Visite à Aix-en-Provence ; Comparaison de V’Hello et Vélo

Visite d’Aix-en-Provence et les Vélos en Libre Service

En visite éclair d’Aix-en-Provence, nous sommes allés traîner sur l’avenue principale, Cours Mirabeau, en regardant les brocantes (avec des prix tout à fait envolés). La grâce de cette ville, son architecture harmonieuse et travaillée et le temps ensoleillé (sans effet de mistral) séduisent. Nous avons déjeuné aux célèbre Deux Garçons (W Cities review), lieu créé dans l’année critique 1792, et qui a connu beVélo Libre Service à Marseilleaucoup de guerres et de visiteurs célèbres. Après la bombe mafieuse en 1988, l’intérieur a perdu de son charme. Enfin, c’est tout de même, un endroit mythique d’Aix. (Visiblement les Deux Garçons ont renoncé à leur site web.)

À noter que les deux villes du sud ont enclenché leur propre système de Vélib v'hello Velib a Aix-en-Provence– vélo en libre service (VLS). À Marseille, on l’appelle Le Vélo (à gauche) et on leur plaint des grandes collines à monter. Avec ses 80 stations et 750 vélos, mine de rien, ça semble bien fonctionner.

À Aix-en-Provence, on l’appelle le V’Hello (à droite, avec un parc de 200 vélos), un joli jeu de mots, en honneur sans doute de leur trafic touristique (et anglophone).

Visite de Marseille pour le 14 juillet 2008

Un weekend à Marseille pour fêter le 14 juillet 2008Notre Dame de la Garde a Marseille

Nous avons passé un long week-end à Marseille autour du 14 juillet avec notre amie Isabelle. En partant de Paris, on est arrivé à Marseille en 3 heures grâce au superbe TGV. Sur le chemin, on a eu de la pluie pendant les 2 premières heures du trajet; ensuite, le paysage a changé, la terre aride s’est manifestée et le soleil du sud nous a convié. Arrivés à Marseille à la gare Saint-Charles, nous étions accueillis par Isabelle qui nous fait une visite guidée avec une tournée pittoresque au bord de la mer (il semblait que le 8è arrondissement s’étalait pendant des kilomètres).

Notre premier dîner était au restaurant « Au bord de l’eau », au petit port de pêche, le Port de la Madrague Montredon, où nous nous sommes régalés avec un plat royal de poissons, accompagné par le rosé qui s’oblige.

Le lendemain, une visite du vieux port s’imposait. On a visité le Musée du Vieux Marseille, à la Maison Diamantée (2 rue de la Prison, 2e arr.). La particularité du bâtiment–classé monument historique en 1925–est qu’il a survécu à la destruction des vieux quartiers en 1943. On y voit une photo de la place totalement rasée hormis cet immeuble. Dans l’escalier, on trouve un plafond magnifique, sculpté en bois. Sinon, le musée se limite à de peu peintures et objets d’époque, y inclus une collection de santons (début XIXe siècle). À noter, cependant, l’exposition sur « La Prédication de Marie Madeleine » (vers 1513, attribuée à Antoine Ronzen) où ils présentent toutes les formes d’analyse scientifique possible d’une peinture, c’est-à-dire, le rayon X et divers scans, ce qui finit par remettre en cause l’attribution à Ronzen.

Le mistral nous a fait le plaisir de se pointer le samedi soir; le vent fort du Nord (provenant du Rhône) était victorieux sur le vent pluvieux de l’Est. Ainsi, nous avons connu la vie en ville avec le vent. Outre le fait que le mistral sèche le linge rapidement et fait emmêler les cheveux, on a pu constater que la présence du mistral change radicalement les activités. Néanmoins, malgré le vent, j’ai pu jouer une heure de tennis paisible avec le très sympathique, formateur et talentueux Olivier au Tennis Club de Marseille (le terrain était bien abrité).

Avant de quitter Marseille, nous avons fait une dernière escale au restaurant sur le vieux port, La Cuisine au Beurre. Nous étions tenté par la bouillabaisse (délicieuse), cependant, je vous mets en garde : à se méfier au moment de régler. Deux pastis supplémentaires sont apparus sur le compte, et un malheur semblable est arrivé aux marseillais à la table voisine. Autant dire, que le patron se fait un plaisir de voler tout le monde.

Tout de même, une visite très agréable. Et, un grand merci à Isabelle pour notre weekend de découverte.

Bilan du Velib à Paris en 2007

Avec l’arrivée du Vélib à Paris, il y a eu un cri d’appel de la part des vendeurs de bicyclette que la ville de Paris allait les mettre en faillite. Il s’avère que, au contraire, le Vélib a contribué à une augmentation nette des ventes de bicyclettes. C’est l’histoire dans Le Parisien du 16 juillet, 2008 dans l’article « Le grand retour de la petite reine. » En effet, les ventes de vélos de ville ont progressé de 35% en volume, soit 232,500 unités achetées. Avec 5,7 vélos pour 100 personnes en France, l’Hexagone se place en 4è position, derrière le Japon (je ne l’aurais pas cru), les Pays Bas et les États-Unis. Le concept du Vélib est venu en France au bon moment peut-être, par rapport à la hausse des prix de l’essence.

En 2007, il y a eu 26 millions d’utilisations du Vélib à Paris, où il y a désormais 400 kilomètres de pistes cyclables. La pratique du Vélib s’est répandue sur beaucoup d’autres villes en France, moyennant 43 villes et 40,000 VLS ou vélos à libre service. En 2007, à noter par contre que près de 30% du parc a été vandalisé ; et il y a eu 1,000 Vélibs (représentant 5% du parc parisien de 20,000) qui ont disparus. Sacré business.

Parlant du business, j’ai lu avec attention quelques sites/blogs, qui parlent du désenchantement du système de financement et le lien entre la publicité et ces VLS. La question se pose: est-ce que le bilan carbone des VLS en France devrait prendre en compte la production et mise-en-place des publicités faites par ADECCO? Lire ces sites si cette question vous intéresse: un site militant baptisé Résistance à l’agression publicitaire « Pour des vélos libérés de la publicité » et « La pub ne doit pas financer le VLS » sur contre-feux.com.

Sinon, autre statistique intéressante : il y a eu 11,269 contraventions aux cyclistes en 2007 contre 3,904 en 2006.

Et des paris pour 2008?