Dans cet épisode, j’accueille Anne Lesueur, responsable du développement des personnes et de la culture chez L’Occitane. Anne partage son parcours professionnel, de Procter & Gamble à L’Occitane, en passant par la transformation digitale et l’implémentation de méthodes de travail agiles. Elle discute de l’importance de la sécurité psychologique, de la transparence et de la culture d’entreprise. Anne explique comment elle travaille à instaurer une culture de feedback et à équilibrer bienveillance et exigence. Elle aborde également les défis du travail hybride et l’importance de l’intelligence collective dans un environnement en constante évolution.
Olivier Cimelière revient sur notre podcast après 12 ans pour discuter de l’évolution de la communication d’entreprise. Ancien journaliste et consultant, il vient de sortir un nouveau livre, il partage ses réflexions sur la sincérité et la transparence dans un monde saturé d’informations.
Voici 3 points clés de notre échange avec Olivier :
– L’importance de la précision : Olivier souligne que la rigueur et la vérification des faits sont essentielles, même dans la communication interne. Cela renforce la crédibilité et la confiance.
– La communication de crise : Il explique comment son expérience en entreprise lui a appris à gérer les crises avec une approche mesurée et concrète, en évitant les approximations.
– La sincérité dans la communication : Olivier plaide pour une communication authentique, où les entreprises admettent leurs erreurs et montrent leurs efforts réels pour s’améliorer, plutôt que de chercher à tout prix à embellir leur image.
Pour des insights plus profonds et des exemples concrets, écoutez l’épisode complet.
Maître Mamadou Konaté est avocat, ex-Ministre de la Justice du Mali et auteur influent. Ensemble, nous explorons les multiples facettes de la vie de Konaté, de son enfance au Mali à ses études en France, en passant par son rôle de père et de mari. Maître Konaté partage des anecdotes personnelles et professionnelles, notamment sur l’impact de la cécité de son père et son engagement contre la corruption. Nous discutons également de l’importance de la conversation, de la culture et des valeurs dans la société africaine, ainsi que du rôle crucial des griots (dans la société mandingue qu’il connaît bien). Un échange riche en réflexions sur la justice, la politique et la communication.
Plongée dans l’univers de l’ECV Paris avec Alexia Moity
Introduction :
Bienvenue à tous les passionnés de créativité et d’innovation ! Dans cet épisode du podcast « Minter Dialogue », je reçois Alexia Moity, directrice de l’École de création visuelle Paris (ECV). Fondée en 1944, l’ECV est une institution prestigieuse qui forme les talents pour répondre aux besoins des industries créatives. Alexia nous partage son parcours inspirant et les défis qu’elle rencontre en dirigeant cette école dynamique.
Un parcours riche et varié :
Alexia Moity a débuté sa carrière dans le monde de la publicité, où elle a travaillé dans des agences renommées comme Buzzman. Elle a ensuite découvert sa passion pour l’enseignement et a rejoint l’ECV en 2014 pour créer le cursus digital. Aujourd’hui, elle dirige le campus parisien et coordonne les cinq cursus de l’école : design, animation, game, digital et architecture d’intérieur.
L’évolution de l’ECV :
L’ECV Paris a connu une croissance impressionnante, passant de quelques étudiants à plus de 1 000 répartis sur trois campus. Alexia nous explique comment l’école s’adapte aux évolutions rapides du monde créatif et technologique. Elle souligne l’importance de former des étudiants non seulement aux compétences techniques, mais aussi à la gestion de leurs émotions et à la santé mentale.
La diversité des cursus :
L’ECV propose une variété de cursus pour répondre aux aspirations créatives des étudiants. Le cursus design, historique de l’école, forme des directeurs artistiques en cinq ans. Le cursus animation enseigne la création de dessins animés, tandis que le cursus digital forme des UX/UI designers et des développeurs web. Le cursus game se concentre sur la création de jeux vidéo, et le plus récent, le cursus architecture d’intérieur, répond à une demande croissante pour ce domaine.
Michel Messager est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme. Il est Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme). Il est également l’auteur de plusieurs livres, dont le « Tourisme Spatial » publié en 2009, « Tourisme Spatial et Ecologie » en 2022 et « Tourisme Spatial et Santé » en 2023. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière du tourisme spatial. Dans cette conversation, nous discutons de l’état d’avancement du tourisme dans l’espace, comment les découvertes en espace peuvent nous aider sur terre, les enjeux et les difficultés rencontrés pour développer ce secteur, et quelques particularités sur notre corps, cerveau et relations lors d’un voyage en espace.
