Retour au Franc Français en 2009?

Manifestation pour le vieux Franc Francais

Le 17 février 2009, ils prévoient une manifestation à Paris pour exiger un retour au franc français. Près de dix ans après son arrivée, des fervents du vieux franc sont toujours en manque. Une action rétrograde par des militants réactionnaires sans doute. Apparemment, cette manifestation est annuelle (sur la même date du 17 février — voir ici pour un commentaire approprié pour celui en 2006). Un état d’esprit un peu triste dans les temps qui courent.

Crottes de Pigeon IV – Rejoignez le PEEP Club de Paris

Le Retour des Crottes de Pigeons IV (voir CDP III)

Comme si le sabot de denver ne suffisait pas, les pigeons se sont attaqués uniquement coté conducteur de cette voiture piègée à Paris.  Ils ont l’art de connaître l’endroit le plus embêtant!  Être un pigeon ne signifie pas toujours être dupe.  En tout cas, cette photo donne un tout nouveau sens au stationnement à l’épi-de-gens… (je vous rassure, ce n’est pas ma voiture).

Cependant, ce weekend, nous avons rencontré des personnes prêtes à nous rejoindre dans notre PEEP Club, c’est-a-dire, Pour Exterminer Eternellement [tous] les Pigeons.  On partage l’envie d’une dépigeonification de la région parisienne.  En effet, garant ma voiture tard dans la nuit suite au dîner, j’ai pris le risque de me mettre sous les arbres car la place devant la porte était trop tentante.  Et, rebolote, ma voiture a été la victime d’une averse de fiantes de pigeons.  Je pensais qu’avec un temps plus frais, les pigeons seraient partis abuser des beaux monuments.  Mais non.  Ils sont toujours là. On imagine leur conversation conspirante pendant la nuit… « on va l’avoir celui-là, il avait l’air de s’être bien amusé ce soir. »  L’astuce, selon Andrea (du dîner du samedi), c’est de toujours transporter du produit special fiantes pour décaper les crottes.  (Grazie Andrea).

En outre, avez-vous remarqué que la ville de Paris a choisi pour les Vélibs des espaces sans risque de molestation (car ils ne sont jamais placés sous les arbres)?  Ainsi, il y a moins de places de stationnement pour les voitures ET celles qui restent sont à risque crottante.

Cordonnier d’Exception à Paris 17è – billet par Yendi Dial

Problème de marche ? …
Problème de chaussure ?…
Problème de pied ?


J’ai les trois problèmes. Avec des troubles neurologiques, c’est une épreuve que de trouver une paire de bonnes chaussures et un podologue compétent (Ludovic Cauret) qui puisse vraiment apporter un véritable bénéfice à la marche au quotidien.

A l’école de podologie, une question m’est posée :

« Vous connaissez un bon cordonnier? »


Le podologue/professeur en a un à l’esprit. Moi aussi, mais je veux connaître son cordonnier. Il continue:

« Dans le 17ème, 45 rue Bayen, angle avec la rue Faraday.
Cordonnier Bayen« 



Quelle chance, quelle coïncidence. Nous avons la même référence. J’en fais profiter tous les patients que j’ai rencontrés dans les établissements ci-dessous. Une fois que le patient et le médecin (ou podologue) établissent un diagnostic correct des problèmes rencontrés, la solution peut être une semelle, mais c’est souvent un ajustement de la chaussure, et alors le talent du cordonnier est essentiel. Cordonnier Bayen, Alberto Coelho (01 45 74 70 62) a été capable de répondre aux demandes avec professionnalisme, patience et sérieux. Quel bonheur.

Les établissements à Paris:
Hôpital Pitié Salpetrière, Ecole d’Assas de Kinésithérapie et Podologie, Centre de rééducation Sainte Marie.




Le cordonnier a rendu possible ce qui était impossible en transformant des chaussures par l’ajout d’un support (voute plantaire), de la bonne hauteur, au bon endroit, redonnant un certain l’équilibre à un pied qui n’en a plus assez. (Voir photos)


Le cordonnier a été très important car il a permis de pousser quelques limites en portant des chaussures que l’handicap n’aurait pas permis.

Pour me contacter, vous pouvez me rejoindre à yendial@hotmail.com.

