Laure Vidal de Saintignon est une entrepreneure d’impact, fondatrice de Winning Better (Gagner Mieux), hôtesse du podcast Business4Good, et cofondatrice et présidente de Z Code pour l’emploi. Elle est passionnée par un développement durable pour tous. Par ailleurs, elle joue à un grand niveau au tennis étant classée à l’ITF Masters #140 au monde des femmes de plus de 40 ans. Dans cet entretien, nous parlons de son projet bénévole pour aider à former et insérer le plus grand nombre aux métiers du numérique. Nous discutons de son travail, notamment dans le secteur de la beauté et de la mode, de faire fructifier ensemble le développement durable, l’inclusion et le profit. Nous parlons de leadership, l’esprit de gagner et bien plus.
Michel Ktitareff est installé dans la Silicon Valley depuis 1992, initialement pour lancer des newsletters de veille technologique à destination des dirigeants d’entreprises françaises et de collectivités locales. Son newsletter High Tech News a été publié de 1992 à 2005. Michel est correspondant du journal Les Echos depuis 1993 et il a plus de 2000 articles publiés à son titre à ce jour. Il est auteur du livre : « Révolution Verte : Enquête dans la Silicon Valley », par DUNOD, en Octobre 2009, avec un préface écrit par Nathalie Kosciusko-Morizet (l’ex Secretaire d’Etat au Numérique, désormais, la Ministère de l’Ecologie (en remplacement de JL Borloo).
En écoutant encore les mauvaises nouvelles de la Louisiane et le catastrophe dans le Golfe de Mexique (appartenant à British Petroleum), j’ai appris que les salons de coiffure aux Etats-Unis se mobilisent. Les salons de coiffures en fait récupèrent les cheveux coupés pour faire des tampons contre le déversement de pétrole. C’est organisé par Matter of Trust, une organisation à but non lucratif, qui fabrique et déploie des coussins de cheveux. L’astuce: vous remplissez un bas en nylon de cheveux et les cheveux vont naturellement absorber le pétrole. Un kilo de cheveux absorbe presque deux litres de pétrole! Et un salon moyen peut collecter environ un kilo de cheveux tous les 2 jours. Continuer la lecture →
J’ai découvert chez Awakit un excellent plan pour commander à manger: Déjeuner Livré. Vous pouvez commander directement en ligne, par téléphone (01 49 18 38 47) ou par mail. Avec un choix de plats entre 21-34€ TTC, Déjeuner Livré (DL) propose un service et repas éthique et écologique. Les recettes comprennent des produits issus de l’agriculture biologique et du commerce équitable. Les portions ont des proportions justes et saines, y compris le petit pain bio. Côté emballage, Déjeuner Livré vous aide à réduire votre empreinte écologique en utilisant des matériaux recyclables, biodégradables ou réutilisables. La société DL s’occupe de réutiliser les articles qui ont été soigneusement mis sur le côté par l’équipe.
Le carton contient également des conseils pour poursuivre les bons gestes écolos:
Je me déplace en ville à vélo
Moins cher que la voiture, c’est plus rapide aux heures de pointe. Je me maintiens en forme et je prends l’air. Chauffage et Climatisation Je vérifie que la température n’excède jamais 19 C°. Pour la climatisation, je mets une bouteille d’eau glacée devant mon ventilateur.
L’Electricité
Je n’oublie pas de mettre mon ordinateur et mon imprimante en veille dès que je quitte mon poste plus d’1/2 heure. Les Boissons J’évite les gobelets en plastique en utilisant une tasse ou un verre. Je privilégie l’eau du robinet pour limiter l’achat de bouteilles d’eau. Le Déjeuner Je privilégie les produits locaux ou de saisons ainsi que les produits issus de l’agriculture biologique et du commerce équitable. Les Déchets Je trie mes déchets selon les containers en place (papier, plastique, verre). Je remets les cartouches d’encre à des organismes spécialiséscar elles seront reconditionnées avec les mêmes performances qu’un produit neuf. L’impression Je limite les impressions papier et les photocopies et j’utilise le mode recto/verso ainsi que l’option noir et blanc dès que possible. Je pense aussi à récupérer les impressions recto comme papier de brouillon. Le transport Je préfère les transports en commun à la voiture. Je limite mes déplacements (et je gagne du temps !). Les Fournitures Je privilégie l’achat de fournitures intégrant des critères environnementaux. J’utilise du papier recyclé non blanchi au chlore.
Un concept intègre, un repas qui plait et une sensation de bien être garantie pour un prix raisonnable!
Mon intérêt pour le Vélib m’amène à poster ce billet sur une publicité que j’ai repérée dans la rue hier soir. La Mairie de Paris affiche le niveau de vandalisme contre les vélibs, avec le texte suivant:
« Casser un Vélib, c’est facil. Il ne peut pas se défendre. 16,000 vélibs vandalisés. 8,000 disparus. Vélib est à vous, protégez-le! »
C’est un pauvre résultat pour Paris. Et malheureusement, je ne vois pas comment cette publicité va avoir un impact sur ceux qui vandalisent. Comme l’image l’indique, ceux-la sont le diable… Est-ce que l’idée est que les concitoyens défendent le vélib contre les vandales? Ca me parait pas réaliste.
Le taxi par moto connaît un succès fulgurant. Une combinaison de (1) efficacité et gain de temps, de part le fait que le bouchon est neutralisé; (2) le coté écolo, car moins polluant, surtout si le moto est électrique, ce qui n’est pas en fait le cas pour motocab, par exemple; (3) un prix fixe; (4) moins grognant qu’un taxi car le chauffeur a moins à se taper les embouteillages, donc la course est plus agréable, hormis dans la grosse pluie, et encore…car les bouchons dans la pluie s’accentuent, donc un gain de temps supplémentaire. Qui plus est, dans une journée de grève, le moto est une bénédiction.
