Energie en France – Payer Plus Pour Energie Verte

Énergie en France — Trois commentaires récents

Green Electric Energy / Energie Electricite VerteÉNERGIE VERTE:  Dans un article dans La Tribune, « Les Français prêts à payer l’énergie verte plus chère » (15 janvier 2009), ils écrivent que, dans une étude menée par Accenture* en France, 59% des Français sont prêts à payer 10% plus cher (au moins) pour une énergie plus propreIBM a fait une étude similaire il y a un an où 66% des consommateurs ont déclaré la même intention (pas sûr sur cette étude d’IBM si ce n’est que pour la France).  Alors que ce ne sont que des intentions, ça montre bien que le marché français est en évolution vis-à-vis la question du développement durable.  Sur le choix de fournisseurs d’électricité en revanche, le Français ne perçoit pas de grande différence dans l’offre, par rapport à celui qui va l’aider à mieux gérer sa consommation et à réduire ses émissions.  Selon l’étude, 80% des Français jugent l’offre, « en matière de lutte contre le changement climatique » par les fournisseurs semblable. 

Aolien Wind TurbinesPRODUCTION NATIONALE:  Sur un sujet lié, je note que la production d’électricité en France est restée stable (+0,8%) en 2008 avec 76% faite par le nucléaire (-0.1%) et maintenant avec 1% faite par l’éolien (atteignant 1% pour la première fois, en hausse de +37%).

Electricity ImageMARCHE DE L’EXPORT:  Pour parler d’un marché que je ne connaissais pas de tout, j’ai appris que la France est un grand exportateur d’électricité de 55,5 tetrawattheure (TWh) grâce à son prix compétitif avec la source nucléaire.  Ces chiffres sont tout à fait inimaginable et incompréhensible pour un homme laïc comme moi. Mais, l’exportation d’électricité était -16% sur 2007 et -25% versus 2002.  Les taux de baisse je comprends… Visiblement, c‘est tout un autre business potentiellement en crise.
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*L’étude a été publiée le 15 jan 2009.

Nathalie Kosciusko-Morizet remplace Eric Besson à l’Economie numérique

Nathalie Kosciuscko-MorizetQuand on commence à regarder les sujets à travers un certain filtre, parfois, tout a l’air d’en faire partie… En l’occurrence, j’ai écrit en novembre sur le rapprochement entre les gens qui militent pour le développement durable et ceux qui sont à fond sur le web 2.0.  Je trouvais les sujets intimement liés et je reste convaincu de mon propos.

Alors, voilà que Nathalie Kosciusko-Morizet NKM — l’une des membres préférées du gouvernement et Secrétaire d’Etat au Développement — se voit promue aujourd’hui pour remplacer Eric Besson en charge de l’économie numérique!  C’est, pour moi, encore une preuve que la mentalité développement durable et web 2.0 se rapproche.

NKM récupère également le portefeuille de la Prospective et de l’Évaluation des politiques publiques et dépend directement du Président…enfin.  On peut désormais commencer à parler de la dynastie moderne de la mobilité: avec NKM et son frère Pierre Kosciusko-Morizet, président en exercice de l’Association pour l’économie numérique et PDG de Priceminister (désormais en arrêt). De toute façon, on savait qu’elle venait d’une grande famille politique.  Sa carrière continue sur le bon élan.  Kudos.

La Crise Crée Le Développement Flexible?

Le Développement Moins Durable Dans La Crise?

Hands holding Earth - Sustainable Development

Avec la crise on parle (et, du moins, on fait) moins de développement durable dans la presse et dans le contexte du travail… du développement flexible me paraît peut-être plus juste. Pourtant, le développement durable est un moyen formidable pour donner du sens à son travail dans un monde où on n’en voit pas tous les jours, de chercher des économies tout en faisant du bien à l’environnement du travail et à l’environnement, tout court.

Cependant, dans l’alignée d’un presqu’île (un mot que j’ai appris cet été pendant les vacances en Bretagne), je pensais au concept de presqu’équitable, pour ceux qui veulent faire du commerce équitable ou être développement durable, mais qui ne sont pas tout à fait là. C’est peut-être plus dans l’air du temps ces jours-ci. Plus loin, je songe à la presséquitable, un journal qui est juste et dédié au développement durable et au commerce équitable.

Est-ce que vous allez faire plus ou moins d’actions développement durable dans la nouvelle année?

