MEDEF – Solidarité Entreprises – Debat 15 Juin 2009 (#1)


J’ai assisté à la Conférence-Débat MEDEF le 15 juin 2009 sur le sujet de la Solidarité Entreprises et la prise en charge de « l’attitude PME » au MEDEF. S’ils ont annoncé qu’il y auraient 5 thèmes à traiter, ils ne sont pas sorti du premier thème: la gestion dans la Crise et l’orientation des grands groupes vis-à-vis les PME fournisseurs. Les quelques sujets qui ont fait « tilt » étaient : la rémunération des patrons ; que c’est loin d’être plus facile (heures de travail, etc.) dans les PME que dans les grands groupes ; et le décalage entre les prononciations de solidarité des patrons des grands groupes versus le squeeze (pression) effectué par les acheteurs par derrière. Au final, avec un peu d’encouragement par Mme. Laurence Parisot pour éviter le polissage des discours, il y a eu quelques deux trois moments forts. Mais, le message à retenir est que l’attitude PME, ou bien de l’esprit de l’entrepreneur comme l’a cité Mr. Yves de Chaisemartin (Altran), doit être promulgué dans toutes les entreprises, et particulièrement chez les grands groupes.

Les participants sur scène et aux premiers rangs avaient une carence notable de présence de femmes. Dans une des gaffes révélatrices, Mr. Stephan Brousse, l’animateur de la soirée et président du Medef des Bouches-du-Rhône ainsi que conseiller de Laurence Parisot pour les TPE-PME, a proposé à une femme d’aller s’installer sur la pouffe en rose. Pas très valorisant comme geste.

CAC40
o Guillaume Poitrinal, président du directoire Unibail Rodamco
o Benoît Potier, PDG d’Air Liquide
o Yves-Thibault de Silguy, Président du Conseil d’administration de Vinci
o Francois Carcaud-Macaire, Directeur développement régional Total
o Loïc Armand, Directeur Général Affaires Publiques, Développement Durable et Relations Consommateurs de L’Oréal

SBF 120
o Pierre Bellon, président du conseil d’administration de Sodexo
o Pierre Saubot, président du Conseil d’administration du Groupe Haulotte
o Dominique Heriard-Dubreuil, président du Directoire Rémy Cointreau
o Yves de Chaisemartin, PDG Altran Technologies

ETI (Entreprises Taille Intermédiaires)
o Frédéric Sanchez, président de la Commission International du Medef, Président du directoire Fives
o Yazid Chir, président du Medef 93 Ouest, fondateur et président de la société Neocles (groupe France Telecom-Orange)
o Emmanuèle Perron, présidente du Comité de la Commande publique du MEDEF, présidente du directoire de TSO

PME-TPE
o Catherine Rambaud, PDG d’Olympia (société qui s’est fait attaqué en justice pour ne pas avoir offert à ses employés de se délocaliser en Roumanie).
o Jean-Jacques Henaff, président de Henaff SAS (les patés Henaff)
o François et Nicolas Bergerault, co-fondateurs de l’Atelier des Chefs
o Eric Michoux, président du Medef Saône et Loire, PDG de Galilé Group
o Pascal Gautheron, Président du Medef Côte d’Or, créateur groupe Fimadev, centre relations clients, télémarketing
o Etienne Béchet de Balan, Directeur Général CEP Office Solutions

Spécialistes
o Olivier Torres, enseignant-chercheur sur les PME
o Robert Leblanc, président du Comité Ethique du Medef, président d’honneur de la CSCA

Voici un billet bien complet (avec reportage photos) par Eric Blot d’Awakit. #MEDEF #PME

MEDEF Débat – Bâtir le leadership {français) en Europe

J’ai participé à la première heure du débat monté hier soir par le MEDEF dans le cadre de leur programme « Bâtir le leadership Europe. » La question posée pour ce débat était: « L’influence française à Bruxelles: le vrai et le faux » — A quatre mois avant les prochaines élections européenes, quelle est la réalité de l’influence française?

La salle, qui avait autour de 400 places, a débordé de participants. Le débat, animé par le journaliste économique, Arnaud Fleury, avait comme intervenants principaux: Jean Quatremer (Les Coulisses de Bruxelles), Anne Dufermont (Dir Govt et Industry Affairs, Rohm & Haas), Henri Thomé (Bouygues, Dir des Affaires Européenes), Michel Troubetzkoy (EADS), Sonia Plecita-Ridzikova (policy officer, DG des Affaires Economiques et Financieres de la CE), Bertrand Deprez (Think Tank, The Centre).