Contractuelle al fresco à Paris


Pour ceux qui conduisent à Paris et qui connaissent bien cette uniforme bleue (à droite), vous pourriez trouver cette photo amusante. Si le symbole Interdiction de se garer « JOUR ET NUIT » ne suffisait pas, on trouve en-dessous un dessin « al fresco » sur le mur de la contractuelle en train d’écrire sa contravention. Je ne sais combien de ces fantômes existent sur les murs de Paris, mais c’est bien vu. Cette femme se trouve tous les jours (et nuits) sur la rue Bayen dans le 17e.

Arrets de Taxi à Paris Toujours Vide

Taxi Stand Vide Ave Niel 7501720 Minutes du 28 aout, 2008, je lis avec un certain niveau de cynisme l’article sur « Des licences pour gagner la course au taxi. » On y lit qu’il y aura 500 licences de plus (+3%) attribuer gratuitement (la loterie pour les heureux gagnants) à partir du mois de septembre et que le prix des licences en circulation déjà a chuté 30% de 200,000E à 140,000E depuis le début de l’année. Mais, outre l’entassement de taxis aux aéroports, on voit systématiquement les taxis en ville en arrêt, sans être pressés de travailler. Les arrêts de taxis pour leur part sont régulièrement vides (à droite ave Niel, en bas ave Ternes) — non seulement une mauvaise pub pour la disponibilité des taxis, mais, dans un ère de manque de places pour garer la voiture, ça occasionne une certaine rancœur. Perdant-perdant.

Fort heureusement, il y a la nouvelle voie réservée pour les taxis pour aller à Roissy en 2009 (voir autre article 20Minutes). Mais quand on parle du besoin de « reconnaitre un taxi pour les usagers », le problème n’est pas là. Le problèmeTaxi Stand Vide ave Ternes est autour du comportement des chauffeurs et du prix (value for money).

Alors qu’à Londres il y a environ 21,000 taxis (black cab) et 24,000 chauffeurs avec licences (voir information officielle) plus environ 30,000 voitures privées (« gypsy cabs » ou limousine à louer…), la pénurie à Paris restera tant que les chauffeurs de taxis n’ont pas compris qu’ils ont la responsabilité eux-mêmes et de se plaindre du manque de protection n’arrangera pas le débat. En tout cas, ce n’est pas avec 500 taxis qu’on gagnera la course — ni même les 4,000 en plus promis pour 2012.

Et Paris, qui dépend du tourisme, devra comprendre l’importance du taxi comme agrément dans l’expérience parisienne.

Faire des économies en se garant à Versailles?

Voici un moyen de faire des économies… dans la belle ville de Versailles.

Ville de Versailles Parc-Metre Mondeo
Voilà un tarifaire bien curieux. Il s’agit du parc-mètre (Moneo) à Versailles. Pour 20 minutes, vous payez 50 cents. Pour 1 heure, vous payez 1.50E – jusque là, tout va bien (chaque 20 minutes coûtent 50 cents). Et puis, ça change: Pour 1h30, vous payez 50 cents pour les prochaines 30 minutes (une vraie affaire). Enfin, les dernières 30 minutes valent 1 euro entier, une arnaque.

Moralité, le mieux c’est de plannifier des rendez-vous à Versailles d’une heure et demie pile, car le taux à l’heure est égal à 1.33E versus 1.50E pour juste une heure ainsi que pour 2 heures pleines. A discuter avec la mairie!

Bilan du Velib à Paris en 2007

Avec l’arrivée du Vélib à Paris, il y a eu un cri d’appel de la part des vendeurs de bicyclette que la ville de Paris allait les mettre en faillite. Il s’avère que, au contraire, le Vélib a contribué à une augmentation nette des ventes de bicyclettes. C’est l’histoire dans Le Parisien du 16 juillet, 2008 dans l’article « Le grand retour de la petite reine. » En effet, les ventes de vélos de ville ont progressé de 35% en volume, soit 232,500 unités achetées. Avec 5,7 vélos pour 100 personnes en France, l’Hexagone se place en 4è position, derrière le Japon (je ne l’aurais pas cru), les Pays Bas et les États-Unis. Le concept du Vélib est venu en France au bon moment peut-être, par rapport à la hausse des prix de l’essence.

