La joie au travail ? Le triptyque du jeu, de la raison d’être et de l’alignement pour un meilleur engagement des employés

Ce post ci-dessous est issu d’un article que j’ai écrit en anglais d’abord, sur le sujet de la joie. Ce qui est drôle — voire troublant — c’est que les mots employés en anglais et en français pour décrire cette émotion divergent. Comment traduire, par exemple, le mot « happy » ? Cet adjectif, selon moi, est un sentiment éphémère, provenant d’une source extérieure. Je trouve le meilleur équivalent en français c’est la joie. En revanche, le mot en anglais « joy » (que je qualifie comme étant un sentiment profond et plus pérenne, provenant plus de l’intérieur) n’a pas la même valeur que la joie. J’ai décidé ainsi de traduire « joy » par le bonheur, qui est aussi un nom, mais pour lequel il n’y a pas une traduction exacte en anglais. Enfin, en français, on peut aussi utiliser l’expression d’ « être heureux. » Différent de la joie (allegria), heureux semble être un peu plus profond. En español, tout est dit par le verbe: ser feliz (dans mon être) ou estar feliz (un état temporaire). Alors pour chaque expression, on peut vite se mêler les pinceaux, car ces mots joie, heureux et bonheur sont souvent utilisés de manière interchangeable. Pour cet article, j’ai préféré donc définir la joie (en français) comme étant un sentiment de félicité éphémère. Et que le bonheur soit un sentiment profond, provenant d’éléments intérieurs et qui peut exister aux côtés de tristesse et difficultés. Pardonnez-moi d’avance si cela vous contrarie !

Le mirage de LA joie : Pourquoi la bière gratuite et le baby-foot ne suffisent pas

Dans le paysage du business actuel, la quête de joie au travail est souvent présentée comme une panacée face au manque d’engagement des employés et aux problèmes de santé mentale croissants. Pourtant, je soutiens que cette focalisation sur la joie pourrait être mal orientée. Malgré la prolifération d’initiatives visant à stimuler l’engagement au travail, la réalité est que de nombreux employés, y compris les cadres supérieurs, sont aux prises avec des niveaux de stress et des problèmes de santé mentale sans précédent. Selon l’étude “État de l’empathie sur le lieu de travail 2024” de Businessolver, un stupéfiant 55 % des PDG ont déclaré avoir connu des problèmes de santé mentale au cours de l’année écoulée. Cette statistique témoigne de l’existence d’environnements de travail toxiques généralisés qui affectent tout le monde, du sommet à la base. L’idée que la joie peut être conçu au travail – comme offrir de la bière gratuite, installer des tables de baby-foot et organiser des événements sociaux “amusants” – passe à côté de l’essentiel. Le véritable bonheur au travail ne consiste pas à rechercher une joie éphémère, mais à trouver un sens et un épanouissement dans son travail.

LE Bonheur vs. La joie : Une distinction cruciale

Pour être clair, il existe pour moi une différence importante entre le bonheur et la joie. Le mot « bonheur » n’existe pas à proprement parler en anglais. Le monde n’est pas entièrement d’accord avec mon interprétation, mais je définis le bonheur comme étant quelque chose qui vient de l’intérieur, né d’un mécanisme interne. En revanche, être joyeux est un état passager qui est généralement généré de l’extérieur. Comme l’a expliqué Frédéric Lenoir dans cet article dans FemininBio,

« Le bonheur est un état d’être, la joie est une émotion. »

Mon amie suedoise, Annika, décrit le bonheur comme la sensation éprouvée en regardant le baptême de sa petite-fille. De manière plus prosaïque, je pourrais comparer la joie à la luxure, tandis que le bonheur est lié à l’amour.

La “Moi-conomie” et la quête de sens

Si nous devons nous concentrer sur le bonheur et l’épanouissement plutôt que sur la simple joie au travail, cela nécessite un changement fondamental dans la façon dont les organisations abordent l’engagement des employés. Nous ne devrions pas nous attendre à ce que le travail soit comme un terrain de jeu pour enfants. Bien qu’il soit approprié de parler des problèmes de santé mentale et de s’en occuper, nous devons réfléchir différemment à la façon de gérer une entreprise (c’est-à-dire sa culture) et à sa raison d’être. À l’ère de la “Moi-conomie”, comme présenté dans le rapport Havas Meaningful Brands 2024 (à lire les résultats 2023 en VF), le bien-être personnel est de plus en plus prioritaire. C’est bien, mais le vrai travail consiste à s’attaquer à la source du problème, à la cause profonde. Et cela nécessitera une main plus habile pour comprendre les motivations profondes des employés ; cela peut également inclure le fait de les aider à mieux se connaître. En fin de compte, la force la plus profonde et la plus puissante est celle des employés qui trouvent un sens à leur travail. Il existe certes une échelle du sens, en ce sens que certaines activités seront plus superficiellement significatives que d’autres. Par exemple, le sens peut venir par petites doses en étant simplement utile à quelqu’un d’autre. Un employé peut trouver du sens en comprenant comment son travail contribue à l’ensemble. Et puis il y a des notions plus larges de sens, comme avoir un impact positif dans sa communauté ou dans le monde, quelle que soit la façon dont ce monde est défini.

