Jean-Joël Huber, précédemment PDG, Chairman et co-propriétaire de Movitex Sharing, gérant les marques de mode, Daxon et Balsamiq, s’est lancé dans une nouvelle aventure stimulante: Les Éditions du Brigadier. Cet éditeur cherche à faire découvrir aux lecteurs francophones des auteurs et pièces qui ont du succès dans leur territoire linguistique mais qui sont largement ignorés en France. Ils assument un rôle de défricheur et de passeur de cultures. Nous discutons de cette aventure, le sens, les choix d’oeuvres et les enjeux de la traduction, comment il navigue le marketing et la distribution, ainsi que les enjeux du leadership aujourd’hui.
Dans ma jeunesse, j’ai eu la chance de découvrir la Cantique de Jean Racine, Op. 11, par Gabriel Fauré, quand je l’ai chanté dans le chœur de mon école à l’âge de 16 ans. C’est une pièce sublime. Ça élève l’esprit. Et presque 50 ans plus tard, je reviens à apprécier le verbe mais dans un tout autre contexte. Je vous invite de l’écouter ici :
Dans beaucoup d’écoles, le sujet de l’orthographe et la grammaire est bien épineux. Qu’importe d’écrire sans faute, demandent certains, en vantant les plaisirs des vidéos, la variété des émojis et des émoticons et le déferlement des images. Avec l’âge, on pourrait imaginer que c’est une pensée arrière garde que de vouloir rester vigilant sur l’orthographe. On pourrait en effet me traiter de traditionaliste, à vouloir conserver les dictées, le vouvoiement et le subjonctif. Mais, le fait est que beaucoup de notre vie moderne — qui concerne donc les jeunes générations — est soutenu par le mot. Ce n’est pas sans ironie que je constate que Fauré n’avait que 19 ans quand il a écrit cette œuvre magnifique.
Mais pourquoi compte-t-il tant le mot (et l’orthographe) aujourd’hui ?
Autant je n’étais pas un étudiant hautement doué à faire les dictées avec mon français approximatif dans ma jeunesse, autant j’ai toujours apprécié une belle écriture. Après tout, ma matière principale à l’université était la Littérature. Mais aujourd’hui, sans rentrer dans les polémiques du genre des genres ou la beauté des irrégularités, le pouvoir du mot reprend le poil de la bête. A l’instar du film « Le Brio, » (titre raté, je trouve), réalisé par Yvan Attal et avec Daniel Auteuil dans le rôle principal de Professeur Pierre Mazard, on voit un traitement sensible et sensé sur le pouvoir du mot. Comme le dit Serge Gainsbourg dans les premiers clichés du film, « ce sont les mots qui véhiculent l’idée et non pas l’idée qui véhicule le mot. » Dans un monde où on est en train de neutraliser le genre, de censurer des thèmes entiers et de se contenter d’une communication dépourvue de profondeur — avec en parallèle ou peut-être en conséquence des problèmes de santé mentale accrus — nous vivons une période de crise de sens. Et quoi de plus ironique que le manque de sens dans nos mots.
Les mots sont encore la base de la technologie moderne…
Malgré la pléthore de vidéos existantes et qui sont téléchargées à chaque minute, elles doivent passer par un codage écrit en mots et qui ont besoin d’être taguées et transcrites par du texte pour être répertoriées sur l’internet. Comme tout programmeur le sait, le code doit être précis. Il ne déroge pas de la ligne droite. Quand on briefe une agence ou donne des instructions, les mots choisis indiquent le sens. L’articulation d’un brief bien écrit est fondamentale pour le succès de la création. Gainsbourg l’a dit vrai. Dans une entreprise, on sait combien la communication est clé. C’est l’élément vital d’une organisation, que ça soit une ONG, les militaires ou une entreprise à but lucratif. La communication passe par les mots, tout comme une culture est formée par son langage, ses rites et ses comportements. Le progrès de notre civilisation repose sur l’intelligence – et la compréhension mutuelle – de notre langue. Et avec l’artifice de l’intelligence créé par les machines, nous pouvons sûrement observer à quel point le sens du mot est au cœur de l’IA. Conservons alors la valeur et le poids du mot juste.
Laure Vidal de Saintignon est une entrepreneure d’impact, fondatrice de Winning Better (Gagner Mieux), hôtesse du podcast Business4Good, et cofondatrice et présidente de Z Code pour l’emploi. Elle est passionnée par un développement durable pour tous. Par ailleurs, elle joue à un grand niveau au tennis étant classée à l’ITF Masters #140 au monde des femmes de plus de 40 ans. Dans cet entretien, nous parlons de son projet bénévole pour aider à former et insérer le plus grand nombre aux métiers du numérique. Nous discutons de son travail, notamment dans le secteur de la beauté et de la mode, de faire fructifier ensemble le développement durable, l’inclusion et le profit. Nous parlons de leadership, l’esprit de gagner et bien plus.
Shanty Baehrel est une femme entrepreneur qui a réussi a monté une entreprise par conviction, improvisation, détermination, et créativité tout en intégrant sa personnalité. Créé en 2013, Shanty Biscuits produit des biscuits de qualité sur lesquels on peut avoir incrusté des messages personnalisés. En 2018, elle a été discernée le Prix Clémentine au Business Awards Veuve Clicquot. Dernièrement, Shanty a écrit le livre: « La Vraie Histoire de Shanty Biscuits, » un récit convaincant et émouvant de comment elle y est arrivée. Dans cette conversation, nous discutons de son parcours remarquable, comment créer sa voix, comment profiter des réseaux sociaux, la notion de la raison d’être, et on déballe les failles, les forces et les pensées philosophiques de Shanty. Vous pouvez découvrir l’histoire totale dans son livre, « La Vraie Histoire de Shanty Biscuits » aux Editions Eyrolles.
