Vie Privée, Vie Pro – Être soi-même ?

Question de transparence ? Mais combien devrions-nous l’être ?

Dans quelle mesure vous sentez-vous à l’aise avec le concept de transparence ? Je sais que j’ai parfois du mal à trouver le bon niveau de transparence. Comme moi, vous avez certainement vécu des moments embarrassants où quelqu’un laisse échapper trop de détails privés. Donc, transparence certes c’est bien, mais jusqu’à quel niveau ?

Dans mon nouveau livre sur le leadership, You Lead (en anglais, aux éditions Kogan Page), j’écris sur le chemin de croix (et de connaissances) en gravant les echelons chez L’Oréal. La première croix — et le premier enseignement — ce fut le besoin progressif d’être plus en cohérence avec moi-même. Plus j’étais pleinement moi-même au travail, plus j’étais clair dans ce qui était important ; et cela a aidé à stimuler mes énergies internes.

La transparence est un concept vaste et abstrait. Combien de son être et personnalité devrions-nous apporter au travail ? Le temps est passé où nous pouvions séparer entièrement nos identités professionnelle et personnelle. Prétendre que nous devrions éviter la transparence et ne présenter qu’une image parfaite au travail est aussi absurde que de prétendre que nous sommes toujours heureux et que nous ne mourrons jamais. Mais il n’est pas question d’être que dans les émotions avec sa vie intime exposée. Si ce n’est pas une transparence totale, alors combien de soi doit-on amener sur le terrain pro ? Ce sont des questions régulières que je reçois. C’est presque comme s’il y avait une échelle de transparence et que nous pourrions tout simplement monter les étapes à volonté ?

Pour être clair, cependant, la réponse est nuancée et dépend du contexte. La clé est de comprendre comment le changement de votre niveau de transparence affectera votre fiabilité et votre authenticité.

« La clé est de savoir comment le changement de votre niveau de transparence affectera votre fiabilité et votre authenticité. »

La transparence n’est pas pour tout le monde.

Pour être sûr, tout le monde ne veut pas, ou n’a pas besoin d’être plus transparent. Certains emplois nécessitent en effet de l’opacité (on pense à l’espionnage). Il y a des moments où l’asymétrie des niveaux de transparence est plausible. Par exemple, il est généralement préférable qu’un patient révèle tout à un médecin, alors que le médecin n’a pas nécessairement besoin de tout dire en retour. De plus, beaucoup de gens ne sont pas convaincus qu’il y ait de la place pour une vie personnelle au travail. Vous entendrez leur conseil de ne jamais apporter vos problèmes personnels au bureau ; et certainement pas vos opinions politiques ni vos croyances religieuses. Et encore une fois, il peut être judicieux de ne pas exposer son point de vue sur des sujets d’actualité si la culture de l’entreprise ne les accepte pas.

En outre, certains aiment le mystère, le non dit ; ils ou elles y voient de la beauté et estiment qu’il y a danger de surexposition entre les réalités. L’intrigue et le mystère peuvent être alléchants, voire engageants. Conclusion : vous ne devrez pas ajouter la transparence à toutes les sauces.

Transparence radicale?

A l’autre bout de l’échelle, vous pouvez obtenir des appels à une transparence totale ou radicale. Mais ce n’est pas pour tout le monde. En fait, je pense que c’est pour très peu de gens. Surtout dans la mesure où l’on ne se connaît jamais vraiment, quelle est la version de soi sur laquelle nous sommes transparents ?