Définir un travail significatif et le bon ALIGNEMENT : La clé d’un BONHEUR durable

Pour cultiver un bonheur authentique et durable sur le lieu de travail, les organisations doivent redéfinir leur compréhension de ce qui constitue un travail significatif et aider les employés à se positionner, s’aligner entre leur propre mission personnelle avec celle de l’entreprise. Cela implique d’aligner les tâches et les rôles sur les valeurs et les compétences des employés, favorisant ainsi un sentiment d’épanouissement qui transcende la simple joie. Le rapport d’Havas souligne ce changement vers un engagement axé sur la raison d’être, où les employés recherchent l’appartenance et le sentiment de contribuer à une mission plus large et de s’y connecter. Pour cela, les dirigeants doivent se concentrer sur la mesure dans laquelle leurs employés se sentent alignés professionnellement et personnellement avec les objectifs et la mission de l’entreprise.

Le pouvoir du jeu : Construire la confiance et favoriser la collaboration

Le jeu et la confiance sont des éléments cruciaux pour créer un environnement propice au bonheur. Comme le suggère le psychologue, Dr Jordan Peterson, le jeu fait partie intégrante de la construction de la confiance et de la promotion de la collaboration au sein des équipes. S’engager dans des activités ludiques peut briser les barrières, améliorer la communication et créer une sécurité psychologique – des ingrédients clés pour un lieu de travail joyeux.

Approches innovantes : La joie du Padel et au-delà

Joy of Padel

Des approches innovantes, comme les séminaires “Joy of Padel”, offrent des opportunités uniques de mêler activité physique, renforcement d’équipe et développement personnel. Ces sessions ne favorisent pas seulement le bien-être et la joie par l’exercice, mais encouragent également la résolution créative de problèmes et renforcent la dynamique d’équipe grâce à des expériences partagées.

L’argument commercial pour LE BONHEUR : Stimuler l’engagement et l’innovation

En fin de compte, les entreprises doivent reconnaître que ce que je caractérise comme le bonheur n’est pas un luxe mais une nécessité pour stimuler l’engagement et l’innovation. En se concentrant sur la réalisation significative et les initiatives axées sur la raison d’être, les organisations peuvent créer des environnements où les employés s’épanouissent malgré ou à travers les défis. C’est ce type de bonheur et d’engagement qui aide à construire la résilience pour surmonter les problèmes. Ce faisant, les entreprises seront mieux positionnées pour attirer et retenir les meilleurs talents dans un marché de plus en plus compétitif. Alors que nous naviguons dans ce paysage complexe, il est évident que favoriser un véritable bonheur sur le lieu de travail nécessite plus que des solutions superficielles. Cela exige un engagement à comprendre les besoins plus profonds des employés et à créer des conditions où ils peuvent trouver un véritable épanouissement dans leur travail.

Qu’en pensez-vous ?

Entretien avec le numéro 1 français au padel : Thomas Leygue

Lors du tournoi Greenweez Paris Major Premier Padel 2024, qui s’est tenu à Roland Garros (pour la troisième fois de suite), j’ai eu la chance de m’asseoir avec quelques uns parmi les top joueurs français, dont Thomas Leygue, le numéro 1 masculin de la France. Il a fait un excellent tournoi, s’inclinant qu’au 2è tour avec son partenaire, l’Argentin Ignacio Piotto Albornoz, contre Xisco Gil et Juan Esbri. En dessous, vous trouverez la photo de Leygue et Piotto après leur victoire au premier tour.

Paris MMajor Premier Padel Photo: Silvestre Szpylma / @silvestreszpylma

Voici l’entretien avec Thomas Leygue

Minter Dial : Bonjour Thomas Leygue, raconte-nous ton arrivée dans le padel.

Thomas Leygue : Moi, j’ai commencé le padel en 2016. Je venais du tennis. J’ai joué au tennis pendant 11 ans et j’ai eu pas mal de blessures et j’en ai eu un peu marre des blessures du tennis. Et quand j’ai décidé d’arrêter, ils ont construit le terrain de padel dans mon club à Aix en Provence et c’est là où j’ai commencé en amateur.

Minter Dial : Et au tennis tu étais à quel niveau ?

Thomas Leygue : J’étais 4-6 quand j’avais 12 ans.

Minter Dial : 4-6 !

Thomas Leygue : Voilà. Donc j’ai joué très jeune, j’ai joué jusqu’à mes 14-15 ans au tennis.

Minter Dial : Et tu trouves qu’il y a moins de blessures au padel ?

Thomas Leygue : C’est différent. La surface, en tout cas, engendre moins de blessures. C’est une surface qui est un peu moins dangereuse que le green au tennis ou vraiment c’est quand même des gros, gros changements de direction sur une surface très dur. Donc au padel, pour moi, il y a un peu moins de blessures, mais après à haut niveau ça y va.

Minter Dial : Et donc à quel moment est-ce que tu es tourné pro ?

Thomas Leygue : Je suis parti à Madrid en 2019, donc pour commencer une carrière. Et après j’ai commencé le circuit pro en 2021.

Minter Dial : Transition du tennis au padel. Comment tu l’as fait et quels enseignements tu en tires pour d’autres qui sont des joueurs de tennis.

