Les Mauvaises – Pas Si Mauvais Que Ca (Th. des Mathurins)thea

Une pièce bien décalée pour des bien calés. Pour Les Mauvaises, Patricia Clément (Blanche Bécart) et Martine Thinières (Blanche Descroches) ont fait un texte sur mesure pour mettre en ouvre un sens d’humour et talent musical. Avec une durée d’un peu plus d’une heure, elles traversent six siècles de musique avec, en leitmotif, l’inestimable et féerique Joseph Reinagle.

Comme dit le site, lesmauvaises.fr, mais les mauvais ont droit à sa place dans le monde et à sa part de bonheur.

Jouer (la musique) décalée est difficile quand était formé pour bien jouer. C’est un talent. Et les jeux de mots, double sens et/ou non sens m’ont amusé, titillant mon coté déconstructionist.

Mon morceau préféré de la pièce: Prélude à l’après-midi d’un phoque. Quelques incursions par Rose et Blanche dans l’audience avec interaction menacée ont bien réveillé les esprits. A faire si on est bien décalé.

Des critiques sont sur leur site, mais je cite en particulier celui d’EVENE qui me ressemble.

Au Théâtre des Mathurins, 36 rue des Mathurins, Paris 8e. 014265900

Une belle expérience de piéton à Paris

Un petit plaisir à vous raconter. Ma promenade au travail (30 minutes de marche) hier fut très interactive…à l’ancienne. C’est à dire que j’ai en fait parlé avec trois personnes et ai croisé et ai dit bonjour à 2 policiers et 4 mendiants. Ce qui m’a le plus surpris était les trois personnes qui sont tous venus spontanément vers moi pour me dire que les papiers dans mon sac à dos allaient tombés. Comme le sac était bourré d’une boite, je n’ai pas pu le ferméer. Ainsi, les papiers étaient à l’air libre. J’ai été touché par ces actes de bonne citoyenneté. Les trois personnes avaient des profils différents: un homme d’affaire d’une cinquantaine et deux femmes dont une métisse et plus âgée. Souvent sur le net (les blogs) on croise des étrangers, et je me suis rendu compte de combien peu sont les rencontres, l’interactivité — quoique rapide — en présenciel avec des étrangers. Ca vous arrive à vous? Quand et pourquoi?

Correction apportée en rouge.

Le Vélib’ à l’heure de la rentrée – Figaroscope

J’ai trouvé un article sur le Vélib dans le Figaroscope (retiré) de cette semaine (19-25 sept) bien juste et bien écrit. L’article brasse les vrais problèmes (esp trouver une place pour se garer aux heures de pointe) maintenant qu’on est passé de la période estivale — beau temps, détente, sans souci — à la réalité de la rentrée (et l’impact sur l’horizon du mauvais temps). Pour l’instant l’été indien permet d’allonger l’utilisation « facile » et la court à la roue: il parait qu’il existe une tribu de vélibitaires en train de se draguer. C’est mignon.

Et, c’est aussi intéressant de constater qu’il y a eu déjà entre 250 et 300 vélos volés malgré les systèmes de verrouillage (ça serait près de 3% du park et un rythme de 4 à 5 par jour sur deux mois). Aussi, se clarifie les ordres de la police qui a vivement augmenté le nombre de PV pour les cyclistes citadins. Avec l’arrivée de presque 6000 vélos d’ici la fin de l’année, et 200 bornes de plus (pour atteindre 1000 sur Paris), la question de l’espace libre aux bornes restera malheureusement toute entière. Le Vélib s’inscrit néanmoins comme un grand succès (selon la plupart) car l’objectif écolo est bien partagé. Et maintenant, le débat devient politique. Décidement, Paris veut poursuivre le succès. Francoise de Panafieu (concurrente UMP pour le Maire de Paris), comme le dit ce blog du Monde, s’était déclarée avavnt contre le couloir de bus avec séparation physique et contre le tramway, mais elle est pour le Velib. Elle declare vouloir faire de Paris une éco-capitale (son entretien dans le Figaro). Mais à ce titre selon, selon le blog du Monde, Françoise de Panafieu serait « une bonne candidate pour perdre. » Le Vélib ne suffira pour l’emporter à printemps pour Delanoë, mais sa campagne est bien partie.

Des statistiques récentes sur le Velib à partager grâce à l’article du Figaroscope :

4 500 000 locations ont été comptabilisées à la mi-septembre
134 216 locations pour la seule journée du 8 septembre
7 millions de kilomètres ont été parcourus à Vélib’, soit 170 fois le tour de la Terre
22 minutes, c’est le temps moyen pour une location
2 kilomètres à 2,5 km, c’est la distance moyenne parcourue par un vélibeur
12, c’est le nombre de « rotations » par vélo pour une journée
62 % des utilisateurs sont des abonnés au jour et à la semaine et 28 % à l’année
10 600 vélos pour 17 500 points d’attache et 880 stations

Crottes deux pigeons à Paris

Crotte de pigeonBillet #2 au sujet fétiche des crottes de pigeons à Paris (billet #1)

La saga continue. Ce matin, je suis sorti de la maison avec trépidation. J’avais garé ma voiture, après avoir fait le tour pendant une 1/2h, dans un endroit légal, mais planqué en dessous un bel arbre. Qui dit arbre, dit domiciliation nocturne des pigeons. A côté de l’emplacement, il y avait un banc, couvert — de façon Pollock — par des petites tartelettes de crottes de pigeons. Je n’avais pas le courage de rechercher une nouvelle place à l’abri, paradoxalement, des arbres.

