Télé-réalité sur la Gastronomie Française

J’apprends ce matin qu’il y a une nouvelle émission de télé-réalité qui sera lancé la semaine prochaine (le 2 mars)… Le thème exacte n’a pas encore été dévoilé mais il s’agirait d’une recette autour de chefs de cuisine, innovation culinaire, la critique et de nouvelles technologies… A vérifier!

En avant premier, vous êtes invité à visionner cette courte vidéo YouTube pour trouver des indices : http://www.youtube.com/watch?v=hYDfkWAgYoQ&feature=channel_page

Bonne dégustation.

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Mis à jour le 3 mars: Il s’agissait de l’arrivée du Guide Michelin sur le iPhone.  Voir la page sur Facebook, ‘Ils arrivent le 2 mars.’  Et ci-dessous, le film d’annonce sur YouTube.

Taxi moto – la bénédiction parisienne

Le taxi par moto connaît un succès fulgurant. Une combinaison de (1) efficacité et gain de temps, de part le fait que le bouchon est neutralisé; (2) le coté écolo, car moins polluant, surtout si le moto est électrique, ce qui n’est pas en fait le cas pour motocab, par exemple; (3) un prix fixe; (4) moins grognant qu’un taxi car le chauffeur a moins à se taper les embouteillages, donc la course est plus agréable, hormis dans la grosse pluie, et encore…car les bouchons dans la pluie s’accentuent, donc un gain de temps supplémentaire.  Qui plus est, dans une journée de grève, le moto est une bénédiction.

Motocab Taxi a ParisEn 2009, il est prévu de règlementer ce marché ascendant et fort éclaté; il y a désormais en France 95 sociétés pour un flotte de 350 véhicules, selon l’article « Motocab veut profiter du virage règlementaire du transport à moto, » dans La Tribune du 5 fév 2009. La société Motocab, quotté en bourse depuis juillet 2007, a fait tout naturellement une hausse de chiffre de 40% en 2008 (sur une petite base quand même).  Sur leur site, ils affichent qu’ils ont (à ce jour) 3,237,263 kilomètres parcourus et 122,336 transferts effectués depuis 2001. Ils ont un booking en ligne (je ne l’ai pas encore essayé) et ils ont même leur site en anglais aussi.

Bharati – Un spectacle indien d’envergure à Paris

Nous avons assisté hier à « Bharati, Il était une fois l’Inde, » une joyeuse pièce musicale indienne, et une adaptation du show originalement en anglais (Bharati, The Wonder that is India). Le show, dont sa dernière séance à Paris était hier soir, a eu lieu au Palais des Congrès à la Porte Maillot à Paris, avec une capacité de 3,800 places remplies.

La pièce nous a bien plu à toute la famille. Les beaux décors et costumes, tres coloriés. 100 acteurs. Une douzaine de chants et danses. Et, une histoire d’amour autour entre un homme Indien, Siddhartha–qui revient des États-Unis (avec ses manières) pour retrouver ses racines–et une jolie femme, Bharati. Voici un extrait de la version française (real player). On a même eu droit à une version indienne de « Et si tu n’existais pas » (lien vers YouTube avec version originale de Joe Dassin).

La plus grande surprise de ce show était la capacité de faire interagir toute l’audience. Au démarrage, nous avons été incité par le Sutradhar (narrateur) à faire un « Om » en masse. Très rigolo de faire avec autant de personnes, surtout à Paris. Notre maître de cérémonie charmant nous a encouragé, pour son côté relaxant, de continuer à le faire… « Pensez-y pendant votre prochain embouteillage à Paris. » Et, pendant l’entracte, il y a eu un problème technique qui a provoqué un léger retard pour le deuxième acte: de quoi s’entraîner avec un petit « om » détendant en attendant. L’audience a été bien indulgent.

Et, pour la grande finale, nous avons fait une danse indienne participative. Étonnant de voir une audience parisienne s’y mettre. Ca me rappelle les beaux jours du Bal Moderne, le travail magique d’Oonagh Duckworth qui avait débuté ce concept au Palais de Chaillot au début des années 1990.

A l’entrée, nous étions accueilli par une jolie indienne pour nous souhaiter le bienvenu en nous remettant un bindi (le point rouge sur le front). Et puis, Kenzo a fait une opération d’échantillonnage de leur parfum Amour: Indian Holi, pour marquer la fête des couleurs et de l’amour. Bien vu, surtout que ca tombait sur le weekend du St Valentin.

Le petit bémol: L’organisation à l’entrée de l’auditorium était tout à fait mauvaise. Il y avait un embouteillage humain car il fallait passer par l’ouvreuse. Après quelques minutes, j’ai pu gagner l’allée appropriée. Juste avant de m’installer, une autre ouvreuse vient pour reprendre mon billet, en m’expliquant que j’étais à la bonne place. J’ai repris mon billet, sur quoi elle m’a dit, « merci pour le service. » Quel service me suis-je demandé?