Thomas Leygue : Moi ce que j’ai fait c’est que comme je ne connaissais pas du tout le sport et je ne l’ai pas lié au tennis directement, pour moi c’était un autre sport. Et du coup on m’a direct dit oublie tes passes de tennis. Du coup tout ce que je savais du tennis j’ai oublié à part la volée. Et j’ai tout directement appris à jouer avec les vitres, à commencer petit à petit. Et du coup j’ai direct oublié toutes mes bases de tennis et j’ai commencé à apprendre à jouer avec les vitres. Puis j’ai pris des cours avant de commencer à faire des parties à droite à gauche.

Minter Dial : Et le passage à Madrid était formateur, j’imagine.  

Thomas Leygue : Oui. J’ai commencé avec un an à Monaco avec Gaby Reca et qui venait une semaine par mois. Et donc, moi si j’allais une semaine par mois à Monaco et c’est lui qui m’a dit de venir s’entraîner avec lui à Madrid, à Brunette.

Minter Dial : Pour toi, le coup le plus difficile à apprendre, c’était lequel ?

Thomas Leygue : Pour moi, tout ce qui a été volée et le smash a été assez facile, même si je pense que le « rulo » [dans la grille] a été un coup vraiment compliqué à apprendre. Surtout pour moi, en passant à droite (position de drive), c’est ce qui était beaucoup plus difficile. Mais après, le coup le plus différent pour moi, c’est la chiquita. C’est vraiment le coup qu’on n’apprendra jamais à faire au tennis.

Minter Dial : Oui. C’est contre intuitif.

Thomas Leygue : C’est ralentir le jeu sur une balle rapide, donc c’est vraiment le truc le plus contre nature.

Minter Dial : Alors qu’ils sont au filet !

Thomas Leygue : Exactement.

Minter Dial : Et sur quoi aujourd’hui, est ce que tu sens que tu as besoin de encore travailler ? Quels sont les coups dans ton jeu que tu souhaites améliorer ?

Thomas Leygue : Les coups qu’il faut que j’améliore, ça sera plus en défense, sur les transitions de jeu. D’ailleurs, la chiquita, ça reste quand même un coup qu’il faut toujours perfectionner. Le revers avant la vitre, parce que moi qui joue beaucoup à droite, c’est vachement difficile de se déplacer très rapidement vers le milieu. Pour le retour de service, par exemple, on frappe beaucoup en appui ouvert, donc on est souvent en retard sur son revers. Essayer d’aller jouer un peu plus en ligne. Plus en défense, en tout cas.

Minter Dial : Et ton coup préféré ?

Thomas Leygue : C’est une bonne question, parce que moi, un de mes coups préférés, je dirais, j’adore le lob ou la vibora. Mais le coup que j’exécute le mieux. Je pense que c’est le smash tabé.

Minter Dial : Ah oui, d’accord. Et alors le padel, pour moi, je trouve quelque chose de particulier, différent d’autres sports, quelque chose qui m’intrigue, c’est le choix de partenaire. Qu’est-ce que tu recherches dans ton partenaire ? En quête du meilleur partenaire ?

Thomas Leygue : Moi, je suis un peu un joueur atypique à droite, parce que je suis un joueur très agressif, qui tape beaucoup. Donc ça n’a rien à voir sur un profil de joueur de droite qu’on voit comme [Fede] Chingotto, [Martin] Di Nenno, des joueurs qui travaillent. Moi, je suis plus un profil [Mike] Yanguas, même si ce n’est pas le même niveau, mais un joueur assez agressif. Et donc moi, je cherche un joueur de gauche qui met beaucoup de volume dans le jeu, qui défend bien, qui va vite vers l’avant. Plus qu’un gros smasher qui peut taper dans tous les sens, parce que moi je suis capable de le faire.

Minter Dial : Plutôt un [Coki] Nieto alors ?

Thomas Leygue : Exactement. Le joueur profil parfait, ça serait Stupa, Nieto, non, qui savent quand même taper, mais qui sont des ramasseurs incroyables, mais qui défendent très bien et qui ont un volume de jeu énorme. Et du coup moi qui prendrais un peu plus de place, ça c’est mon profil parfait. Et après du terrain, il faut avoir une amitié, ça c’est important aussi. Même si je pense qu’aujourd’hui c’est plus important sur le terrain qu’en dehors du terrain.

Minter Dial : Pour tous ?

Thomas Leygue : Je ne sais pas, mais moi j’ai vraiment découvert qu’avant j’étais toute la journée avec mon partenaire, c’était vraiment important, le voyage, s’entendre bien et tout. Et maintenant j’ai vu qu’on pouvait passer la journée avec nos amis et se retrouver sur le terrain avec nos partenaires. Et que ça se passait tout aussi bien.

Minter Dial : Qu’est ce qui fait qu’un partenariat marche ?

Thomas Leygue : Déjà, le 1ᵉʳ truc qui marche ce sont les résultats. C’est le truc le plus important pour que ça marche et que le fait que les deux soient des travailleurs. Il faut s’entraîner énormément, avoir les mêmes ambitions, le même projet, et c’est là où ça peut marcher, même si des fois les résultats ne viennent pas, mais que les deux s’entraînent à fond, de la bonne manière. Souvent ça, ça donne envie de continuer.

Minter Dial : Alors comment tu crées un projet ? Parce qu’en fait on va imaginer, tout le monde voudrait être numéro un. Mais comment tu articules ton projet et ensuite de s’assurer que ce soit partageable avec quelqu’un d’autre ?