Jean-Dominique Giuliani, Président de la Fondation Robert Schuman, a lancé le débat avec une question : est-ce que la France apporte quelque chose de différent à l’Europe, ou, sont les objectifs de la France et l’Europe en commun? Ceux sont des questions pertinentes, me suis-je dit.

Voici le receuil de quelques autres commentaires/discours d’intérêt.

Troubetzkoy a parlé des 3 grandes périodes pour la France en Europe [en tout cas dans l’ère moderne]: (1) la période avant le marché unique avec « la belle époque de l’influence française… »; (2) l’installation du marché unique où les intérêts de l’Europe et la France ont divergé avec la mauvais résultat de Nice, le vote NON en France en mai 2005 et l’elargissement de la communauté; (3) depuis 2007, avec le renouveau d’une belle expérience, ou la France est passée d’un dispositif défensif à l’offensif.

Quatremer, qui n’a pas voté pour Nicolas Sarkozy bien entendu (car journaliste Libération), a félicité le pragmatisme de la règne européene de Sarkozy–un pragmatisme « dont seuls les Britanniques sont capable normalement. » Tout le succès des 6 mois de la présidence française de l’Europe a été tenu sur les épaules d’un seul homme. Ca veut tout dire!

Avec l’animation rhythmé, le forum était bien intéressant. J’ai noté qu’il y avait — a mon sens trop pour un débat — une grande similarité / unanimité par rapport au role de Sarkozy dans la présidence européene. La présidence française a absolument augmenté l’influence de la France — même sur le plan mondial. Mais, si on revoit la définition de leadership, n’est-ce pas un bon leader quelqu’un qui fait grandir le prochain leader? Clairement, la présidence tchèque n’a pas de bonne augure. Bon, sinon, je ne peux qu’être d’accord sur l’impressionant coup de fouet qu’a joué Sarkozy.

NetExplorateur 2009 – Conclusion par Jacques Attali

Forum NetExplorateur 2009

Jacques Attali a donné une conclusion au NetExplorateur Forum 2009.  Son intervention, disait-il, tournerait autour de la question comment est-ce que les nouvelles technologies pouvaient être une réponse à la crise?  Je vous livre le contenu de son discours (aussi fidèlement que j’ai pu).

D’abord, il a affirmé que la crise est grave, parce que nous avons un marché global sans aucun état global. Alors qu’il était positif sur le plan de relance du gouvernement Sarkozy annoncé la veille, il a dit que c’était un plan incomplet car il y avait aucun chantier sur les nouvelles technologies.

Selon Attali, le virtuel est le plus facile à développer et à avancer.  Il a parlé de trois exemples en comment cela était vrai.  D’abord la musique.  Selon Attali, la musique est le domaine virtuel par excellence. Grâce à la musique, précurseur en comment l’internet allait développer, nous avons pu constater l’évidence de la gratuité et la recherche de nouveaux modèles économiques. La dérégulation de la musique est bien réussie.  Bien sûr, le deuxième exemple qu’il a cité, c’est l’internet lui-même — et les modèles économiques intrinsèque à cette média.

En 3è, là où il y a l’évidence du mal du monde virtuel: la finance.  Attali a traité la finance, de part sa nature abstraite, de virtuel et que la déroute économique [d’aujourd’hui] était terriblement facile à prédire.

Aux États-Unis, en pourcentage de PIB, le ratio d’endettement total (tous les acteurs économiques confondus…) était de 250% en 1929.  En 2007, le niveau était à 350%.  Et puis, c’est à 500% du PIB aujourd’hui; donc, comme dit Attali, nous ne sommes pas sortis de l’auberge.

Avec un ton alarmiste, Attali a prévenu: la dernière fois que nous avons expérimenté ce niveau de décroissance économique au niveau mondial et ce risque d’inflation est né le régime de la Wehrmacht.  Une résurgence de socio-nationalisme pourrait virer vers la naissance de plus de dictatures.  Qu’est ce qu’il faut pour l’éviter, selon Attali?