En tout cas, non obstant ce petit désagrément, une très belle expérience qui nous a laissé tous avec le grand sourire. Ça fait du bien. J’ai appris que c’était en fait le retour de Bharati à Paris, car ils avaient fait une tournée européene l’année dernière déjà. Prochaine destination pour le show maintenant, c’est Bruxelles, ensuite un enchaînement français avec Lille, Lyon, Strasbourg et Marseille.

MEDEF Débat – Bâtir le leadership {français) en Europe

J’ai participé à la première heure du débat monté hier soir par le MEDEF dans le cadre de leur programme « Bâtir le leadership Europe. » La question posée pour ce débat était: « L’influence française à Bruxelles: le vrai et le faux » — A quatre mois avant les prochaines élections européenes, quelle est la réalité de l’influence française?

La salle, qui avait autour de 400 places, a débordé de participants. Le débat, animé par le journaliste économique, Arnaud Fleury, avait comme intervenants principaux: Jean Quatremer (Les Coulisses de Bruxelles), Anne Dufermont (Dir Govt et Industry Affairs, Rohm & Haas), Henri Thomé (Bouygues, Dir des Affaires Européenes), Michel Troubetzkoy (EADS), Sonia Plecita-Ridzikova (policy officer, DG des Affaires Economiques et Financieres de la CE), Bertrand Deprez (Think Tank, The Centre).

Jean-Dominique Giuliani, Président de la Fondation Robert Schuman, a lancé le débat avec une question : est-ce que la France apporte quelque chose de différent à l’Europe, ou, sont les objectifs de la France et l’Europe en commun? Ceux sont des questions pertinentes, me suis-je dit.

Voici le receuil de quelques autres commentaires/discours d’intérêt.

Troubetzkoy a parlé des 3 grandes périodes pour la France en Europe [en tout cas dans l’ère moderne]: (1) la période avant le marché unique avec « la belle époque de l’influence française… »; (2) l’installation du marché unique où les intérêts de l’Europe et la France ont divergé avec la mauvais résultat de Nice, le vote NON en France en mai 2005 et l’elargissement de la communauté; (3) depuis 2007, avec le renouveau d’une belle expérience, ou la France est passée d’un dispositif défensif à l’offensif.

Quatremer, qui n’a pas voté pour Nicolas Sarkozy bien entendu (car journaliste Libération), a félicité le pragmatisme de la règne européene de Sarkozy–un pragmatisme « dont seuls les Britanniques sont capable normalement. » Tout le succès des 6 mois de la présidence française de l’Europe a été tenu sur les épaules d’un seul homme. Ca veut tout dire!

Avec l’animation rhythmé, le forum était bien intéressant. J’ai noté qu’il y avait — a mon sens trop pour un débat — une grande similarité / unanimité par rapport au role de Sarkozy dans la présidence européene. La présidence française a absolument augmenté l’influence de la France — même sur le plan mondial. Mais, si on revoit la définition de leadership, n’est-ce pas un bon leader quelqu’un qui fait grandir le prochain leader? Clairement, la présidence tchèque n’a pas de bonne augure. Bon, sinon, je ne peux qu’être d’accord sur l’impressionant coup de fouet qu’a joué Sarkozy.

NetExplorateur 2009 – Conclusion par Jacques Attali

Forum NetExplorateur 2009

Jacques Attali a donné une conclusion au NetExplorateur Forum 2009.  Son intervention, disait-il, tournerait autour de la question comment est-ce que les nouvelles technologies pouvaient être une réponse à la crise?  Je vous livre le contenu de son discours (aussi fidèlement que j’ai pu).

D’abord, il a affirmé que la crise est grave, parce que nous avons un marché global sans aucun état global. Alors qu’il était positif sur le plan de relance du gouvernement Sarkozy annoncé la veille, il a dit que c’était un plan incomplet car il y avait aucun chantier sur les nouvelles technologies.

Selon Attali, le virtuel est le plus facile à développer et à avancer.  Il a parlé de trois exemples en comment cela était vrai.  D’abord la musique.  Selon Attali, la musique est le domaine virtuel par excellence. Grâce à la musique, précurseur en comment l’internet allait développer, nous avons pu constater l’évidence de la gratuité et la recherche de nouveaux modèles économiques. La dérégulation de la musique est bien réussie.  Bien sûr, le deuxième exemple qu’il a cité, c’est l’internet lui-même — et les modèles économiques intrinsèque à cette média.

En 3è, là où il y a l’évidence du mal du monde virtuel: la finance.  Attali a traité la finance, de part sa nature abstraite, de virtuel et que la déroute économique [d’aujourd’hui] était terriblement facile à prédire.