Thomas Leygue : Déjà il faut voir le profil de jeu qui nous intéresse, discuter — on se connaît tous car le circuit il est assez petit finalement — on va jouer avec des joueurs qui sont proches de notre classement et donc on discute avec la personne et après on voit ses ambitions. Où est ce qu’on peut s’entraîner, est ce qu’elle a les mêmes envies que nous ? Souvent dans le monde professionnel, tout le monde a les mêmes ambitions. Plutôt comme ça.

Minter Dial : Qu’est-ce qu’il te faudrait pour atteindre l’objectif pour toi ?

Thomas Leygue : Mais moi je n’ai pas d’objectif de classement. Moi j’ai envie de trouver un niveau de jeu stable, de trouver un projet aussi avec un partenaire, sur du long terme. Mais je ne veux pas être top 10 ou top 50. Moi je veux donner le maximum de moi-même et essayer d’atteindre mes limites.

Minter Dial : Trouver ta limite ?

Thomas Leygue : Exactement. Pour l’instant je sens que j’ai encore une marge de progression assez importante. C’est ça qui me donne envie de continuer.

Minter Dial : Oui, l’envie d’apprendre et de s’améliorer. Alors, les championnats, tu y vas ? Aux championnats à Doha.

Thomas Leygue : Ouais.

Minter Dial : Qu’est-ce que tu en penses ? Comment tu te sens de représenter ton pays ?

Thomas Leygue : Représenter son pays, je pense que c’est la meilleure chose au monde. C’est le truc le plus incroyable. Moi qui suis un peu du monde du foot, qui est un grand fan de foot, je trouve ça incroyable de représenter ses couleurs. Après, c’est très compliqué, parce qu’on joue contre l’Espagne et l’Argentine, donc en fait, on joue pour la 3è place, entre guillemets. En étant lucide, aujourd’hui, peut être que dans 10 ou 15 ans, j’espère que ça changera la donne. Mais aujourd’hui, on joue 3e ou 4ᵉ place en tant que meilleur résultat.

Minter Dial : Roland Garros, parle nous de ton parcours dans 2024.

Thomas Leygue : On a eu une wild card. On a commencé en tableau final, même si on n’était pas très loin en termes de points pour y commencer. On était dans les têtes de série de qualifs, donc ça a été un petit aide de la Fédération. On a eu un bon tirage, même si c’est deux joueurs qui sont énormément en confiance, deux jeunes qui gagnent énormément de matchs, qui ont fait 16ᵉ aux deux derniers tournois, et quasiment tableau, surtout lors du dernier Premier Padel.

Minter Dial : C’était qui encore ?

Thomas Leygue : Paul Hernandez et Rama Valenzuela. Et on a fait un match très très solide. On a vraiment très bien joué. On a eu un petit moment de doute au 1ᵉʳ set, mais très content de gagner ce 1ᵉʳ match.

Minter Dial : Quand il y a un moment de doute comme ça, comment vous faites ?

Thomas Leygue : On essaye de couper un peu le match, de se poser, de parler 20 à 30 secondes, de prendre un peu du temps sur le banc, de discuter, de souffler, d’essayer de ne pas enchaîner, parce qu’on casse un peu le momentum. Parce que le padel, c’est un sport de confiance, donc si les autres, ils sont en confiance, il faut un peu stopper le truc et prendre un peu plus son temps, changer un truc tactique et garder la tête froide, parce qu’on a tendance à vite s’énerver.

Minter Dial : Oui, les émotions. Donc après ?

Thomas Leygue : Et après on a joué sur la tête de série numéro 14 ou 15, qui sont Xisco Gil et Juan Esbri, qui est un joueur qui a fait une demie et quart de finale dans les derniers tournois. Donc des joueurs qui ont grande confiance et Xisco qui est un joueur de droite qui est très solide. On a fait un très bon 1ᵉʳ set. Je pense qu’on peut ou on doit le gagner. En tout cas, on a le break d’avance. On a un peu de malchance et on joue un peu moins bien sur les moments importants. Et dans le 2ᵉ, mon partenaire, il a un petit coup de baisse au début. J’essaye de le lever et on gagne un ou deux jeux. Mais on a vu là qu’ils ont mis une vitesse en plus et comme on dit : la confiance. Ils étaient peut-être un peu plus nerveux de perdre au début.

Minter Dial : Parce qu’ils avaient plus quelque chose à jouer que nous. Un plus grand enjeu.

Thomas Leygue : Une fois qu’ils ont gagné le 1ᵉʳ set, ils sont un peu plus relâchés je pense.

Minter Dial : Je veux y revenir. Mais ça faisait quoi pour toi de jouer sur le court Philippe Chatrier ?

Thomas Leygue : C’est la 3ᵉ fois. Ce que je dis à tout le monde c’est la 3ᵉ fois. C’est même la 5ᵉ fois entre guillemets. Mais c’est la 3ᵉ année d’affilée. C’est toujours incroyable de rentrer sur Chatrier. J’espère juste un jour rentrer sur un stade plein !

Minter Dial : Plus tard dans la semaine, par exemple ?

Thomas Leygue : Exactement. Donc ça serait plus un rêve de gosse. Mais il y a déjà eu chaque année beaucoup plus de monde. Chaque année on sent le public grandir.