En 2007, il y a eu 26 millions d’utilisations du Vélib à Paris, où il y a désormais 400 kilomètres de pistes cyclables. La pratique du Vélib s’est répandue sur beaucoup d’autres villes en France, moyennant 43 villes et 40,000 VLS ou vélos à libre service. En 2007, à noter par contre que près de 30% du parc a été vandalisé ; et il y a eu 1,000 Vélibs (représentant 5% du parc parisien de 20,000) qui ont disparus. Sacré business.

Parlant du business, j’ai lu avec attention quelques sites/blogs, qui parlent du désenchantement du système de financement et le lien entre la publicité et ces VLS. La question se pose: est-ce que le bilan carbone des VLS en France devrait prendre en compte la production et mise-en-place des publicités faites par ADECCO? Lire ces sites si cette question vous intéresse: un site militant baptisé Résistance à l’agression publicitaire « Pour des vélos libérés de la publicité » et « La pub ne doit pas financer le VLS » sur contre-feux.com.

Sinon, autre statistique intéressante : il y a eu 11,269 contraventions aux cyclistes en 2007 contre 3,904 en 2006.

Et des paris pour 2008?

Taxis à Paris: L’Enfer… même sans la grève

Taxi a Paris pour RoissyUne autre expérience d’enfer, et totalement oubliable, de taxi à Paris et ce sans avoir à faire avec une grève.

L’autre jour, je suis descendu sur l’avenue Niel dans le 17e à Paris à 8h30 pour chercher un taxi. Bien entendu, c’est la période « chargée » pour les taxis. J’attends 10 minutes à la borne à côté. Rien. Je me déplace sur Avenue Ternes. Une autre borne. Rien. Enfin un taxi « libre » approche, mais ne s’est pas arrêté à la borne. Malheureusement, on va dire pour lui, le feu à côté de nous est passé rouge. Il était obligé de baisser la fenêtre pour m’expliquer que, non, il n’allait pas me prendre, car malgré l’enseigne allumé, il n’était pas libre, en fait. Bien sûr.

Après quelques minutes de plus d’impatience, je monte l’avenue Ternes à pied. Je repère un deuxième taxi libre de l’autre côté. Il me fait le signale fatidique par le doigt indexe qu’il n’était pas disponible, malgré le signe toujours allumé par-dessus (indiquant libre). Je me pointe à la porte Maillot, m’apprêtant à prendre l’autobus Air France à Roissy (12 euros), car je ne voyais pas d’autres solutions pour être à l’heure.

Hitch Hiking a Paris - instead of taxiEnfin, je repère un autre taxi « libre » et lui signale avec véhémence. Le chauffeur, Mohammed, s’arrête pour moi, au lieu de l’hôtel, à quelques pas devant, où le concierge l’avait sifflé peu avant. Je monte rapidement, me sentant un peu filou. En écoutant mon point de vue sur les taxis, Mohammed reste totalement courtois et apologétique. Je découvre deux nouveautés : il ne s’arrête plus aux hôtels car il n’y a que la mafia (les chauffeurs de taxis « attitrés » paient pour être appelé par l’hôtel) ; et, puis, il y a, à Roissy, un casino tout entier où les chauffeurs jouent sans cesse – au point où ils se remettent dans la queue d’attente au lieu de prendre une course pour pouvoir continuer le jeu. Enfin, je comprends qu’il y a, soit pas suffisamment de taxis, ou les chauffeurs sont trop bien payés; ou les deux.

La réponse est en parti d’avoir plus de taxis, mais aussi de changer des règles qui ennuient le bon fonctionnement, à savoir, l’obligation « borne », l’obligation du prix « minimal » (en réponse à la compétition déloyale) et l’obligation de prendre des courses à Roissy… Moyen en quoi, les obligations ne font pas l’affaire. Une des réponses, c’est d’avoir un plus grand nombre, certes (prévu par les nouvelles mesures si les grèves ne font pas faire marche arrière) et aussi, de débloquer la circulation « exprès » pour les taxis (aussi prévu entre CDG et Paris d’ici quelques ans). Mais, il faudrait une formation particulière pour accompagner l’optimisation de ces mesures. Principal dans ces mesures, ça serait de former les chauffeurs à (1) connaître le plan de Paris; (2) plus important encore, la politesse.