Comme les lecteurs réguliers de ce blog le savent, si je ne parle pas de leadership et de branding, il y a de fortes chances que je parle de mon amour du padel. Je joue au padel trois à quatre fois par semaine et j’ai lancé un podcast en 2023 (en anglais: The Joy of Padel). Je suis un toxicomane reconnu du padel. J’ai écrit précédemment sur les 5 raisons pour lesquelles vous tomberez amoureux du padel. Voici maintenant une liste de dix raisons moins évidentes pour lesquelles le padel est un sport si formidable.
1/ Facile à jouer. Pour les personnes de tous âges et de tous niveaux, il est si facile de commencer et de se sentir satisfait de ses réalisations. Pourtant, il convient de noter qu’il est difficile – voire vraiment difficile – de devenir bon. Et en cela, c’est aussi amusant parce qu’on peut vraiment grandir.
2/ Dimensions plus petites. Plus de 80 % du jeu se déroule dans un espace d’environ 49 m2 (7×7) allant jusqu’à 63 m2, bien que les dimensions du terrain de padel soient de 20m x 10 m. Cela signifie qu’il est plus facile pour les joueurs plus âgés ou moins mobiles de se déplacer par rapport au tennis là où peut-être 80 % du jeu se déroule dans un espace de 72 m2 (9×8) à 80 m2 (c’est-à-dire >50 % plus grand). Et encore, cela peut aller jusqu’à 90m2 comme lors du match Federer-Murray (voir ci-dessous). Cette différence de taille rend le terrain du padel moins intimidant ; et la hauteur du filet est plus adaptée aux enfants que celle du tennis.
3/ Au padel, la puissance peut être contrée (jusqu’à un certain point) par la ruse et l’anticipation. En d’autres termes, la puissance ne fait pas tout ! Cela peut permettre à certains joueurs plus âgés et plus lents de rivaliser efficacement avec des joueurs plus jeunes et plus puissants.
4/ La joie. On a tendance à jouer au padel avec le sourire. Et 99 % du temps, vous terminez avec un sourire de la taille d’une banane. C’est pour dire que c’est juste amusant à jouer. C’est faire de l’exercice sans penser que vous travaillez. Contrairement au tennis où on peut entendre l’effort si on se fie aux grognements et gémissements des joueurs sur le terrain. Pour les anglophones, vous pourrez poursuivre le joie hors du terrain en écoutant mon podcast The Joy of Padel.
5/ Entouré de murs. Grâce aux murs, il est facile de garder les balles à portée de main après la fin du point. Il n’est pas nécessaire de se promener sur le terrain pour ramasser les balles, car les murs empêchent les balles de voyager loin. En conséquence, pendant environ 80 % du temps que vous êtes sur le terrain, vous jouez des points. Certes, lorsque vous jouez avec de bons joueurs, ils peuvent faire rebondir le ballon hors du terrain (comment on dit en espagnol : “por tres” ou “por quatro”). Mais, quand on joue avec de bons joueurs, les points durent souvent plus longtemps (…jusqu’à une minute !), c’est donc généralement un répit bienvenu pour aller chercher le ballon.
6/ Petite raquette. La batte (alias raquette), qui mesure environ 46 cm x 10 cm x 4 cm, tient dans votre valise à main, elle est donc très pratique pour voyager ! « Ayez padel et voyagez » j’aime dire.
7/ Lien social. Sur le terrain, vous vous connectez avec tous les joueurs. Le terrain étant petit, il est très facile de se parler pendant le match. D’ailleurs, il est même conseillé — si vous voulez devenir bon — de discuter PENDANT le point avec votre partenaire, non pas des projets sociaux de la soirée, mais par exemple de l’endroit où se trouvent les adversaires ! Il n’est pas rare que les quatre joueurs discutent et célèbrent des points exceptionnels, quel que soit l’équipe qui a remporté le point.