Transparence nuancée

Je pense que la solution la plus pragmatique, la plus réaliste et la plus acceptable consiste à évaluer comment et où une plus grande transparence sera mutuellement avantageuse. Il faut donc établir les avantages de la transparence. La première est de l’ordre de la confiance. Etre ouvert et authentique aura tendance à permettre plus de confiance. La transparence aide au développement de la connaissance de soi dans une interaction constante. Plus on s’expose, plus on prend le risque de l’ouverture et d’être soi-même, plus on se connaît ; et plus on se connaît, plus on sait gérer la transparence. Si vous connaissez vos limites et les contours de votre jardin secret, vous êtes honnête avec vous-même. Mais si vous gardez toutes vos affaires personnelles secrètes, en particulier vos faiblesses, vous pourriez avoir du mal à gagner la confiance de vos collègues. L’écran de fumée (nos masques) que nous mettons en place peut provenir d’un certain nombre de raisons – telles que l’incertitude, un manque de confiance ou un sens du devoir – qui sont généralement façonnées par nos expériences. Dans la mesure où c’est votre expérience, il est probable que vous faites ce qui est le mieux pour vous. Pourtant, il y a toujours de la place pour l’évolution si vous vous le permettez. Ce n’est pas parce que vous avez un jardin secret que vous ne pouvez pas révéler d’autres éléments personnels de votre vie.

De serieux à c’est rien [sic]

Dans mon parcours personnel, lorsque j’étais cadre supérieur chez L’Oréal (surtout pendant la première décennie), on me trouvait souvent plutôt sérieux. Après le boulot, cependant, on pouvait me trouver portant un tie-dye en dansant comme un fou avec ma musique préférée (The Grateful Dead). Ce n’était guère une ambiance ou attitude apte pour le travail. Pourtant, il m’est devenu terriblement clair que je devais unir ces deux versions de moi. Sans le faire, je n’apportais qu’une partie de moi au travail. Alors qu’il y a forcément des nuances, j’ai convenu qu’il faille passer du sérieux à c’est rien [sic].

Lorsque nous venons avec de bonnes intentions et que nous sommes capables de nous dévoiler aux autres autour — y inclus nos faiblesses et vulnérabilités — les effets sont puissants. Vous vous sentirez plein d’énergie. Vous vous sentirez connecté à vous-même. Et, surtout, ceux qui vous entourent se sentiront également plus connectés à vous. Vous choisirez votre degré de transparence, dans un voyage pour le bien de tous.

▶ Comment et quand pouvez-vous apporter plus de transparence dans votre vie professionnelle ?

Un événement et une enquête sur le leadership et la transparence !

Par ailleurs, si vous êtes Intéressés par le thème de la transparence, nous avons un événement en ligne le 20 janvier. Inscrivez-vous ici. J’ai aussi une enquête sur la transparence qui prend environs 6 minutes via SurveyMonkey.

Si vous avez apprécié cet article et vous lisez l’anglais, vous aimerez peut-être mon nouveau livre, You Lead, How Being Yourself Makes You A Better Leader (par Kogan Page), qui vient de sortir. Cliquez ici pour trouver votre exemplaire chez un choix de commerçants en ligne.

La Vision d’un Leader Emblématique avec Laurent Vimont, Président Century21 France (MDF110)

Minter Dialogue avec Laurent Vimont

Laurent Vimont, Président de Century21 France, le numéro 1 des agences immobilières dans le monde. Dans cet entretien, nous parlons de comment garder le cap à travers une crise, c’est quoi un bon leader, ses inspirations et mentors, pourquoi et comment gérer une présence en ligne en tant que grand patron, la place des émotions au travail, et comment garder les pieds sur terre. Une conversation riche en enseignements avec un patron qui se livre avec énergie et franchise.

Pour faire de grandes choses, il ne faut pas être un si grand génie; il ne faut pas être au-dessus des hommes; il faut être avec eux.
-Charles de Secondat, baron de Montesquieu.

« On s’adapte, on improvise et on domine. »
-Devise des marines américains

Merci de m’envoyer vos questions par email — en tant que fichier audio si vous le souhaitez — à nminterdial@gmail.com. Sinon, en dessous, vous trouverez tous les liens pour un suivi du podcast. Vous êtes bien entendu invité à déposer un message ou à le partager. Si vous pouvez, merci d’aller déposer une revue sur iTunes pour le noter.