Une Enquête Sur Nos Envies

Dans cette période avant noël, on réfléchit aux envies de cadeaux et la visite du père noël.  Ensuite  pour le réveillon, on pense à nos souhaits pour l’année qui arrive.  Mais, pour ce billet, nous avons envie de garder toujours en vue nos envies de tous les jours. Ainsi, vous êtes invité à revivre vos envies à travers cette petite enquête anonyme:

Merci de participer! Ca prend juste une minute. Dans quelques temps, je posterai des reflexions en fonctions de l’ensemble des réponses.

Une philosophie pour tous les temps

Soyons en phase avec le temps…

J’avais envie d’écrire un billet de ma philosophie sur le temps car j’ai une relation étroite avec lui. Puisqu’en français le mot « temps » désigne la notion des heures et des jours, mais aussi englobent le temps des orages et nuages, c’est un billet forcément en français.

ClockJe crois profondément que mon temps est limité à 24 heures par jour. C’est vrai au début de chaque jour pour moi — mais comme j’explique en bas, je suis peut-être plus le rythme de mon horloge interne. Ainsi, avec cette responsabilisation, je tente avec chaque jour d’accomplir ce que j’avais prévu de faire pour finir chaque semaine en évitant de dire « je n’ai pas eu le temps » de faire telle ou telle chose. Bien sûr, il y a des jours où les heures s’échappent ou des imprévus corrompent le planning initial. Mais, en évoquant un de mes livres fétiches sur le sujet, L’Art du Temps (ou bien Le Nouvel Art du Temps) par Jean-Louis Seran-Schreiber, il s’agit de ne pas subir la contrainte des 24 heures, mais de les assumer pleinement. J’ai tendance à me juger à la fin de la semaine plutôt que tous les jours, car sinon, ça donnerait quel type de vie au quotidien? Et dans la liste de choses à faire, il faut toujours y mettre « à ne rien faire » (comme les italiens disent, il dolce far niente) de temps en temps.

Et puis du temps de la cloche, je passe au temps du ciel qui cloche. Peut-être parce que j’étais élevé en Angleterre, j’ai appris à ne pas laisser mon humeur s’emporter par le temps (ni par le vent). Le temps–qu’il soit prévisible ou totalement loupé par la météo–a certainement une influence sur le choix de nos habilles ; a un impact sur les activités extérieures ; et produit des effets et des images spectaculaires qui peuvent et doivent étonner. Cependant, au quotidien, il n’est pas question de subir le temps. S’il pleut, ça ne change strictement rien de se plaindre. Alors, vivons avec. Et quand il y a du soleil, profitez-en.

Il est vrai que les personnes vivant dans les pays du monde qui n’ont pas les quatre saisons ont une toute autre relation avec le temps (météo et heure) que nous en Europe. Est-ce lié? Possible, car nous savons que notre journée (et par conséquence notre horloge interne) est réglé par la lumière. Cependant, d’où qu’on vienne, notre horloge interne est basé en moyenne sur une journée de 24.2 heures au lieu de 24 heures pile (voir papier de Douglas Recherche ou Gazette Labo entre autres) ; ce qui veut dire, si nous n’avions ni montre ni d’accès au soleil (les synchroniseurs de notre temps), nous aurions un retard d’une heure tous les 5 jours.

Pour ce qui est de ma relation étroite avec le temps, et comme ma belle-mère m’a décrit une fois, je suis une bouteille de 750ml remplie d’un litre. Autrement dit, j’habite deux heures de plus dans chaque journée — toujours à la recherche de ces 0.2 heures par jour. C’est bien pour ça que je me lève avec les premières lumières (ou même avant en hiver) pour profiter dans la tranquillité de ma journée.

Alors, on voit bien que le temps et le temps (du moins la lumière) sont liés. Donc, dans les deux cas, je cherche à apprivoiser ma relation avec le temps. Le temps est ce qu’il est. Le choix que nous avons, c’est comment agir et être avec. Que le temps fasse moche ou cloche, le temps court. Donc, ne temporisez pas. Profitez-en pleinement.

Alors, c’est une philosophie de vie que je voulais vous livrer aujourd’hui: ne subissons pas le temps, mais soyons en phase avec.

Jacqueline de Romilly – À la recherche de la vraie Éducation

Jacqueline de Romilly: « Il y a un divorce entre enseignement intellectuel et formation morale »

Le Figaro – 29 oct. 2008

«Enseignement » et « éducation » sont deux mots presque synonymes qui pourraient s’employer l’un pour l’autre. Il existe cependant entre eux une légère nuance de sens: l’enseignement désigne avant tout la transmission des connaissances intellectuelles…lisez plus…

Dans cet article ci-dessus du Figaro du 29 octobre 2008, ils ont publié le discours de Jacqueline de Romilly sur l’état de l’enseignement et de l’éducation en France.