Minter Dial : Alors une dernière zone de questions. C’est la communication. Combien pour toi la communication est importante au padel ?

Thomas Leygue : Ouais. Je dirais que c’est primordial. On ne peut pas ne pas communiquer avec son partenaire, sinon on sent le froid. On donne une information aux adversaires et même on manque nous des informations. Donc c’est très important. Après on peut jouer sans, mais c’est quasiment impossible. Il y a des joueurs qui arrivent, qui ne parlent pas trop, mais les joueurs qui s’expriment le plus et qui sont le plus ensemble, comme on voit Tapia et Coello, Chingotto et Galan, c’est là où on voit le succès des paires.

Minter Dial :  Est-ce que ce n’est pas quelque chose que tu rechercherais dans ton partenaire aussi ? C’est ce besoin, cette capacité d’être ouvert, de se partager les vulnérabilités.

Thomas Leygue : En général. J’ai assez trouvé dans tous les partenaires que j’ai eus sur ou des partenaires, j’ai trouvé ça. On arrive à s’encourager à s’enflammer ensemble, à discuter quand ça ne va pas. Il y a quelques personnes qui sont un peu fermées mentalement parce qu’ils sont moins forts. Mais tous ceux qui sont suivis mentalement, ils savent que c’est primordial, la communauté.

Minter Dial : Tu dirais que c’est la culture du padel.

Thomas Leygue : ? Oui, aussi. La culture espagnole aussi ? Oui, c’est ça.

Minter Dial : Tu parles espagnol ?

Thomas Leygue : Ouais.

Minter Dial : Alors, les perspectives pour toi ? Comment terminer l’année ? Ensuite l’année prochaine ?

Thomas Leygue : J’aimerais terminer l’année dans le top 100. Là, j’ai commencé l’année dans le top 100. J’étais #91, je suis descendu à 107. Là, je vais remonter à 102, 103. Donc ça joue toujours à quelques points. Et donc ça, c’est un objectif surtout financier. C’est important pour nous de finir dans les 100, qu’on a les bonus du circuit.

Minter Dial : Et du sponsoring aussi ?

Thomas Leygue : Et de sponsoring.

Minter Dial : Fabuleux. Merci beaucoup, Thomas. Nous nous verrons donc à Doha.

Thomas Leygue : Ouais. Merci à toi.

Top 10 raisons les moins évidentes pour adorer le padel !

Comme les lecteurs réguliers de ce blog le savent, si je ne parle pas de leadership et de branding, il y a de fortes chances que je parle de mon amour du padel. Je joue au padel trois à quatre fois par semaine et j’ai lancé un podcast en 2023 (en anglais: The Joy of Padel). Je suis un toxicomane reconnu du padel. J’ai écrit précédemment sur les 5 raisons pour lesquelles vous tomberez amoureux du padel. Voici maintenant une liste de dix raisons moins évidentes pour lesquelles le padel est un sport si formidable.

1/ Facile à jouer. Pour les personnes de tous âges et de tous niveaux, il est si facile de commencer et de se sentir satisfait de ses réalisations. Pourtant, il convient de noter qu’il est difficile – voire vraiment difficile – de devenir bon. Et en cela, c’est aussi amusant parce qu’on peut vraiment grandir.

2/ Dimensions plus petites. Plus de 80 % du jeu se déroule dans un espace d’environ 49 m2 (7×7) allant jusqu’à 63 m2, bien que les dimensions du terrain de padel soient de 20m x 10 m. Cela signifie qu’il est plus facile pour les joueurs plus âgés ou moins mobiles de se déplacer par rapport au tennis là où peut-être 80 % du jeu se déroule dans un espace de 72 m2 (9×8) à 80 m2 (c’est-à-dire >50 % plus grand). Et encore, cela peut aller jusqu’à 90m2 comme lors du match Federer-Murray (voir ci-dessous). Cette différence de taille rend le terrain du padel moins intimidant ; et la hauteur du filet est plus adaptée aux enfants que celle du tennis.

3/ Au padel, la puissance peut être contrée (jusqu’à un certain point) par la ruse et l’anticipation. En d’autres termes, la puissance ne fait pas tout ! Cela peut permettre à certains joueurs plus âgés et plus lents de rivaliser efficacement avec des joueurs plus jeunes et plus puissants.

4/ La joie. On a tendance à jouer au padel avec le sourire. Et 99 % du temps, vous terminez avec un sourire de la taille d’une banane. C’est pour dire que c’est juste amusant à jouer. C’est faire de l’exercice sans penser que vous travaillez. Contrairement au tennis où on peut entendre l’effort si on se fie aux grognements et gémissements des joueurs sur le terrain. Pour les anglophones, vous pourrez poursuivre le joie hors du terrain en écoutant mon podcast The Joy of Padel.

5/ Entouré de murs. Grâce aux murs, il est facile de garder les balles à portée de main après la fin du point. Il n’est pas nécessaire de se promener sur le terrain pour ramasser les balles, car les murs empêchent les balles de voyager loin. En conséquence, pendant environ 80 % du temps que vous êtes sur le terrain, vous jouez des points. Certes, lorsque vous jouez avec de bons joueurs, ils peuvent faire rebondir le ballon hors du terrain (comment on dit en espagnol : “por tres” ou “por quatro”). Mais, quand on joue avec de bons joueurs, les points durent souvent plus longtemps (…jusqu’à une minute !), c’est donc généralement un répit bienvenu pour aller chercher le ballon.

