Comment rendre une conversation sublime à travers la musique avec François Jacquet, membre du Quatuor Annesci (MDF144)

Minter Dialogue avec François Jacquet

François Jacquet est le deuxième violon du Quatuor Annesci, un quatuor qui révèle l’harmonie. Le Quatuor Annesci existe depuis plus de 30 ans et a travaillé avec 600 entreprises dans 23 pays différents. Avec le Quatuor Annesci, François a reçu le premier prix de la Fondation Yehudi Menuhin pour la musique de chambre dédiée à Mozart. Cet ensemble du Quatuor Annesci est une référence majeure en matière de Management Musical – un message dont le monde a bien besoin aujourd’hui pour nous aider à mieux comprendre comment nous interagissons les uns avec les autres, pour apprendre à s’entendre avec nous-mêmes et avec les autres avec plus d’aisance et de confiance en soi. Dans cette conversation, nous découvrons la vie du musicien, comment le quatuor s’est créé et est resté un ensemble à longue durée. A quoi ressemble une conversation entre musiciens, comment ils opèrent sans avoir un chef d’orchestre, la nuance dans son écoute, la différence entre la conversation sur scène versus en coulisses.

Merci de m’envoyer vos questions par email — en tant que fichier audio si vous le souhaitez — à nminterdial@gmail.com. Sinon, en dessous, vous trouverez tous les liens pour un suivi du podcast. Vous êtes bien entendu invité à déposer un message ou à le partager. Si vous pouvez, merci d’aller déposer une revue sur Apple Podcasts pour le noter.

Pour joindre François Jacquet et son quatuor

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Les Rendez-vous et les Réunions à l’Ère Digital – C’est l’Heure de s’Adapter !

Les nouvelles technologies permettent de faire les réunions beaucoup plus efficacement que par le passé, et pourtant, on ne voit que peu les bénéfices ou l’amélioration en productivité. Un des fléaux en montant une réunion est de trouver le bon créneau disponible pour des participants divers. Dans des environnements tels que MICROSOFT OUTLOOK ou GOOGLE, on peut trouver des applications pour signaler les plages ouvertes pour les employés de la même entreprise. Mais pour des participants extérieurs, il faudrait une application comme DOODLE ou VYTE qui sont agnostiques aux systèmes internes. Pour les plus aventuriers, il existe aussi des systèmes remarquables permettant aux autres de fixer automatiquement un rendez-vous avec vous selon vos disponibilités. Mon outil préféré est x.ai, qui selon mes autorisations, donne à quelqu’un qui veut prendre rendez-vous accès aux créneaux disponible (selon ma préconfiguration).

L’agenda efficace – à l’heure du digital

Outre les règles ‘normales’ de tenir une réunion efficace (par exemple : diffuser suffisamment en amont un ordre du jour précis, ne convier que les participants nécessaires, etc…), la technologie permet aisément la participation à distance. Ainsi, quand il y a des participants distribués, on ne peut plus accepter « le petit quart d’heure » de retard. L’heure c’est la même heure sur tous nos appareils. Si vous faites des réunions avec des participants en ligne, il est fortement conseillé d’insister sur l’utilisation de la vidéo afin d’assurer l’engagement maximal. Lors des réunions, l’usage des mobiles ne peut être accepté que pour un besoin exceptionnel. Sinon, pas de portable visible sur la table ; sonneries en muet ; notifications éteintes. A la fin de chaque réunion, rien de plus simple qu’un récapitulatif digital, partagé avec tous, avec les attributions de tâches pour rendre la responsabilité claire.

Une philosophie pour tous les temps

Soyons en phase avec le temps…

J’avais envie d’écrire un billet de ma philosophie sur le temps car j’ai une relation étroite avec lui. Puisqu’en français le mot « temps » désigne la notion des heures et des jours, mais aussi englobent le temps des orages et nuages, c’est un billet forcément en français.

ClockJe crois profondément que mon temps est limité à 24 heures par jour. C’est vrai au début de chaque jour pour moi — mais comme j’explique en bas, je suis peut-être plus le rythme de mon horloge interne. Ainsi, avec cette responsabilisation, je tente avec chaque jour d’accomplir ce que j’avais prévu de faire pour finir chaque semaine en évitant de dire « je n’ai pas eu le temps » de faire telle ou telle chose. Bien sûr, il y a des jours où les heures s’échappent ou des imprévus corrompent le planning initial. Mais, en évoquant un de mes livres fétiches sur le sujet, L’Art du Temps (ou bien Le Nouvel Art du Temps) par Jean-Louis Seran-Schreiber, il s’agit de ne pas subir la contrainte des 24 heures, mais de les assumer pleinement. J’ai tendance à me juger à la fin de la semaine plutôt que tous les jours, car sinon, ça donnerait quel type de vie au quotidien? Et dans la liste de choses à faire, il faut toujours y mettre « à ne rien faire » (comme les italiens disent, il dolce far niente) de temps en temps.

Et puis du temps de la cloche, je passe au temps du ciel qui cloche. Peut-être parce que j’étais élevé en Angleterre, j’ai appris à ne pas laisser mon humeur s’emporter par le temps (ni par le vent). Le temps–qu’il soit prévisible ou totalement loupé par la météo–a certainement une influence sur le choix de nos habilles ; a un impact sur les activités extérieures ; et produit des effets et des images spectaculaires qui peuvent et doivent étonner. Cependant, au quotidien, il n’est pas question de subir le temps. S’il pleut, ça ne change strictement rien de se plaindre. Alors, vivons avec. Et quand il y a du soleil, profitez-en.

Il est vrai que les personnes vivant dans les pays du monde qui n’ont pas les quatre saisons ont une toute autre relation avec le temps (météo et heure) que nous en Europe. Est-ce lié? Possible, car nous savons que notre journée (et par conséquence notre horloge interne) est réglé par la lumière. Cependant, d’où qu’on vienne, notre horloge interne est basé en moyenne sur une journée de 24.2 heures au lieu de 24 heures pile (voir papier de Douglas Recherche ou Gazette Labo entre autres) ; ce qui veut dire, si nous n’avions ni montre ni d’accès au soleil (les synchroniseurs de notre temps), nous aurions un retard d’une heure tous les 5 jours.

Pour ce qui est de ma relation étroite avec le temps, et comme ma belle-mère m’a décrit une fois, je suis une bouteille de 750ml remplie d’un litre. Autrement dit, j’habite deux heures de plus dans chaque journée — toujours à la recherche de ces 0.2 heures par jour. C’est bien pour ça que je me lève avec les premières lumières (ou même avant en hiver) pour profiter dans la tranquillité de ma journée.

Alors, on voit bien que le temps et le temps (du moins la lumière) sont liés. Donc, dans les deux cas, je cherche à apprivoiser ma relation avec le temps. Le temps est ce qu’il est. Le choix que nous avons, c’est comment agir et être avec. Que le temps fasse moche ou cloche, le temps court. Donc, ne temporisez pas. Profitez-en pleinement.

Alors, c’est une philosophie de vie que je voulais vous livrer aujourd’hui: ne subissons pas le temps, mais soyons en phase avec.