L’enseignement est un sujet qui me tient à cœur personnellement et professionnellement. Dans un billet précédant voisinant le sujet du discours de Mme. de Romilly, j’ai écrit sur le sujet de la différence entre l’éducation et la formation (‘training’ en anglais). [J’ai aussi noté l’existence (et décès) de Note2be RIP].

Alors que l’enseignement concerne la transmission et apprentissage des connaissances intellectuelles, Mme. de Romilly met l’appui sur l’importance de l’éducation. Elle déplore le manque au niveau de l’éducation qui comprend la transmission des valeurs. « L’éducation…désigne le fait de mener un être à l’accomplissement de ses qualités propres ; pour l’homme, ces qualités humaines concernent l’esprit, le caractère et l’aptitude à la vie en société. » Elle cite trois grands problèmes dans l’éducation française: (1) l’affaiblissement de la connaissance de la langue qui nuit à la capacité de communiquer [avec risque de tendre vers la violence]; (2) les lacunes au niveau de l’histoire et donc de son passé et de sa culture; et (3) le manque au niveau de la lecture de la littérature qui permet « la formation de l’homme » à travers des idées, images et personnages iconiques.

Un point essentiel est que l’éducation des enfants commence à la maison. Par exemple, la communication en famille autour d’une table permet de nouer les liens, raconter des histoires et, par la même occasion, l’histoire de la famille. Mais, aujourd’hui, avec la poursuite du temps, les familles rompues et le stress du travail, la transmission des valeurs et de l’histoire et le partage du temps libre sont des denrées rares pour un enfant. Par ailleurs, je sais que le philosophe Luc Ferry m’appuierait pour dire que la passion pour — et la lecture des — grandes classiques, dans lesquels on trouve des vraies leçons de la vie, serait indispensable pour l’éducation d’un jeune. En fait, le plus important pour un enfant, c’est de développer une ou des passions. À travers cette passion, on cultive sa curiosité, on apprend, on se connecte et, au final, on donne du sens à notre vie.

Arrondissant la notion de l’éducation de l’être, en dehors de l’Académie, je suis un fervent pour le coté éducatif du sport: comment travailler en équipe, être un leader, faire face aux difficultés physiques, savoir gagner et perdre avec grâce. Bien sûr, les sports ne sont pas tous égaux dans la transmission de ces valeurs et ne sont pas forcément pour tous. Mais, pour beaucoup, le sport est également une échappatoire qui permet de canaliser son énergie. Dans un autre domaine, je crois profondément à l’importance du théâtre et de la danse. Le fait d’avoir fait du théâtre (j’ai joué dans une dizaine de pièces) était très formateur pour moi — ça demande un travail sur soi, vous ouvre à la diversité des personnalités, et exerce vos talents de communication et sur votre présence sur scène. En Angleterre et à l’université aux États-Unis, j’ai aussi beaucoup apprécié l’art du débat–un environnement qui aiguise ses talents dans la défense de ses idées, la communication en public ainsi que la compétition.

Ce qui m’a frappé dans l’article de Mme. de Romilly est, en quelque sorte, la similarité de ce qu’elle décrit avec l’état de l’éducation — pour ainsi dire la société — aux États-Unis. Mme. de Romilly ne cite pas l’influence de l’internet. Et pour cause, ce n’est qu’un outil et n’est pas à la racine du problème. Mais elle aurait pu étendre ses propos en parlant du manque d’attention des enfants, distraits par le monde hyper-visuel en ligne, les jeux addictifs, le chat sans sens profond, etc. Outre-atlantique, un livre est sorti cet été aux États-Unis qui s’appelle « Why We Hate Us » (« Pourquoi nous nous détestons » et disponible sur Amazon.fr ici) par Dick Meyer. Dans un sens similaire, mais d’un angle totalement différent, le livre de M. Meyer parle du manque d’intérêt que portent les Américains vis-à-vis des uns et des autres. Pour M. Meyer, il ne s’agit pas de détester comme haïr, mais détester comme « ça fait ch***. » L’ennui que provoque la conversation dans les dîners suburbains aux États-Unis, dit M. Meyer, envoie un certain nombre des américains vers la solitude, l’isolement. Le dialogue, la conversation sont trop déshumanisés. Beaucoup d’entre eux sont déçus par le manque de culture, le manque de profondeur, les platitudes–et disons le, les conséquences du devoir permanent du « politiquement correct. » Les Américains, écrit-il, tournent naturellement vers l’internet pour trouver de l’interaction avec d’autres qui partage une vraie passion, qui sont présents à tout moment dans les réseaux de médias sociaux. Les nouvelles technologies facilitent cette interaction (pas nécessairement profonde) et permettent de retrouver d’autres passionnés autour du même sujet. Est-ce
que le même phénomène serait en train de se passer en France?