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Insoutenable Paradis, Comment Repenser notre Modèle de Société de Manière Positive, avec Greg Pouy (MDF106)

Minter Dialogue avec Greg Pouy

Greg Pouy est un conférencier, conseiller, podcaster et auteur d’un nouveau livre, Insoutenable Paradis, Ecologie et mode de vie: réagir sans tout sacrifier, aux éditions Dunod. Dans cet entretien, nous parlons de comment définir le succès, on apprend le voyage de Greg avec son podcast VLAN, comment les marques devraient s’y prendre sur des sujets politiques, dont la nuance entre être militant et engagé, et la quête d’une raison être en entreprise.

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Comment Etre Un Leader Moderne avec Philippe Tramond, fondateur de Pilotis (MDF99)

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Philippe Tramond est le fondateur et propriétaire de Pilotis, une société de conseil et de formation, basée à Paris, et spécialiste de la relation dans l’entreprise. Dans cet entretien, nous discutons de comment Philippe voit le leadership aujourd’hui en entreprise, l’importance d’incarner la marque, le rôle de la formation et combien ça a changé. On parle des qualités importantes du leader et comment fonctionner et manager différemment en entreprise.

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MEDEF – Solidarité Entreprises – Debat 15 Juin 2009 (#2)

Voici mon 2è billet sur la soirée débat du MEDEF (1er billet ici), avec des citations prises au volet et quelques commentaires de mon coté. Pour les titres des personnes citées ci-dessous, vous pouvez faire référence à mon 1er billet.

En période de crise, Yves-Thibault de Silguy (Vinci) a souligné l’importance d’être proche du terrain. Mais, l’ironie est que la réduction des budgets voyage dans le contexte de la crise limite le contact terrain. Plus tard dans la soirée, Benoît Potier (Air Liquide) a continué en disant qu’on vit une période « au bureau »; non pas sur le terrain où il faut être. Il faut sortir, sinon on se dessèche. Je dis, alors, il existe un moyen intéressant de compenser à travers le virtuel, mais ça nécessite des investissements (des deux côtés) et de la formation pour être réussi. L’email, les réseaux sociaux, la vidéo conférence et même la lettre à l’ancienne écrite à la main… Rien ne remplace le contact réel, mais au moins c’est plus « écolo » de passer par le tuyau internet. Comme dit mon ami, Philippe, « on aura au moins la chance de ne pas se taper la tête au plafond. » Il reste essentiel de ne pas se réfugier dans les tours d’ivoire, pour faire le tour des clients.

Eric Michoux (Galilé) a dit, très justement, que la crise met en lumière et segmente les sociétés qui ont a un bon management en place, une véritable stratégie et vision versus ceux qui n’en ont pas, qui sont dans la médiocrité. C’est probablement aussi vrai pour les marques aussi. Les marques qui sortiront mieux, sont celles qui avaient une vraie identité, un ADN fort, un sens et un attachement fort avec ses consommateurs.

Pierre Bellon (Sodexho) met plus d’importance dans le management sur la Quotient ÉmotionnelFacile à dire, mais dans les faits, et reconnaissant la nature humaine, il faut des processus différents, ne serait ce que pour combler l’échelle socio-géographique, mais aussi les contraintes liées aux flux de communication plus étendus… (Q.E.) que le QI. J’étais bien surpris de l’entendre, mais je suis entièrement d’accord. Il a aussi dit qu’il ne devrait exister de différence entre l’attitude dans une Petite, Moyenne ou Grande Entreprise.

Frédéric Sanchez (Fives) a expliqué que, dans la période de crise, il est essentiel de penser et agir à moyen terme et non pas à court terme. Sanchez a déclaré que la « bonne » solidarité entre les entreprises en Allemagne et au Japon n’existe pas en France — notamment, il a dit, quand on voit le comportement des acheteurs des grandes entreprises vis-à-vis les PME. Il est certain qu’il existe un espèce de solidarité japonaise, mais il me semble dangereux de supposer que cette solidarité est la clé de sortie. La solidarité n’est pas la solution, selon moi. Plutôt, il faudrait rechercher les opportunités de collaboration, faire de la co-création, des ententes et coopérations donnant-donnant (« win-win »); sinon, dans un monde où la survie est en jeu, au final, l’égoïsme l’emportera et ainsi la solidarité ne sera pas acceptable pour les actionnaires.