6/ Petite raquette. La batte (alias raquette), qui mesure environ 46 cm x 10 cm x 4 cm, tient dans votre valise à main, elle est donc très pratique pour voyager ! « Ayez padel et voyagez » j’aime dire.

7/ Lien social. Sur le terrain, vous vous connectez avec tous les joueurs. Le terrain étant petit, il est très facile de se parler pendant le match. D’ailleurs, il est même conseillé — si vous voulez devenir bon — de discuter PENDANT le point avec votre partenaire, non pas des projets sociaux de la soirée, mais par exemple de l’endroit où se trouvent les adversaires ! Il n’est pas rare que les quatre joueurs discutent et célèbrent des points exceptionnels, quel que soit l’équipe qui a remporté le point.

8/ Les gauchers sont prisés. Contrairement à la réputation « sinistre » des gauchers, le padel est TRÈS accueillant envers les joueurs gauchers. Le joueur gaucher joue toujours à droite (et le partenaire droitier à gauche). Étant donné qu’environ 3 tirs sur 4 sont visés dans les entrailles (au milieu) du terrain, cela signifie que c’est sur les coups droits des deux joueurs. Bien sûr, il arrive parfois que deux gauchers doivent jouer l’un contre l’autre, mais ce n’est pas fréquent. Les bons joueurs gauchers sont une denrée rare. De temps en temps, je vois des gauchers (généralement débutants) jouer à gauche avec la raison : je ne retourne pas bien le service avec le revers. Mais c’est une raison plutôt idiote. Si le retour est évidemment un tir important, il ne concerne qu’un point sur 4 dans un match (en supposant que chaque service soit contre le mur). Les joueurs astucieux comprendront cela et serviront sur le revers dans tous les cas (c’est-à-dire au milieu). Et pour 100% de tous les points, y compris après le retour du gaucher en jouant à gauche, cette équipe sera désavantagée avec les deux joueurs face au revers au milieu. P.S. J’ai constaté qu’en août 2023, dans le top 100 des joueurs du circuit, il y avait 17 gauchers et 9 pros gauchères (source)…. ce qui signifierait que du côté des hommes uniquement, il y a un avantage supérieur à la moyenne, basé sur une population de 8 à 12 % de gauchers en moyenne. Au jour d’aujourd’hui le numéro un et des hommes (Artur Coello) et des femmes (Paula Josémaria) sont gauchers. Voici une liste des gauchers (« zurdos ») pros qui ont un compte sur X/Twitter.

9/ Plasticité du cerveau. Pour la plupart des joueurs venant d’autres sports, le Padel nécessite un recâblage. Si vous êtes curieux et/ou aimez les défis, le padel est un casse-tête, surtout pour ceux qui viennent des sports tels que le tennis ou le squash. Le padel semble facile au départ (voir point 1), mais il est en réalité très différent dans les détails du tennis, du squash, du badminton ou du jeu de paume, etc. Ainsi, les joueurs de tennis aguerris qui, certes, ont une grande coordination œil-main et un avantage au filet, devront désapprendre certaines de leurs habitudes, comme la demi-volée – ou pire, la volée – depuis le fond du court, de tenter le coup gagnant sur chaque balle, ou le gros smash sur chaque lob… Même pour les joueurs de squash, les corners et les murs se jouent différemment.

10/ Vacances. Le jeu est un délice lorsqu’il est joué dans des climats plus chauds, c’est donc une destination de vacances naturelle. Des pays comme l’Espagne, l’Italie et le Portugal disposent d’un nombre important de clubs et de terrains de padel. Le Moyen-Orient (Dubaï, Koweït, Qatar…) connaît une présence grandissante dans le padel. Et en hiver, vous pouvez toujours partir dans l’hémisphère sud : Argentine, Brésil, Uruguay, Chili. À défaut, vous disposez de nombreux courts couverts dans les pays scandinaves invitants.

Si vous avez d’autres raisons non évidentes d’aimer le padel, partagez-les !

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Cet article est apparu en version anglaise ici.

Top 10 des raisons moins qu’évidentes pour lesquelles le padel est un sport fantastique !

Si je ne suis pas en train de parler du leadership et de branding, il y a de fortes chances que je suis en train de jouer ou écrire sur mon amour du sport : le padel. Je joue au padel trois à quatre fois par semaine et j’ai lancé un podcast cette année en anglais (The Joy of Padel). Je suis un addict avéré du padel. J’ai écrit avant sur les 5 raisons pour lesquelles vous tomberez amoureux du padel. Voici maintenant une liste, avec un coup de chapeau à Rohit Bhargava (auteur de The Ten Non-Obvious Mega Trends et qui a participé à mon podcast en V.O.) de dix raisons moins évidentes pour lesquelles le padel est un sport si formidable.

