Liber-T : le plaisir du peage automatique sur les autoroutes

Chaque fois — et ce n’est même pas fréquent — que je prends l’autoroute et que j’ai un péage à payer, je ressens un plaisir (« grave » dirait mon frère) de payer avec ma petite machine Liber-T, miraculée et crémeuse. Je la colle au pare-brise et, en roulant tout doucement, j’attends le buzz indiquant ‘paiement effectué’. Ainsi, j’avance à toute vitesse et je prends de l’avance sur tous les autres paumés en train de chercher la monnaie et/ou en train d’attendre minablement. Quelle belle invention!

Mais, je me pose des questions, malgré mon euphorie. Comment se fait-il que les autres, aussi peu fréquents que soient leurs voyages, ne s’inscrivent pas au système Liber-T? Quelle peur les freine? Quelle paresse les fait préférer attendre pour faire la queue inexorable lors des journées orange ou rouge?

Aussi, je me demande pourquoi, pour ceux qui se sont gracieusement offert ce plaisir, nous avons besoin de passer à une vitesse d’escargot quand on franchit le détecteur quand, aux EU et ailleurs, ce système permet d’y passer sans vraiment freiner. Nous l’avons expérimenté une fois en France (voie « express » sur l’A14 en revenant à Paris). Pourquoi pas partout? Est-ce pour cela qu’attend les autres pour s’y abonner?

Enfin, expliquez-moi!