Alors que je suis arrivé à l’heure (ayant vu large) à l’aeroport ce jour-là, je trouve difficile à comprendre que les chauffeurs de taxis n’ont pas pris conscience de ces problèmes de fond de façon à vouloir entreprendre des changements eux-mêmes. Mohammed a compris pas mal, non obstant son service déloyal aux hôtels. S’ils se plaignent de la baisse des prix des licenses à cause des nouveaux arrivés, il y aurait un moyen de devenir occuper dans les heures hors pointe en étant plus agréable, plus courtois et efficace qu’ils le sont actuellement. Peut-être, ainsi auraient envie les Parisiens de prendre le taxi plus fréquement.
Transport en Commun -- Au Choix
Peut-être au final que la lutte pour un meilleur service dans les taxis à Paris est perdu d’avance. Ce qu’il reste à faire, c’est trouver et réserver une écurie de bons chauffeurs (indépendents) avec lesquels vous vous entendez.

Entretemps, aller à pied ou en transport au public (en écoutant un podcast sur mon baladeur) me paraissent les meilleures solutions tant sur le plan santé et efficacité qu’écologique. Et vous? Comment faîtes vous?

Le Tour du Monde en 80 Jours a Cafe de la Gare

Le Tour du Monde en 80 Jours a Cafe de la GareLe Tour Du Monde en 80 Jours à la Café de la Gare: 4**** sur 5

Ce dernier samedi soir, grâce à des amis les Madeline, nous sommes allés en famille voir la pièce, « Le Tour du Monde en 80 Jours, » la célèbre histoire de Jules Verne adaptée par Sébastien Azzopardi, au Théâtre Café de la Gare à Paris.

Cette adaptation suit les grandes lignes du livre, mais se permet beaucoup de libertés, plutôt hilarantes. La pièce se déroule en 75 minutes (presque une minute par jour!) et on ne voit pas le temps passer, mais on sort avec les rides de rire bien creusés. Ça fait du bien. Nos enfants (8 et 11 ans) ont également adorés, même si, entre les blagues d’adultes et les références très françaises, nous n’avons pas tout capté. Parfois, ça allait trop vite. Mais, le jeu physique et expressions burlesques des acteurs, leurs interactions avec le public nous ont emballés.Tour du Monde en 80 Jours par Jules Verne

Nous avons eu la chance de voir la dernière séance de cette 2è saison et j’avais l’impression que les acteurs étaient déchaînés, proches du fou-rire pendant presque tout le spectacle. (Est-ce que c’est comme ça à chaque fois?).

Les acteurs qui ont fait de notre séance un vrai plaisir:

* Phileas Fogg – le grand Yan MERCOEUR
* Passepartout – l’eminement français Eric GUEHO
* L’Agent Fix, Lord Sullivan, … – mon favori personnel Alexandre GUILBAUD
* Le Consul, Lord Isn’t It, Ali, le pôlissemon (« policeman »)… – l’excellent Romain CANARD
* Aouda, la princesse droguée – Réjane LEFOUL.

Sur les bémols, le service « téléphone » du théâtre était franchement mauvais — à se demander s’ils voulaient des clients. Aussi, comme il n’y a pas de places attitrées, il faut se pointer en avance afin d’avoir des bonnes places et, comme on attend dehors, c’est moins drôle quand il pleut (comme c’était le cas samedi soir). A prévoir le parapluie si la météo s’annonce mauvaise.

Attention: La pièce reprendra le 18 juillet et je vous encourage vivement d’y aller…et avec enfants si vous en avez. D’ailleurs, le théâtre Café de la Gare ferme d’ici là pour des rénovations. Peut-être la salle sera meilleure aussi?

Café de la Gare, 41, rue du Temple, 75004 Paris
Réservation par téléphone au 01 42 78 52 51 à partir de 11h, y compris pour le jour même. Plan d’accès & Site internet
Métro : Hôtel de Ville (ligne 1-11) ou Rambuteau (ligne 11)
Bus : 29-75 arrêt Archives/Rambuteau ou 38-47 arrêt Centre Georges Pompidou
Parking : rue St Bon

Quelques autres sites/blogs qui en parlent:
MySpace de Romain Canard
Premiere
Bulle de Cola
Froggy Delight