  1. Facile à jouer. Pour les personnes de tous âges et de tous niveaux, il est si facile de commencer et de se sentir satisfait de ses réalisations. Pourtant, il convient de noter qu’il est difficile, voire sacrément difficile, de devenir bon. Et en cela, c’est aussi amusant parce qu’on peut vraiment grandir, malgré l’âge.
  2. Dimensions plus petites. Plus de 80 % du jeu se déroule dans un espace d’environ 49 m2 (7×7) allant jusqu’à 63 m2, bien que les dimensions du terrain de padel complet soient de 20 mx 10 m. Cela signifie qu’il est plus facile pour les joueurs plus âgés ou moins mobiles de se déplacer par rapport au tennis où environ 80 % du jeu se déroule dans un espace de 72 m2 (9×8) à 80 m2 (c’est-à-dire un espace >50 % plus grand que le padel), mais cela peut aller jusqu’à plus de 90 m2, comme lors du match Federer-Murray (voir ci-dessous). Cette différence de taille rend le terrain moins intimidant et la hauteur du filet est plus adaptée aux enfants que celle du tennis sur gazon.
  1. Au padel, la puissance peut être contré (jusqu’à un certain point) par la ruse et l’anticipation. En d’autres termes, la puissance ne fait pas tout ! Cela peut permettre à certains joueurs plus âgés et plus lents de rivaliser efficacement avec des joueurs plus jeunes et plus puissants.
  2. La joie. On a tendance à jouer au padel avec le sourire. Et 99 % du temps, vous terminez avec un sourire de la taille d’une banane. C’est pour dire que c’est juste un plaisir à jouer. C’est de l’exercice sans penser que vous travaillez. C’est du combat avec le bon esprit. Contrairement au tennis, c’est généralement mieux de ne pas être trop crispé.
  3. Entouré de murs. Grâce aux parois, il est facile de garder les balles à portée de main après la fin du point. Vous ne perdez pas de temps à ramasser les balles. En conséquence, pendant environ 80 % du temps que vous êtes sur le terrain, vous jouez des points car la balle n’est jamais loin. Certes, lorsque vous jouez avec de bons joueurs, ils peuvent faire sortir la balle « por 3 » ou « por 4 » hors du terrain. Mais, qu’on joue avec les bons joueurs les points s’allongent, et c’est généralement un répit bienvenu que d’aller chercher la balle.
  4. Taille de la raquette. La raquette, qui mesure environ 46 cm x 10 cm x 4 cm, tient dans votre valise à main. Elle est donc très pratique pour voyager ! Voyageons toujours avec sa raquette !
  5. Lien social. Sur le terrain, vous vous connectez avec tous les joueurs. Le terrain étant petit, il est très facile de se parler pendant le match. D’ailleurs, il est même conseillé — si vous voulez devenir bon — de discuter PENDANT le point avec votre partenaire, non pas des projets sociaux de la soirée, mais de l’endroit où se trouvent les adversaires, etc. ! Il n’est pas rare que les quatre joueurs discutent et célèbrent des points exceptionnels, quel que soit celui qui a remporté le point.
  6. Les gauchers* sont prisés. Contrairement à la réputation ‘sinistre’ des gauchers, le padel est TRÈS accueillant envers les joueurs gauchers. Le joueur gaucher joue toujours à droite et le partenaire droitier à gauche. Étant donné qu’environ 3 coups sur 4 sont tirés dans les entrailles (au milieu) du terrain, cela signifie que c’est sur les coups droits des deux joueurs. Bien sûr, il arrive parfois que deux gauchers doivent jouer l’un contre l’autre, mais c’est rare. Les bons joueurs gauchers sont une denrée rare. De temps en temps, je vois des gauchers (généralement débutants) jouer à gauche en explicant : « je ne retourne pas bien avec le revers. » Mais c’est une raison plutôt idiote. Si le retour est évidemment un tir important, il ne concerne que 1 point sur 4 (en supposant que chaque service soit contre le mur). Les joueurs intelligents comprendront cela et serviront sur le revers dans tous les cas (c’est-à-dire au milieu). Et pour 100% de tous les points, y compris après le retour du gaucher en jouant à gauche, cette équipe sera désavantagée avec les deux joueurs face au revers au milieu.
  7. Plasticité du cerveau. Le padel nécessite un recâblage du cerveau. Si vous êtes curieux et/ou aimez les défis, le padel est un casse-tête fascinant, surtout pour ceux qui viennent d’autres sports de raquette. Le padel semble facile au départ (voir point 1), mais il est en réalité très différent dans les détails du tennis, du squash, du badminton ou du jeu de paume, etc. Ainsi, les joueurs de tennis aguerris qui, certes, ont une grande coordination œil-main et un avantage au filet, devront désapprendre certaines de leurs habitudes, comme la demi-volée ou pire, la volée, depuis le fond du terrain, l’envie de tenter le kill sur chaque balle, ou le gros smash sur chaque lob… Même pour les joueurs de squash, les coins et les murs jouent différemment.
  8. Les vacances. Le jeu est un délice lorsqu’il est joué dans des climats plus chauds, c’est donc une destination de vacances naturelle. Des pays comme l’Espagne, l’Italie et le Portugal disposent d’un nombre important de clubs et de courts de padel. Le Moyen-Orient (Dubaï, Koweït, Qatar…) connaît une présence croissante dans le padel. Et en hiver, vous pouvez toujours partir dans l’hémisphère sud : Argentine, Brésil, Uruguay, Chili. À défaut, vous disposez de nombreux courts couverts dans les pays scandinaves accueillants.