Pendant la conférence, Mme Parisot a décidé de montrer un vieil extrait d’un entretien télévisé d’Antoine Riboud (Danone) disant que « tout patron de grande entreprise devrait aussi gérer une PME… » L’expérience d’être entrepreneur a, en effet, souligné pour moi l’importance de la qualité de vos partenaires, votre personnel car il y existe un tel besoin l’un de l’autre (structures minimalistes) qu’on ne peut pas accepter la médiocrité, le polissage des opinions ou pire encore des politiciens, etc.

Claude Bébéar, l’ex-patron d’Axa, a terminé le débat sur la rémunération, « qu’un grand bon patron n’est jamais trop bien payé, mais un patron quelconque est toujours trop bien payé. » Aussi, il a dit: « C’est plus facile d’être un patron d’une grande entreprise que d’une petite, car dans une grande entreprise on peut se planquer plus facilement. » Là-dessus, je pense que l’expérience est juste différente et dépend forcément de la personnalité de chacun et l’environnement. Le patron du PME a tendance à vivre du jour au jour, mais a plus de liberté … de s’exprimer, plus de flexibilité de changer l’action et la direction. Le patron des grandes entreprises doit savoir communiquer sa vision et mobiliser les forces dans le bon sens, et ça c’est un autre art.

Vos réactions? Rejoignez-moi avec vos commentaires! Commençons un dialogue!
#MEDEF #PME

MEDEF – Solidarité Entreprises – Debat 15 Juin 2009 (#1)


J’ai assisté à la Conférence-Débat MEDEF le 15 juin 2009 sur le sujet de la Solidarité Entreprises et la prise en charge de « l’attitude PME » au MEDEF. S’ils ont annoncé qu’il y auraient 5 thèmes à traiter, ils ne sont pas sorti du premier thème: la gestion dans la Crise et l’orientation des grands groupes vis-à-vis les PME fournisseurs. Les quelques sujets qui ont fait « tilt » étaient : la rémunération des patrons ; que c’est loin d’être plus facile (heures de travail, etc.) dans les PME que dans les grands groupes ; et le décalage entre les prononciations de solidarité des patrons des grands groupes versus le squeeze (pression) effectué par les acheteurs par derrière. Au final, avec un peu d’encouragement par Mme. Laurence Parisot pour éviter le polissage des discours, il y a eu quelques deux trois moments forts. Mais, le message à retenir est que l’attitude PME, ou bien de l’esprit de l’entrepreneur comme l’a cité Mr. Yves de Chaisemartin (Altran), doit être promulgué dans toutes les entreprises, et particulièrement chez les grands groupes.

Les participants sur scène et aux premiers rangs avaient une carence notable de présence de femmes. Dans une des gaffes révélatrices, Mr. Stephan Brousse, l’animateur de la soirée et président du Medef des Bouches-du-Rhône ainsi que conseiller de Laurence Parisot pour les TPE-PME, a proposé à une femme d’aller s’installer sur la pouffe en rose. Pas très valorisant comme geste.

CAC40
o Guillaume Poitrinal, président du directoire Unibail Rodamco
o Benoît Potier, PDG d’Air Liquide
o Yves-Thibault de Silguy, Président du Conseil d’administration de Vinci
o Francois Carcaud-Macaire, Directeur développement régional Total
o Loïc Armand, Directeur Général Affaires Publiques, Développement Durable et Relations Consommateurs de L’Oréal

SBF 120
o Pierre Bellon, président du conseil d’administration de Sodexo
o Pierre Saubot, président du Conseil d’administration du Groupe Haulotte
o Dominique Heriard-Dubreuil, président du Directoire Rémy Cointreau
o Yves de Chaisemartin, PDG Altran Technologies