Aux États-Unis, en pourcentage de PIB, le ratio d’endettement total (tous les acteurs économiques confondus…) était de 250% en 1929.  En 2007, le niveau était à 350%.  Et puis, c’est à 500% du PIB aujourd’hui; donc, comme dit Attali, nous ne sommes pas sortis de l’auberge.

Avec un ton alarmiste, Attali a prévenu: la dernière fois que nous avons expérimenté ce niveau de décroissance économique au niveau mondial et ce risque d’inflation est né le régime de la Wehrmacht.  Une résurgence de socio-nationalisme pourrait virer vers la naissance de plus de dictatures.  Qu’est ce qu’il faut pour l’éviter, selon Attali?

  • Une grande organisation – étatique – international pour réguler la finance.
  • Un grand projet vert.
  • Un projet social et démocratique.

Sinon, on tombera dans la dictature.  Il a dit que le premier Keynesian était Mussolini, le deuxième était Hitler. Ensuite, il y a eu Roosevelt.  C’était un discours de choque de la part d’Attali, mais dans lequel on n’a pas entendu beaucoup sur la place que pourraient prendre les nouvelles technologies.  Attali est parle avec des grandes affirmations pour provoquer le débat.  Par contre, je n’ai pas eu l’occasion de d’entendre le débat qui aurait suivi.  Mais, en tout cas, je suis d’accord de dire que la crise pourrait provoquer plus de violence, plus de protectionisme et, plus loin, plus de nationalisme.  Espérant que la liberté d’expression, le tissage du réseau social sur le web et le bon sens nous épargnera de l’arrivée de dictatures et une dépravité sociale.

Que pensez vous des ces solutions à la crise?  Quel rôle peut jouer les nouvelles technologies véritablement?

Forum Netexplorateur 2009 – Intervention de NKM, Ministre de l’Economie Numerique

Nathalie Kosciusko-Morizet au NetExplorateur 2009Nathalie Kosciusko-Morizet est intervenue dans la conférence Forum NetExplorateur 2009, dans sa nouvelle fonction en tant que Ministre de l’Economie Numérique (officiellement, c’est à la prospective et au développement de l’économie numérique). Alors que j’ai l’habitude de la voir sur le développement durable, elle me paraissait tout aussi crédible et pertinente sur ce domaine important.

Elle a cité 4 grands chantier sur lesquels elle souhaite voir des avancées en France:
Achats et consommation (c’est un peu « bateau » comme elle l’a dit)
Transport – comment rendre plus efficace la fluidité du trafic (ça serait tellement mieux si les technologies parvenaient à nous prévenir comment éviter les embouteillages, quel fil prendre au péages…)
Social / Éducation – amener le numérique aux écoles et dans l’éducation des enfants; permettre aux personnes âgées de rester chez elles…
Domotique – la technologie qui permet de mettre en communication tous les objets du quotidien (équipement informatique, ménager, approvisionnement…)

Restant modeste dans l’ambition, a-t-elle dit, car la technologie ne sera pas la panacée pour la crise. En revanche, la révolution technologique peut quand même aider fortement.

NKM a encouragé la participation de tous, disant si la technologie numérique va nous aider, il faut que ça soit au sein de chaque société et chaque foyer que nous devons aller chercher des relais de croissance.

Dans une installation de bornes et d’antennes partout pour rendre toute la France « wired » ou connecté, elle a cité que bon nombre de personnes et parties prenantes qui ont des inquiétudes. Elle a parlé de l’inquiétude des citoyens parce que les antennes pourraient faire baisser le prix de leur maison, les consommateurs craignent les ondes électromagnétiques, et les opérateurs ne savent pas dans quelle direction aller encore – tous sont inquiets, donc, comme elle l’a dit, c’est le bon moment de se parler…Ainsi, NKM a annoncé hier matin la création d’une Grenelle des Antennes… (en format table ronde avec tous les acteurs, mais le contenu n’a pas encore été formalisé), certainement inspirée par le succès de la Grenelle sur l’Environnement. Dans les deux cas, elle y a un pari social, culturel et économique. Ca me parait une bonne idée.

La Ministre était comme d’habitude très « elle-même » avec plein de répartis, y inclu son constat que, quand tous les hommes panellistes avaient droit à s’assoir mais qu’elle devait rester debout, elle a dit une phrase autour de: alors, là, on voit que c’est encore une fois un évènement créé par des hommes pour des hommes… Cela a provoqué des applaudissements. Tout comme sa robe qui fondait dans le fond dans cette salle au Sénat (voir la photo en haut — merci Eric Blot), l’aventure numérique est un aventure qui correspond bien à Mme. Kosciusko-Morizet.