Le sens au travail – Guest post par @Yendial

Le sens amène à la satisfaction*

Bien sûr, Melty (jeune start-up) représenté sur le plateau au Hub Forum 2012 par Alexandre Malsch, son jeune dirigeant, est dans cette lignée : petite entreprise qui monte, ambitieuse, salaires 25% moins élevés au recrutement, travail intense à l’image de l’investissement des jeunes dirigeants.  Mais si le salarié tient bon, s’il croit au projet, il sera récompensé par une expérience extraordinaire, et finalement, un salaire en augmentation. Melty travaille aussi en open space, très à la mode à une époque, pourtant très fatiguant et bruyant.

Françoise Gri de Manpower a rappelé que la majorité des jeunes ne sont pas dans le cas Melty. La majorité des jeunes ne savent pas quoi faire, errent de CDD en CDD, et sont au total inadaptés au marché du travail, alors que certains postes à pourvoir restent sans candidat. Jeunes mal formés, déboussolés, et encore trop d’entre eux qui aspirent à devenir fonctionnaires. D’ailleurs, ils ne sont pas fans des entrepreneurs. Sur plus de 10 ans, maints sondages montrent encore un pourcentage élevé de jeunes attirés par la fonction publique (Harris Interactive 2011). La sécurité de l’emploi dans un pays où la fonction publique est si forte dépasse le sentiment noble de vouloir participer aux valeurs de la République.

On recherche au final quel sens?

*Cette série de posts par Yendi Dial est inspirée par la participation au Hub Forum 2012. Yendi travaille au Myndset Company

Le soif d’apprendre partout – Guest post par @Yendial au Hub Forum

et apprendre tout le temps

La Génération Y exprime ce sentiment plus fortement : il faut pouvoir apprendre partout, tout le temps. C’est le résultat de la société en 2012 : plus ouverte, plus immédiate, et aussi plus « consommatrice de bonheur » (sans entrer dans un débat philosophique sur la société de consommation et le bonheur où Luc Ferry le ferait mieux que moi).

Travailler, c’est apprendre. Au-delà de l’expertise professionnelle, c’est apprendre à travailler avec les autres, les connaître, les comprendre et donc se comprendre soi-même.

Grandir, se développer, une route vers une satisfaction, pour ne pas employer un mot plus ambitieux : le bonheur. Finalement, l’objectif de toute la vie est le bonheur et il se trouve aussi dans le travail, souvent plus facilement que dans la vie personnelle.

La question stratégique qui se pose : comment allier l’apprentissage — voire le bonheur — aux résultats ?

*Cette série de posts par Yendi Dial est inspirée par la participation au Hub Forum 2012. Yendi travaille au Myndset Company

Génération A pour Apprenante au Hub Forum 2012 – Guest post par @Yendial

La Generation Y en revue*

L’expérience digitale offre une vaste zone d’exploration et accès à des connaissances, qui changent la notion d’expertise. Aujourd’hui, en tant que consommateurs, patients et citoyens, nous pouvons vérifier plus facilement les informations. Le savoir est plus à disposition. Les experts sont ainsi challengés.

Les principes de la vie digitale

C’est une des problématiques clés des entreprises (et de la société) aujourd’hui face à des consommateurs et des « jeunes » qui veulent une communication et une action en accord avec les principes de leur vie digitale : plus transparente, moins arrogante, moins dogmatique, plus dynamique (voire en temps réel).

Soif d’apprendre

Malgré une pléthore d’information à portée de main, la jeune génération est très sensible au sujet de la formation, l’apprentissage.  Les enjeux clés pour les entreprises consistent, entre autres choses, de trouver, recruter, et retenir le talent et cela peut passer en grande partie en offrant un environnement apprenant.  Pour l’entreprise, d’ailleurs, l’intérêt est double car les anciens doivent pouvoir transmettre leur savoir (histoire, historiques et connaissances) aux jeunes entrants.  En deux, les entreprises doivent rester à l’affut des bonnes informations pour rester åa jour avec les nouveautés qui changent tous les jours.  Ainsi, non seulement les jeunes, mais toute l’entreprise doit passer dans un état d’esprit d’apprenant.  Le digital offre des moyens formidables, à partir du moment que l’attitude (de partage et de collaboration) y est.

Arrêter les belles paroles, passer à l’acte digital

Yves Grandmontagne de Microsoft, lors du Hub Forum 2012, a donné quelques exemples illustrant comment répondre à cette attente. Microsoft qui était une société extrêmement conservatrice et hiérarchique est devenue plus « cool » en passant davantage à l’acte et au digital.

Un exemple à suivre!

*Cette série de posts par Yendi Dial est inspirée par la participation au Hub Forum 2012. Yendi travaille au Myndset Company

Generation D comme Digitale – Irrespect {Guest post par @Yendial}

Irrespect ?*

Generation Y Journal de Quebec, The Myndset Digital Marketing and Brand StrategyQuand on parle de la Génération Y (née 1980-2000), on a tendance à la caractériser ainsi : pas de respect de la hiérarchie et egocentrique (en contradiction quand les jeunes reprochent à la société d’être trop individualiste).

Certes, il y a 25 ans, quand j’avais leur âge, nous entendions aussi le manque de respect de la hiérarchie. La rébellion, l’insoumission et l’égocentrisme sont plus forts relativement à 20 ans qu’à 40 ans. Entre ces deux âges, on est censé découvrir autrui.

La différence que je verrais dans la Génération Y est liée à son expérience digitale ; pas de pyramide structurée, pas de haut vers le bas, mais tous azimuts, une connexion web plus immédiate et plus transparente. La Génération Y respecte le succès et l’influence, plus que le titre hiérarchique.  De quoi voir une nouvelle génération digitale et bien plus  entrepreneuriale.

*Cette série de posts par Yendi Dial est inspirée par la participation au Hub Forum 2012. Yendi travaille au Myndset Company

HUB Forum 2012: Flexibilité au Travail {Guest Post par Yendi Dial}

Guest post par Yendi Dial

Manager la Génération Y

J’ai eu la chance d’assister au deuxième jour du Hub Forum, édition 2012.  En particulier, j’ai assisté au panel de discussion autour du thème « Manager la Génération Y ».  Dans le panel, il y avait Françoise Gri de Manpower, Yves Grandmontagne de Microsoft, Alexandre Malsch (fondateur) de Melty, ainsi que David Abiker, modérateur et journaliste chez Europe 1 et Canal +. Je ne vais pas revenir sur le sondage IPSOS fort intéressant en lui-même, mais je voulais ajouter quelques points à la discussion sur l’analyse de la Génération Y et de son rapport au travail. J’ai voulu faire un retour en série sur certaines des idées présentées.  Chacune sera présentée en forme de vignette.  En voici la première.

Flexibilité

Si la Génération Y cherche le fun, elle a aussi conscience qu’elle doit anticiper les hauts et bas de la vie, et ne pas rester attachée à un employeur.  La flexibilité (vu pour certains comme un manque de loyauté) fait partie de l’évolution qu’elle anticipe plus que les générations précédentes. Elle a toujours entendu parler de « crise » et de récession ; elle a vu les parents ou proches perdre leur emploi après des années de loyaux services. Les jeunes parlent plus facilement d’être ouvert au marché du travail qui, comme tout marché et comme toute chose, évolue. La société ne protège pas les postes de travail ; elle essaie de protéger les individus. {A tweeter!}  En France, malgré des critiques, la société « sociale » est protectrice. La « crise » de ces dernières années avec les mesures d’austérité n’est pas celle de 1929, ne l’oublions pas ; ce serait indécent.