Guillermo di Bisotto est consultant en développement commercial & marketing, créateur du cycle de formation « La vente puissance TOI » et auteur aux éditions Eyrolles de « C’est où qu’on signe ? L’art de traiter les objections. » Dans cet entretien, nous discutons de sa carrière et son chemin pour devenir l’expert commercial. On discute également de la musique et la vie, notamment de comment il a tourné son accident de voiture en opportunité. De quoi se régaler et rajouter de la perspective dans nos propres chemins.
Alice Vachet est podcaster de L’Empreinte, speaker et animatrice influente sur les medias sociaux, l’influence et le branding. Dans cette épisode, Alice nous parle de personal branding, son podcast, la quête du sens, et comment les marques et les gérants pourraient mieux s’y prendre sur les réseaux sociaux, par exemple avec les influenceurs.
Ceci est basé sur un discours livré aux Anciens (ou Alumni) de L’Oreal, lors d’un petit déjeuner à Paris récemment. Il s’agit de ma vision de la digitalisation des dirigeants : pourquoi et comment un dirigeant peut devenir un exécutif digital.
Ces jours-ci, beaucoup de dirigeants s’accordent tous à dire :
il faut aller vite vers le digital… que le digital est très stratégique. »
« Ecoutez-moi les gars, c’est stratégique ! «
Les Excuses
Mais quand il s’agit eux-mêmes de se mettre au digital (blogger, tweeter…), ils se contentent d’une liste d’excuses telles que : Continuer la lecture →
Pour des entreprises, par exemple basées en France, qui souhaiteraient aborder le marché Etats-Unis et Canada, il va de soit qu’une stratégie digitale sera nécessaire.
Quand bien même le marché nord-américain est grand et l’Internet permet d’être présent partout, offrant plein d’opportunités, les concurrents risquent d’être déjà présents. Ainsi, l’utilisation des réseaux sociaux représente un moyen puissant mais qui devient de plus en plus encombré et cher à investir.
To win, the chances are that you now have to pay to play
Un grand choix de reseaux sociaux aux Etats-Unis
Les reseaux sociaux – une strategie payante
Dans le contexte actuel, avec la présence forte des marques et des modèles économiques des plateformes de réseaux sociaux qui recherchent constamment le chiffre d’affaire, il devient indispensable de combiner une approche organique (i.e. gratuit) avec une approche payante. L’investissement sera en trois zones:
le temps (et la nécessité d’avoir quelqu’un adapté pour le marché)
les outils de « marketing automation » pour faciliter la gestion et mesurer les opérations
la publicité ou autres moyens payants de faire sortir du lot ses activités
Trois recommandations
Pour une entreprise qui veut aborder ce grand marché sur les réseaux sociaux, j’ai trois recommandations :
Commencer avec un objectif clair et précis pour bien dimensionner l’activité. Non seuelement, les réseaux sociaux ne sont pas bons à tout faire, l.
Investir du temps en amont pour investiguer où vos cibles se réunissent sur les réseaux. Il s’agit de comprendre au mieux le ton de la conversation, leurs exigences et les concurrents.
Expérimenter et mesurer vos activités en analysant ce qui marche en fonction de vos objectifs et de la cible.
Enfin, je déconseille d’approcher l’Amérique du Nord à petit bras. Mieux vaut vous lancer en vous donnant les moyens sur la durée, sinon la déception est au rendez-vous.
Cet entretien est avec Christian Menez, Directeur de Marketing Services chez Sony Music en France. Dans cet entretien, nous parlons du marketing digital dans une industrie qui a pris le digital en plein fouet. On discute des tendances dans la musique, l’état de la technique et comment Sony travaille le digital pour aider à promouvoir leurs artistes. Un homme passionné sur un créneau passionnant.
Vous pouvez vous abonner au podcast Minter Dialogue ici par iTunes.
Alors que je suis un grand fan d’Air France, je suis perplexe au sujet de leur campagne de communication HOP, leur compagnie dite régionale, résultat de l’intégration de Brit Air, Regional et Airlinair. Pour justifier le nom du la société, le communiqué de presse explique: HOP « un nom simple et efficace, synonyme de mobilité et d’action. » Selon mon point de vue, c’est surtout un exercise « low cost ».
Je pense en particulier que le choix de leur campagne publicitaire est bas de gamme, ci-dessous dans 20 Minutes d’aujourd’hui.
HOP sur 20 MINUTES du 8 février – 4e page de couv
Vous ne trouvez rien de dérangeant dans cette publicité? Regardons de plus près l’image ci-dessous.
Je pense à l’enfant seul avec les parent qui semblent lui dire au revoir. Je pense à l’avion en plastique, avec des ailes réduites. Je pense que la grand-mère de l’autre coté a l’air soucieuse. En tout cas, pas de quoi me rassurer. Si les coût de production de la publicité sont « sous contrôle », sans mannequins à payer, le résultat me parait cheap et peu comfortable.
L’air de communauté
La bonne nouvelle? Leur page Facebook a déjà gagné plus de 8,100 fans, et peut se féliciter d’un taux d’engagement bien amorcé (avec plus de 5K « talking about » Hop). Donc, Hop est prometteur sur ce champ-là. Leur compte Twitter est pour l’instant moins robuste avec > 400 followers. Leur équipe (agence?) de marketing digital ou social media a l’air de bien fonctionner. Mais, pour le marketing traditionnel, je reste sur ma faim.