Du point de vue d’un club, il existe également de nombreuses bonnes raisons d’installer des courts de padel. Mais ça, c’est pour un autre post. Si vous avez d’autres raisons non évidentes d’aimer le padel, merci de les partager !

*Comme j’ai deux enfants gauchers, je peux être partial !

Ce Que Nous Pouvons Apprendre en Discutant avec un Arbre avec Auteur et Conférencier Hervé Franceschi (MDF143)

Minter Dialogue avec Hervé Franceschi

Hervé Franceschi est un ancien sportif, préparateur mental, entrepreneur, auteur et conférencier. Son souhait est de permettre, à tous et un chacun, de vivre en harmonie avec la Nature et de se reconnecter à elle en expérimentant la Joie et son Leadership Naturel. En 2020, il a publié son livre « 4 Saisons pour trouver sa place dans ce monde, » duquel nous avons discuté dans l’épisode 111. Dans ce nouvel épisode avec Hervé, nous parlons des conversations qu’il entretient avec la nature, et plus particulièrement avec des arbres. Comment appréhender et entrer en conversation avec un arbre. Que nous disent les arbres ? Quels enseignements on peut en gagner ? Une discussion délicieuse.

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La montée en puissance du padel chez Casapadel à Paris avec le directeur David Carmona (MDF137)

Minter Dialogue avec David Carmona

David Carmona est directeur du centre Casapadel à Paris. Ouvert depuis juillet 2017, Casapadel est un centre de vie sportif à l’intérieur, centré sur le padel tennis, qui se trouve à St Denis au nord de Paris et qui est le club de padel le plus grand sur l’Ile de France. Ils ont douze terrains et un espace restaurant aux accents ibériques (y inclus le barman, el jamón, du Manchego et de la bierre espagnole). Dans cet entretien, nous discutons du parcours de Dav et son chemin au padel, l’historique et les évolutions de Casapadel, les clés de succès pour monter un club de padel de cette taille, y inclus la gestion de la communauté.

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Entretien avec un entrepreneur et patron humain, Denis Adjedje, PDG et fondateur d’AdGENCY Experts (MDF130)

Minter Dialogue avec Denis Adjedje

Denis Adjedje est fondateur et PDG d’AdGENCY Experts, l’agence conseil en choix d’experts, speakers et conférenciers. Avec 32 ans d’expérience, Denis est un entrepreneur dans l’âme qui courtoit et accompagne les dirigeants des plus grandes entreprises de France. Un passionné de rugby et un leader humain, nous discutons de son voyage d’entrepreneur, les principes et la valeur ajoutée de son agence, comment le métier de speaker/conférencier a évolué, les demandes actuels des clients des grands groupes, l’enjeu des réunions hybrides (en réel et à distance) et bien d’autres sujets.

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Le Luxe, son Marketing et ses Tendances, avec Alexandre Tchetverikov, Président chez LVMH Russie (MDF125)

Minter Dialogue avec Alexandre Tchetverikov

Alexandre Tchetverikov est Vice Président Exécutif du Groupe LVMH en Russie, et DG de LVMH Parfums & Cosmétiques et Parfums Christian Dior (Russie & CEI). Dans cette conversation, nous discutons de sa passion pour le rugby, l’évolution du luxe et les tendances à venir, le marketing du luxe, la présence du luxe en ligne ainsi que l’importance de la raison d’être dans ce secteur.

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Les Valeurs, Le Leadership et Les Médias avec le rugbyman d’exception, Denis Charvet (MDF118)

Minter Dialogue avec Denis Charvet

Denis Charvet, le joueur de rugby d’exception sélectionné 23 fois pour l’équipe de France, a joué pour son pays au final de la Coupe du Monde en 1987 et a été capitaine des Barbarians français. Après sa carrière sur le terrain, il devient consultant et commentateur régulier à la télévision (France2) et la radio (notamment RMC). Il a aussi poursuivi une carrière d’acteur au cinéma ayant eu, entre autres, un rôle dans « La Belle Histoire » de Claude Lelouche. Maintenant, il est producteur de film. Enfin, il a écrit trois livres, dont « La Mort Debout » (2008), « La Dernière Passe » (2015) et « Balle de Match » (2019). On y discute des valeurs du rugby, sa carrière, le leadership sur le terrain et dans l’entreprise, son experience sur le grand écran, l’évolution des médias et comment gérer une réputation en ligne en tant que figure publique.

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La Mise en Movement d’une Equipe Performante avec Jean-Charles Trouabal (MDF109)

Minter Dialogue avec Jean-Charles Trouabal

Jean-Charles Trouabal, ex recordman du Monde de Relais – Conférencier et Directeur Associé de Smart’n’Sport, un cabinet qui crée sur-mesure des expériences collectives intégrant le mouvement et le plaisir. Dans cet entretien nous discutons de son parcours remarquable, les elements qui ont contribué à son succès, comment créer une équipe sur-performante, ainsi que ses discours et comment il exerce le métier de conférencier.

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Revivre la course 4x100m record du monde en 1990 où Jean-Charles, en compagnie de Max Morinière, Daniel Sangouma et Bruno Marie-Rose battent les anglais et le record détenu par les américains depuis 30 ans.

Pour joindre Jean-Charles Trouabal

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