Le matin, donc, je craignais le pire. En m’approchant de la voiture, je l’aperçois, tout récemment lavée (à la main pour dégager les crottes précédentes, bien incrustées, pour le prix d’ami de 45E). Elle brillait toujours. Et bonheur de bonheur, la voiture était indemne. Même pas de PV ou de publicité sur le pare-brise pour me rappeler de faire du sport ou de m’épiler. Je commence à faire la danse jubilatoire, Journée sans Crotte.

J’entr’aperçois de toutes petites tâches sur le toit en passant de l’autre côté. Pas bien grave. Et puis, ta-dah, je découvre l’autre coté de la bagnole. Résolument humoristes, les pigeons se sont lâchés à gauche pour donner à mon char, avec sa couleur bleu ciel, un côté moins aérien et plus terre-à-terre.

Le poignet de la porte avait sa propre dose. Il y a des jours où l’on a envie de commencer par dire : merde. Pas de chance, je m’entends.

Fort de cette expérience, je décide, enfin, je réorganise les raisons pour lesquelles je n’aime pas conduire ma voiture à Paris.

Drum roll:

En 5, en baisse d’un rang, la circulation. En 4, aussi en baisse d’une place, le côté sur-stressant pour avoir à éviter les motos (les cyclistes restent encore faibles en quantité). Partant de la position 5, elles sautent en 3e, les crottes de pigeon inévitables. En deuxième, augmenté par le regard des vélibistes, je souligne le côté écologique et exercice d’aller à pied, ou en transport en commun (avant ce n’était qu’en 4è). Et, toujours en tête, le stationnement impossible.

Et vous, co-conducteurs, vous en êtes où sur conduire à Paris?

D’autres qui ont bloggué sur le sujet de crottes de pigeon….
« Cats in Toronto »
La Capuche

Nos Amis Les Bobos – Piece à Paris

Cette pièce comique, écrite et mise-en-scène par Mr Alain Chapuis, est un vrai délice. Rempli avec un humour qui permet de se moquer de soi-même, « Nos Amis Les Bobos » est une petite pièce qui remet les snobs Bobos dans leur place. Ma femme et moi avons bien rigolé. Les acteurs ont même été pris, pendant quelques instants, par le fauxfou-rire d’une femme dans l’audience.

Il s’agit de quatre couples qui, avec des relations complexes — voire tordues — qui aiment Arte et les expositions de Fernando Botero, qui sont « Politically Correct » (i.e. ouvert à l’homosexualité), qui s’opposent à la mondialisation, le racisme et la pauvreté. Ils sont même fans du Vélib. Mais, ils vivent pas mal. Ils se décident, un peu par hasard, d’aller en Afrique pour accomplir un voyage humanitaire – sous la bannière du tourisme équitable. Parfois grotesque dans son propos (et ça crie beaucoup), cette comédie fait surtout beaucoup rire. Petite salle qui, au complet, permet seulement 80 places – donc intime.

Théâtre Mélo d’Amélie: 4, rue Marie Stuart – 75002 Paris
Métro Etienne Marcel

Pour d’autres avis, voir:
Oldi Blog
Le Blog de Gladys
Thierry

Diable Mente – Ile de La Jatte

Nous sommes allés s’arrêter au Bar Tabac Loto « Le Nouveau Paris » sur le boulevard Bineau, au coin du pont à l’Ile de la Jatte. Compte tenu d’un cadre tout à fait moyen ainsi qu’un grand bruit à l’intérieur (rénovations et un chien qui aboyait) et à l’extérieur (beaucoup de circulation), le bar tabac n’était supportable que grâce au soleil.

Le Diabolo Menthe qui nous a été servi à ce bar comprenait un fond de sirop rouge et puis le reste des 15cl de l’eau du robinet. Au prix alléchant de 3E50, c’était plutôt un prix diabolique. Quand j’ai remarqué la qualité chère de ce petit verre, le gentilhomme a répondu, « vous savez, nous sommes à Neuilly, pas dans le 93. » J’ai trouvé son commentaire légèrement déplacé.

Et si encore le goût de l’eau avait été acceptable… Est-ce une image juste pour le nouveau Paris? Si cet établissement vend des tickets Loto, visiblement j’y ai perdu ma chemise. Pour un bon diabolo menthe, allez visiter ce diabolo blog.