  • Une grande organisation – étatique – international pour réguler la finance.
  • Un grand projet vert.
  • Un projet social et démocratique.

Sinon, on tombera dans la dictature.  Il a dit que le premier Keynesian était Mussolini, le deuxième était Hitler. Ensuite, il y a eu Roosevelt.  C’était un discours de choque de la part d’Attali, mais dans lequel on n’a pas entendu beaucoup sur la place que pourraient prendre les nouvelles technologies.  Attali est parle avec des grandes affirmations pour provoquer le débat.  Par contre, je n’ai pas eu l’occasion de d’entendre le débat qui aurait suivi.  Mais, en tout cas, je suis d’accord de dire que la crise pourrait provoquer plus de violence, plus de protectionisme et, plus loin, plus de nationalisme.  Espérant que la liberté d’expression, le tissage du réseau social sur le web et le bon sens nous épargnera de l’arrivée de dictatures et une dépravité sociale.

Que pensez vous des ces solutions à la crise?  Quel rôle peut jouer les nouvelles technologies véritablement?

La Vie en Vert avec Nathalie Kosciusko-Morizet et Marc Jolivet au Medef 2008

Nathalie Kosciusko-Morizet - Secretaire d'Etat, EcologieLa Vie en Vert pour Voir la Vie en Rose…

Un plateau-débat animé par Nicolas Doze, ce débat transmis en direct sur BFM, avait un panel composant la Ministre, Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet (suivre sur wikio) le comédien Marc Jolivet, Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue de la protection des animaux, et Hervé Le Treut, directeur du Laboratoire de météorologie dynamique du CNRS. Un bon spectre d’intervenants en qualité de pointure ainsi que façon de se présenter.
Marc Jolivet au MEDEF
Deux grands points que j’ai retenus:

* Arrêter de considérer le développement durable comme étant que négatif, pénalisant. Le bonus-malus sur les voitures récompense l’acte positif.

* La Grenelle de l’Environnement a véritablement permis d’ouvrir le débat Développement Durable sur tous les champs — alors qu’avant c’était un sujet réservé aux happy few.

Tout ça s’est passé avec la plus grande rapidité et humour. Un bon moment collectif pour parler d’amener à bien le sujet de l’Environnement Durable.

MEDEF Think Big / Voir En Grand 2008 – Université d’Été

Invitation à l’Université d’Été du MEDEF: Think BIG / Voir en GRAND

Voir en grand - Think big : Université d'été du MEDEF 2008Je suis invité à participer à l’Université d’Eté du MEDEF 2008 sur le thème Voir En Grand (« Think Big ») du 27 au 29 août — voir le blog éponyme. Nous serons environs 150 bloggeurs de profils divers à y participer. La liste d’intervenants est bien étoffée, avec un grand nombre de PDGs (Louis Gallois [EADS], Christophe de Margerie [Total], Franck Riboud [Danone], Claude Bébéar [AXA, Institut Montaigne, entre autres] en passant par des personnalités comme Fabien Galthié, Jacques Attali et Luc Ferry, et des hommes et de femmes d’état comme Sa Majesté le Roi Abdallah II de Jordanie, Mohammed Ghannouchi, Premier ministre de Tunisie et une de mes favories, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat française chargée de l’Ecologie. [Le nombre de femmes est faible cependant. J’ai fait le compte: 29 femmes sur 232 intervenants].

Nous, les bloggeurs, seront invités à faire du live blogging. A suivre.

Voir le video des détails et modalités de cette opération par Frédéric Chevalier, responsable web-marketing du MEDEF (+ invitation de vous rejoindre à nous).

Un bon wrap up ici sur paperblog.fr.

Au secours l’économie française

A la radio le matin du St Valentin, j’ai écouté l’entretien de Laurence Parisot qui est la présidente du MEDEF, la première organisation du patronat de France. Alors, on peut comprendre qu’elle est de droite. Cependant, j’étais ahuri de l’entendre dire que la solution pour la France est de « diminuer le chômage. » Je pense que le besoin — avec l’attitude comprise — est de créer une économie dynamique et motrice de développement pour attirer du capital, inciter les entrepreneurs, motiver les entreprises a être de plus en plus compétitif et enfin pour créer des emplois.

Les moyens sont plus importants que les fins dans ce débat car, si on commence par la fin, nous ne ferons que « céder » au lieu d’impulser.

 parisot