Avec du recul sur les propos de Mme. de Romilly, je dirais que l’enseignement en France se focalise trop sur l’académie de façon générale et devrait intégrer plus « d’éducation » et de la culture, comme du sport, du théâtre, et même du débat. Dans l’emphase sur les matières qui favorisent le coté gauche du cerveau, l’enseignement français est bancal et donne encore moins de chance aux enfants d’arriver à l’éducation dont parle Mme. de Romilly. Si Mme. de Romilly et M. Meyer parlent de valeurs à l’ancienne et que certains considèrent comme étant ringardes et conservatrices, elles sont selon moi des valeurs importantes et atemporelles et et qui peuvent — dans certains cercles au moins — foisonner des cotés de l’Atlantique (et bien sûr de la Manche aussi).

D’autres blogs sur l’article de Mme. Jacqueline de Romilly:
Le Salon Beige
Veille Education

Des blogs (en anglais) sur ce dernier livre « Why We Hate Us » élabore bien le propos de M. Meyer:
Page 99 Test
Campaign for the American Reader

Crottes de Pigeon IV – Rejoignez le PEEP Club de Paris

Le Retour des Crottes de Pigeons IV (voir CDP III)

Comme si le sabot de denver ne suffisait pas, les pigeons se sont attaqués uniquement coté conducteur de cette voiture piègée à Paris.  Ils ont l’art de connaître l’endroit le plus embêtant!  Être un pigeon ne signifie pas toujours être dupe.  En tout cas, cette photo donne un tout nouveau sens au stationnement à l’épi-de-gens… (je vous rassure, ce n’est pas ma voiture).

Cependant, ce weekend, nous avons rencontré des personnes prêtes à nous rejoindre dans notre PEEP Club, c’est-a-dire, Pour Exterminer Eternellement [tous] les Pigeons.  On partage l’envie d’une dépigeonification de la région parisienne.  En effet, garant ma voiture tard dans la nuit suite au dîner, j’ai pris le risque de me mettre sous les arbres car la place devant la porte était trop tentante.  Et, rebolote, ma voiture a été la victime d’une averse de fiantes de pigeons.  Je pensais qu’avec un temps plus frais, les pigeons seraient partis abuser des beaux monuments.  Mais non.  Ils sont toujours là. On imagine leur conversation conspirante pendant la nuit… « on va l’avoir celui-là, il avait l’air de s’être bien amusé ce soir. »  L’astuce, selon Andrea (du dîner du samedi), c’est de toujours transporter du produit special fiantes pour décaper les crottes.  (Grazie Andrea).

En outre, avez-vous remarqué que la ville de Paris a choisi pour les Vélibs des espaces sans risque de molestation (car ils ne sont jamais placés sous les arbres)?  Ainsi, il y a moins de places de stationnement pour les voitures ET celles qui restent sont à risque crottante.

Cordonnier d’Exception à Paris 17è – billet par Yendi Dial

Problème de marche ? …
Problème de chaussure ?…
Problème de pied ?


J’ai les trois problèmes. Avec des troubles neurologiques, c’est une épreuve que de trouver une paire de bonnes chaussures et un podologue compétent (Ludovic Cauret) qui puisse vraiment apporter un véritable bénéfice à la marche au quotidien.

A l’école de podologie, une question m’est posée :

« Vous connaissez un bon cordonnier? »


Le podologue/professeur en a un à l’esprit. Moi aussi, mais je veux connaître son cordonnier. Il continue:

« Dans le 17ème, 45 rue Bayen, angle avec la rue Faraday.
Cordonnier Bayen« 



Quelle chance, quelle coïncidence. Nous avons la même référence. J’en fais profiter tous les patients que j’ai rencontrés dans les établissements ci-dessous. Une fois que le patient et le médecin (ou podologue) établissent un diagnostic correct des problèmes rencontrés, la solution peut être une semelle, mais c’est souvent un ajustement de la chaussure, et alors le talent du cordonnier est essentiel. Cordonnier Bayen, Alberto Coelho (01 45 74 70 62) a été capable de répondre aux demandes avec professionnalisme, patience et sérieux. Quel bonheur.

