Saga SFR – « Won’t get stoned again…? »

Le Saga reprend...

Le Saga reprend...

J’ai reçu, la semaine dernière, un appel inattendu vers 19h du soir.  L’appel marqué « 900 » sur mon iPhone est venu interrompre un appel business en cours.  Au bout du fil, j’entends un homme me dire: « aujourd’hui c’est votre journée chanceuse. »  Il s’agissait d’un appel du service clientèle de SFR.  Je ne m’y attendais pas du tout.  L’homme, qui s’appelait Stone (nom de code), a commencé à m’expliquer que SFR ne me permettrait pas deux fois l’exonération qu’ils m’avaient accordée exceptionnellement en décembre (voir le billet précédent qui, selon moi, devait clôturer l’histoire).

Sauf que, le Stone en question m’a appelé pour m’expliquer que mon contrat de 200E par mois ne me donnait pas droit de téléphoner à partir de l’étranger.  En fait, je n’avais pas bien compris mon contrat.  Au fond, il a bien fait de préciser les règles.  Sauf que, dans la forme, il m’a dit, avec un ton dédaignant, qu’il ne comprenait pas comment j’avais pu me tromper.  J’ai expliqué que cela était ce que j’avais compris, lors de deux communications avec SFR spécifiquement pour mieux comprendre mon contrat « Série Limitée Illimythics Pro 24/24. ».  Il a reitéré ses propos  et m’a demandé si j’étais américain.  Je ne suivais pas son raisonnement.  Une fois que je lui ai expliqué ma nationalité (américaine), il m’a parlé en anglais — avec un étonnement bon accent anglais.  Par contre, son ton ne s’est pas adouci.  Au contraire.

Il a pris un malin plaisir à faire la leçon.   Il m’a expliqué que c’était sans doute à cause de ses 27 ans passés aux Etats-Unis qui l’ont rendu ainsi.  Sur quoi, j’ai clarifié que pas tout américain avait besoin de donner des leçons à tout le monde.  Il m’a dit, « la plupart, si. »

J’étais sidéré.  Après l’insulte sur mon intelligence, il insulte mon pays.  Ce Stone a commencé à s’excuser, et en balbutiant, on est revenu sur le sujet du fond (le contrat), quand il s’est plaint que d’autres clients SFR avaient aussi mal compris.  En tentant de clarifier mes droits, noir sur blanc, il m’a ensuite dit que je pouvais téléphoner depuis le sol français « partout dans le monde. »  Etonné, je lui ai dit que je ne pouvais que téléphoner en Europe et Amérique du Nord dans le forfait.  Il a admis que j’avais raison. Enfin.

Compte tenu de la nature totalement choquante de son attitude,  il m’a donné un mois gratuit.

Qu’en pensez-vous de ma situation?  Que devrais-je faire à votre avis?  Est-ce que SFR ou un concurrent (par exemple, Bouygues ou Orange) lit mon billet?  Je vous invite d’y participer!

Twitter et Facebook : Pourvoyeurs d’actualités? Coup de Comm?


L'enfer ou le ciel?

L'enfer ou le ciel?

Il y a une expérience en train d’être montée en France (dans le Périgord pour être exacte) où 5 journalistes des radios francophones vont s’enfermer pendant 5 jours (aujourd’hui le 1 jusqu’au 5 février 2010) pour s’informer des actualités qu’à travers Twitter et Facebook. L’expérience s’appelle « Huit clos sur le Net. »  L’idée est assez sympa, en tout cas dans une optique de faire de la publicité de ces deux réseaux sociaux — le métier de journaliste, après tout, demande en effet d’avoir un bon réseau.  En revanche, les deux aspects qui me paraissent essentiels pour « objectiver » l’expérience sont:

1/ de bien qualifier le nombre de personnes dans leurs réseaux Twitter et Facebook avant même d’y aller. Clairement, s’ils avaient une flopée de followees (ceux qu’ils suivent) sur Twitter, par exemple, ils pourraient se retrouver inonder.  En revanche, s’ils n’ont pas fait le travail d’un bon réseau en amont, l’expérience servirait à peu.  En fait, s’ils ne suivaient que les chaines d’actualités (ex @TF1lachaine, @CNN, etc…)?  Ayant regardé les grandes lignes, il s’avère que sur Twitter, aucun des 5 journalistes n’a plus de 800 followees (ils ont entre 345 jusqu’à 788).  C’est assez faible comme nombre à mon avis pour des journalistes.  A se demander s’ils ont fait le moindre préparation.

2/ de comprendre/mesurer la rapidité à laquelle ils ont accès à l’information avant les médias traditionnels (dont les liens apparaîtront dans leurs streams et qu’ils ont droit d’ouvrir étonnamment). Est-ce que et comment vont-ils mesurer ceci, je ne sais pas?

Les actualités gazouillent

Les actualités gazouillent

Je présente les 5 journalistes (avec un lien directement sur leur compte Twitter):

France Info – Benjamin Muller

France Inter – Nour-Eddine Zidane

La Première Chaîne de Radio-Canada – Janic Tremblay

La 1ère-RTS ( Radio Télévision Suisse) – Anne-Paule Martin

La Première-RTBF – Nicolas Willems

Vous pouvez les suivre en masse ici.

Ce qui reste extraordinaire dans l’ensemble des articles que j’ai lus sur cette expérience dans les divers groupes de presse (en ligne), c’est le manque de générosité d’y mettre des liens.  Par exemple, ici avec lemedia.fr — un journal qui se veut Web — on a que du texte sec ou encore le Nouvel Obs.  Même le site responsable de l’opération (Radios Francophone) n’a aucun lien sortant en dehors du blog « Huit clos sur le Net » des cinq journalistes concernés.  L’idée seule qui règne est que ça attrape le lecteur?  Quel travail de médiocrité!

Dans les règles du jeu du social media, les journalistes pourraient bien profiter du système de messagerie et de la recherche collective des actualités… Ca, ce serait un vrai nouveau business modèle pour les actualités, tel que fait Arianna Huffington.  Mais bon…  Qu’en pensez vous de cette expérience? Un coup de comm seulement? Aucun intérêt? Qu’est ce qui rendrait cette exercice intéressant?