8/ Les gauchers sont prisés. Contrairement à la réputation « sinistre » des gauchers, le padel est TRÈS accueillant envers les joueurs gauchers. Le joueur gaucher joue toujours à droite (et le partenaire droitier à gauche). Étant donné qu’environ 3 tirs sur 4 sont visés dans les entrailles (au milieu) du terrain, cela signifie que c’est sur les coups droits des deux joueurs. Bien sûr, il arrive parfois que deux gauchers doivent jouer l’un contre l’autre, mais ce n’est pas fréquent. Les bons joueurs gauchers sont une denrée rare. De temps en temps, je vois des gauchers (généralement débutants) jouer à gauche avec la raison : je ne retourne pas bien le service avec le revers. Mais c’est une raison plutôt idiote. Si le retour est évidemment un tir important, il ne concerne qu’un point sur 4 dans un match (en supposant que chaque service soit contre le mur). Les joueurs astucieux comprendront cela et serviront sur le revers dans tous les cas (c’est-à-dire au milieu). Et pour 100% de tous les points, y compris après le retour du gaucher en jouant à gauche, cette équipe sera désavantagée avec les deux joueurs face au revers au milieu. P.S. J’ai constaté qu’en août 2023, dans le top 100 des joueurs du circuit, il y avait 17 gauchers et 9 pros gauchères (source)…. ce qui signifierait que du côté des hommes uniquement, il y a un avantage supérieur à la moyenne, basé sur une population de 8 à 12 % de gauchers en moyenne. Au jour d’aujourd’hui le numéro un et des hommes (Artur Coello) et des femmes (Paula Josémaria) sont gauchers. Voici une liste des gauchers (« zurdos ») pros qui ont un compte sur X/Twitter.
9/ Plasticité du cerveau. Pour la plupart des joueurs venant d’autres sports, le Padel nécessite un recâblage. Si vous êtes curieux et/ou aimez les défis, le padel est un casse-tête, surtout pour ceux qui viennent des sports tels que le tennis ou le squash. Le padel semble facile au départ (voir point 1), mais il est en réalité très différent dans les détails du tennis, du squash, du badminton ou du jeu de paume, etc. Ainsi, les joueurs de tennis aguerris qui, certes, ont une grande coordination œil-main et un avantage au filet, devront désapprendre certaines de leurs habitudes, comme la demi-volée – ou pire, la volée – depuis le fond du court, de tenter le coup gagnant sur chaque balle, ou le gros smash sur chaque lob… Même pour les joueurs de squash, les corners et les murs se jouent différemment.
10/ Vacances. Le jeu est un délice lorsqu’il est joué dans des climats plus chauds, c’est donc une destination de vacances naturelle. Des pays comme l’Espagne, l’Italie et le Portugal disposent d’un nombre important de clubs et de terrains de padel. Le Moyen-Orient (Dubaï, Koweït, Qatar…) connaît une présence grandissante dans le padel. Et en hiver, vous pouvez toujours partir dans l’hémisphère sud : Argentine, Brésil, Uruguay, Chili. À défaut, vous disposez de nombreux courts couverts dans les pays scandinaves invitants.
Si vous avez d’autres raisons non évidentes d’aimer le padel, partagez-les !
Après avoir étudié le Chinois, Bertrand Girin démarre sa carrière professionnelle à Shanghai en participant à la création des activités du groupe Air Liquide en Chine. Ensuite, après une expérience de l’intrapreneuriat, il se lance en tant qu’entrepreneur à multiples reprises. En 2019, il co-fonde Semji, une solution basée sur l’Intelligence Artificielle pour aider les marques à rédiger du contenu optimisé pour leur public et Google. Dans cet entretien, nous discutons de la création de Semji, des évolutions de l’IA, les enjeux et les opportunités que représente Semji pour les créateurs de contenus et les médias, l’avenir du journalisme et l’éthique autour de cette entreprise à la pointe de l’IA.
Jean-Joël Huber, précédemment PDG, Chairman et co-propriétaire de Movitex Sharing, gérant les marques de mode, Daxon et Balsamiq, s’est lancé dans une nouvelle aventure stimulante: Les Éditions du Brigadier. Cet éditeur cherche à faire découvrir aux lecteurs francophones des auteurs et pièces qui ont du succès dans leur territoire linguistique mais qui sont largement ignorés en France. Ils assument un rôle de défricheur et de passeur de cultures. Nous discutons de cette aventure, le sens, les choix d’oeuvres et les enjeux de la traduction, comment il navigue le marketing et la distribution, ainsi que les enjeux du leadership aujourd’hui.