En 2009, il est prévu de règlementer ce marché ascendant et fort éclaté; il y a désormais en France 95 sociétés pour un flotte de 350 véhicules, selon l’article « Motocab veut profiter du virage règlementaire du transport à moto, » dans La Tribune du 5 fév 2009. La société Motocab, quotté en bourse depuis juillet 2007, a fait tout naturellement une hausse de chiffre de 40% en 2008 (sur une petite base quand même). Sur leur site, ils affichent qu’ils ont (à ce jour) 3,237,263 kilomètres parcourus et 122,336 transferts effectués depuis 2001. Ils ont un booking en ligne (je ne l’ai pas encore essayé) et ils ont même leur site en anglais aussi.
ÉNERGIE VERTE: Dans un article dans La Tribune, « Les Français prêts à payer l’énergie verte plus chère » (15 janvier 2009), ils écrivent que, dans une étude menée par Accenture* en France, 59% des Français sont prêts à payer 10% plus cher (au moins) pour une énergie plus propre. IBM a fait une étude similaire il y a un an où 66% des consommateurs ont déclaré la même intention (pas sûr sur cette étude d’IBM si ce n’est que pour la France). Alors que ce ne sont que des intentions, ça montre bien que le marché français est en évolution vis-à-vis la question du développement durable. Sur le choix de fournisseurs d’électricité en revanche, le Français ne perçoit pas de grande différence dans l’offre, par rapport à celui qui va l’aider à mieux gérer sa consommation et à réduire ses émissions. Selon l’étude, 80% des Français jugent l’offre, « en matière de lutte contre le changement climatique » par les fournisseurs semblable.
PRODUCTION NATIONALE: Sur un sujet lié, je note que la production d’électricité en France est restée stable (+0,8%) en 2008 avec 76% faite par le nucléaire (-0.1%) et maintenant avec 1% faite par l’éolien (atteignant 1% pour la première fois, en hausse de +37%).
MARCHE DE L’EXPORT: Pour parler d’un marché que je ne connaissais pas de tout, j’ai appris que la France est un grand exportateur d’électricité de 55,5 tetrawattheure (TWh) grâce à son prix compétitif avec la source nucléaire. Ces chiffres sont tout à fait inimaginable et incompréhensible pour un homme laïc comme moi. Mais, l’exportation d’électricité était -16% sur 2007 et -25% versus 2002. Les taux de baisse je comprends… Visiblement, c‘est tout un autre business potentiellement en crise. __________________
Avec la crise on parle (et, du moins, on fait) moins de développement durable dans la presse et dans le contexte du travail… du développement flexible me paraît peut-être plus juste. Pourtant, le développement durable est un moyen formidable pour donner du sens à son travail dans un monde où on n’en voit pas tous les jours, de chercher des économies tout en faisant du bien à l’environnement du travail et à l’environnement, tout court.
Cependant, dans l’alignée d’un presqu’île (un mot que j’ai appris cet été pendant les vacances en Bretagne), je pensais au concept de presqu’équitable, pour ceux qui veulent faire du commerce équitable ou être développement durable, mais qui ne sont pas tout à fait là. C’est peut-être plus dans l’air du temps ces jours-ci. Plus loin, je songe à la presséquitable, un journal qui est juste et dédié au développement durable et au commerce équitable.
Est-ce que vous allez faire plus ou moins d’actions développement durable dans la nouvelle année?
Un plateau-débat animé par Nicolas Doze, ce débat transmis en direct sur BFM, avait un panel composant la Ministre, Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet (suivre sur wikio) le comédien Marc Jolivet, Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue de la protection des animaux, et Hervé Le Treut, directeur du Laboratoire de météorologie dynamique du CNRS. Un bon spectre d’intervenants en qualité de pointure ainsi que façon de se présenter. Deux grands points que j’ai retenus:
* Arrêter de considérer le développement durable comme étant que négatif, pénalisant. Le bonus-malus sur les voitures récompense l’acte positif.
* La Grenelle de l’Environnement a véritablement permis d’ouvrir le débat Développement Durable sur tous les champs — alors qu’avant c’était un sujet réservé aux happy few.
Tout ça s’est passé avec la plus grande rapidité et humour. Un bon moment collectif pour parler d’amener à bien le sujet de l’Environnement Durable.
Visite d’Aix-en-Provence et les Vélos en Libre Service
En visite éclair d’Aix-en-Provence, nous sommes allés traîner sur l’avenue principale, Cours Mirabeau, en regardant les brocantes (avec des prix tout à fait envolés). La grâce de cette ville, son architecture harmonieuse et travaillée et le temps ensoleillé (sans effet de mistral) séduisent. Nous avons déjeuné aux célèbre Deux Garçons (W Cities review), lieu créé dans l’année critique 1792, et qui a connu beaucoup de guerres et de visiteurs célèbres. Après la bombe mafieuse en 1988, l’intérieur a perdu de son charme. Enfin, c’est tout de même, un endroit mythique d’Aix. (Visiblement les Deux Garçons ont renoncé à leur site web.)
À noter que les deux villes du sud ont enclenché leur propre système de Vélib – vélo en libre service (VLS). À Marseille, on l’appelle Le Vélo (à gauche) et on leur plaint des grandes collines à monter. Avec ses 80 stations et 750 vélos, mine de rien, ça semble bien fonctionner.
À Aix-en-Provence, on l’appelle le V’Hello (à droite, avec un parc de 200 vélos), un joli jeu de mots, en honneur sans doute de leur trafic touristique (et anglophone).