Un weekend à Marseille pour fêter le 14 juillet 2008
Nous avons passé un long week-end à Marseille autour du 14 juillet avec notre amie Isabelle. En partant de Paris, on est arrivé à Marseille en 3 heures grâce au superbe TGV. Sur le chemin, on a eu de la pluie pendant les 2 premières heures du trajet; ensuite, le paysage a changé, la terre aride s’est manifestée et le soleil du sud nous a convié. Arrivés à Marseille à la gare Saint-Charles, nous étions accueillis par Isabelle qui nous fait une visite guidée avec une tournée pittoresque au bord de la mer (il semblait que le 8è arrondissement s’étalait pendant des kilomètres).
Notre premier dîner était au restaurant « Au bord de l’eau », au petit port de pêche, le Port de la Madrague Montredon, où nous nous sommes régalés avec un plat royal de poissons, accompagné par le rosé qui s’oblige.
Le lendemain, une visite du vieux port s’imposait. On a visité le Musée du Vieux Marseille, à la Maison Diamantée (2 rue de la Prison, 2e arr.). La particularité du bâtiment–classé monument historique en 1925–est qu’il a survécu à la destruction des vieux quartiers en 1943. On y voit une photo de la place totalement rasée hormis cet immeuble. Dans l’escalier, on trouve un plafond magnifique, sculpté en bois. Sinon, le musée se limite à de peu peintures et objets d’époque, y inclus une collection de santons (début XIXe siècle). À noter, cependant, l’exposition sur « La Prédication de Marie Madeleine » (vers 1513, attribuée à Antoine Ronzen) où ils présentent toutes les formes d’analyse scientifique possible d’une peinture, c’est-à-dire, le rayon X et divers scans, ce qui finit par remettre en cause l’attribution à Ronzen.
Le mistral nous a fait le plaisir de se pointer le samedi soir; le vent fort du Nord (provenant du Rhône) était victorieux sur le vent pluvieux de l’Est. Ainsi, nous avons connu la vie en ville avec le vent. Outre le fait que le mistral sèche le linge rapidement et fait emmêler les cheveux, on a pu constater que la présence du mistral change radicalement les activités. Néanmoins, malgré le vent, j’ai pu jouer une heure de tennis paisible avec le très sympathique, formateur et talentueux Olivier au Tennis Club de Marseille (le terrain était bien abrité).
Avant de quitter Marseille, nous avons fait une dernière escale au restaurant sur le vieux port, La Cuisine au Beurre. Nous étions tenté par la bouillabaisse (délicieuse), cependant, je vous mets en garde : à se méfier au moment de régler. Deux pastis supplémentaires sont apparus sur le compte, et un malheur semblable est arrivé aux marseillais à la table voisine. Autant dire, que le patron se fait un plaisir de voler tout le monde.
Tout de même, une visite très agréable. Et, un grand merci à Isabelle pour notre weekend de découverte.