Dans ma jeunesse, j’ai eu la chance de découvrir la Cantique de Jean Racine, Op. 11, par Gabriel Fauré, quand je l’ai chanté dans le chœur de mon école à l’âge de 16 ans. C’est une pièce sublime. Ça élève l’esprit. Et presque 50 ans plus tard, je reviens à apprécier le verbe mais dans un tout autre contexte. Je vous invite de l’écouter ici :
Dans beaucoup d’écoles, le sujet de l’orthographe et la grammaire est bien épineux. Qu’importe d’écrire sans faute, demandent certains, en vantant les plaisirs des vidéos, la variété des émojis et des émoticons et le déferlement des images. Avec l’âge, on pourrait imaginer que c’est une pensée arrière garde que de vouloir rester vigilant sur l’orthographe. On pourrait en effet me traiter de traditionaliste, à vouloir conserver les dictées, le vouvoiement et le subjonctif. Mais, le fait est que beaucoup de notre vie moderne — qui concerne donc les jeunes générations — est soutenu par le mot. Ce n’est pas sans ironie que je constate que Fauré n’avait que 19 ans quand il a écrit cette œuvre magnifique.
Mais pourquoi compte-t-il tant le mot (et l’orthographe) aujourd’hui ?
Autant je n’étais pas un étudiant hautement doué à faire les dictées avec mon français approximatif dans ma jeunesse, autant j’ai toujours apprécié une belle écriture. Après tout, ma matière principale à l’université était la Littérature. Mais aujourd’hui, sans rentrer dans les polémiques du genre des genres ou la beauté des irrégularités, le pouvoir du mot reprend le poil de la bête. A l’instar du film « Le Brio, » (titre raté, je trouve), réalisé par Yvan Attal et avec Daniel Auteuil dans le rôle principal de Professeur Pierre Mazard, on voit un traitement sensible et sensé sur le pouvoir du mot. Comme le dit Serge Gainsbourg dans les premiers clichés du film, « ce sont les mots qui véhiculent l’idée et non pas l’idée qui véhicule le mot. » Dans un monde où on est en train de neutraliser le genre, de censurer des thèmes entiers et de se contenter d’une communication dépourvue de profondeur — avec en parallèle ou peut-être en conséquence des problèmes de santé mentale accrus — nous vivons une période de crise de sens. Et quoi de plus ironique que le manque de sens dans nos mots.
Les mots sont encore la base de la technologie moderne…
Malgré la pléthore de vidéos existantes et qui sont téléchargées à chaque minute, elles doivent passer par un codage écrit en mots et qui ont besoin d’être taguées et transcrites par du texte pour être répertoriées sur l’internet. Comme tout programmeur le sait, le code doit être précis. Il ne déroge pas de la ligne droite. Quand on briefe une agence ou donne des instructions, les mots choisis indiquent le sens. L’articulation d’un brief bien écrit est fondamentale pour le succès de la création. Gainsbourg l’a dit vrai. Dans une entreprise, on sait combien la communication est clé. C’est l’élément vital d’une organisation, que ça soit une ONG, les militaires ou une entreprise à but lucratif. La communication passe par les mots, tout comme une culture est formée par son langage, ses rites et ses comportements. Le progrès de notre civilisation repose sur l’intelligence – et la compréhension mutuelle – de notre langue. Et avec l’artifice de l’intelligence créé par les machines, nous pouvons sûrement observer à quel point le sens du mot est au cœur de l’IA. Conservons alors la valeur et le poids du mot juste.
« Verbe égal au Très-Haut Notre unique espérance. »
Arnaud Franquinet, anciennement CHRO de Grant Thornton France, fondateur de wamow.co, et désormais PDG de Gandi, l’entreprise française fondé en 2000 qui est un bureau d’enregistrement de noms de domaine et hébergeur web. En 2023, Gandi a été racheté par your.online. Dans cette conversation, nous discutons de son parcours, les exigences du PDG aujourd’hui, le business d’enregistreur de noms de domaines, comment ce marché évolue, la notion du sens au travail, le choix de faire du travail à distance versus en présentiel, et bien d’autres sujets.