ETI (Entreprises Taille Intermédiaires)
o Frédéric Sanchez, président de la Commission International du Medef, Président du directoire Fives
o Yazid Chir, président du Medef 93 Ouest, fondateur et président de la société Neocles (groupe France Telecom-Orange)
o Emmanuèle Perron, présidente du Comité de la Commande publique du MEDEF, présidente du directoire de TSO

PME-TPE
o Catherine Rambaud, PDG d’Olympia (société qui s’est fait attaqué en justice pour ne pas avoir offert à ses employés de se délocaliser en Roumanie).
o Jean-Jacques Henaff, président de Henaff SAS (les patés Henaff)
o François et Nicolas Bergerault, co-fondateurs de l’Atelier des Chefs
o Eric Michoux, président du Medef Saône et Loire, PDG de Galilé Group
o Pascal Gautheron, Président du Medef Côte d’Or, créateur groupe Fimadev, centre relations clients, télémarketing
o Etienne Béchet de Balan, Directeur Général CEP Office Solutions

Spécialistes
o Olivier Torres, enseignant-chercheur sur les PME
o Robert Leblanc, président du Comité Ethique du Medef, président d’honneur de la CSCA

Voici un billet bien complet (avec reportage photos) par Eric Blot d’Awakit. #MEDEF #PME

MEDEF Débat – Bâtir le leadership {français) en Europe

J’ai participé à la première heure du débat monté hier soir par le MEDEF dans le cadre de leur programme « Bâtir le leadership Europe. » La question posée pour ce débat était: « L’influence française à Bruxelles: le vrai et le faux » — A quatre mois avant les prochaines élections européenes, quelle est la réalité de l’influence française?

La salle, qui avait autour de 400 places, a débordé de participants. Le débat, animé par le journaliste économique, Arnaud Fleury, avait comme intervenants principaux: Jean Quatremer (Les Coulisses de Bruxelles), Anne Dufermont (Dir Govt et Industry Affairs, Rohm & Haas), Henri Thomé (Bouygues, Dir des Affaires Européenes), Michel Troubetzkoy (EADS), Sonia Plecita-Ridzikova (policy officer, DG des Affaires Economiques et Financieres de la CE), Bertrand Deprez (Think Tank, The Centre).

Jean-Dominique Giuliani, Président de la Fondation Robert Schuman, a lancé le débat avec une question : est-ce que la France apporte quelque chose de différent à l’Europe, ou, sont les objectifs de la France et l’Europe en commun? Ceux sont des questions pertinentes, me suis-je dit.

Voici le receuil de quelques autres commentaires/discours d’intérêt.

Troubetzkoy a parlé des 3 grandes périodes pour la France en Europe [en tout cas dans l’ère moderne]: (1) la période avant le marché unique avec « la belle époque de l’influence française… »; (2) l’installation du marché unique où les intérêts de l’Europe et la France ont divergé avec la mauvais résultat de Nice, le vote NON en France en mai 2005 et l’elargissement de la communauté; (3) depuis 2007, avec le renouveau d’une belle expérience, ou la France est passée d’un dispositif défensif à l’offensif.

Quatremer, qui n’a pas voté pour Nicolas Sarkozy bien entendu (car journaliste Libération), a félicité le pragmatisme de la règne européene de Sarkozy–un pragmatisme « dont seuls les Britanniques sont capable normalement. » Tout le succès des 6 mois de la présidence française de l’Europe a été tenu sur les épaules d’un seul homme. Ca veut tout dire!

Avec l’animation rhythmé, le forum était bien intéressant. J’ai noté qu’il y avait — a mon sens trop pour un débat — une grande similarité / unanimité par rapport au role de Sarkozy dans la présidence européene. La présidence française a absolument augmenté l’influence de la France — même sur le plan mondial. Mais, si on revoit la définition de leadership, n’est-ce pas un bon leader quelqu’un qui fait grandir le prochain leader? Clairement, la présidence tchèque n’a pas de bonne augure. Bon, sinon, je ne peux qu’être d’accord sur l’impressionant coup de fouet qu’a joué Sarkozy.