Les établissements à Paris:
Hôpital Pitié Salpetrière, Ecole d’Assas de Kinésithérapie et Podologie, Centre de rééducation Sainte Marie.




Le cordonnier a rendu possible ce qui était impossible en transformant des chaussures par l’ajout d’un support (voute plantaire), de la bonne hauteur, au bon endroit, redonnant un certain l’équilibre à un pied qui n’en a plus assez. (Voir photos)


Le cordonnier a été très important car il a permis de pousser quelques limites en portant des chaussures que l’handicap n’aurait pas permis.

Pour me contacter, vous pouvez me rejoindre à yendial@hotmail.com.

Sarkozy donne un discours en or à Toulon (Sept 25 2008)

Président Nicolas Sarkozy a fait un discours étonnamment fort ce soir (le 25 Septembre, 2008) à Toulon, au Zénith, devant 4000 personnes. Son discours a été marqué par l’engagement personnel et la responsabilité, une reconnaissance  de l’impopularité de certaines de ses décisions et une description non masquée des risques de la crise économique actuelle. La crise, a-t-il dit, est une raison pour accélérer les réformes plutôt que de les reporter.

Nicolas Sarkozy a parlé de reformuler le modèle capitaliste à la française – avec une grande réduction de la bureaucratie et l’élimination de 30,600 emplois d’État en 2009 (y compris une diminution du nombre de collectivités locales), une réforme des institutions éducatives (-13,500 emplois) ainsi que les hôpitaux (avec un système de récompenses pour la productivité accrue). Sarkozy a également proclamé la déminéralisation de la parachute dorée pour les chefs d’entreprise.

D’une certaine manière, je suis enclin à appeler sa forme de capitalisme du capitalisme chaux – c’est-à dire avec un peu de vert. Clairement, Nicolas Sarkozy cherche à rénover le droit d’être un entrepreneur en France et, en même temps, a indiqué que l’État a un rôle à jouer dans l’accélération de la transition aux solutions écologiques (par l’intermédiaire de la prime de « bonus / malus »). Et, en tant que marqueur de son désir pour une action plus rapide et efficace, il demande si l’Europe serait capable de prendre une position forte et aussi rapidement que le secrétaire au Trésor Paulson (à gauche) a fait en exigeant les $700 milliards de sauvetage. Sarkozy a affirmé, quant à lui, la protection de l’épargne de tous les Français si jamais les faillites bancaires aux États-Unis font la traversée de l’Atlantique.

Pour résumer son capitalisme chaux, Nicolas Sarkozy a dit: «S’il faut moins taxer l’investissement, moins taxer le travail, moins pénaliser l’effort et la réussite, moins taxer les produits propres, il faut en revanche davantage taxer la pollution.»

Faisant écho à bon nombre de ses premiers messages et promesses lors de sa campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy semblait confiant, sérieux et engagé. Ma ligne préférée de son discours a été: « La crise actuelle doit nous inciter à refonder le capitalisme sur une éthique de l’effort et du travail, à retrouver un équilibre entre la liberté et la règle, entre la responsabilité collective et la responsabilité individuelle, » a-t-il fait valoir en plaidant pour un nouvel équilibre entre l’État et le marché. » En somme, il a plaidé pour un nouvel équilibre entre l’État et du marché libre.

Ce que j’ai aimé le plus dans ce discours, écrit par Henri Guaino, l’auteur préféré de Sarkozy, a été la manière dont Sarkozy a assumé la responsabilité de ses décisions. Rare est le patron qui prend un tel prise en charge de la vision de son gouvernement et qui est prêt à prononcer si clairement un engagement personnel sur les résultats. Je voudrais décrire le discours de Sarkozy à Toulon comme un modèle de comment se tenir, confronté aux mauvaises nouvelles – en contraste avec l’approche du sénateur John McCain qui a décidé de mettre en attente sa campagne face à la crise. Sarkozy a fait un discours de changement tout en permettant de rallier le peuple français et les entreprises derrière lui.

Voici une transcription exécutive du discours avec analyse par 20minutes.  Et le discours en entier grâce au Monde.

Comment avez-vous réagit à son discours?

Contractuelle al fresco à Paris


Pour ceux qui conduisent à Paris et qui connaissent bien cette uniforme bleue (à droite), vous pourriez trouver cette photo amusante. Si le symbole Interdiction de se garer « JOUR ET NUIT » ne suffisait pas, on trouve en-dessous un dessin « al fresco » sur le mur de la contractuelle en train d’écrire sa contravention. Je ne sais combien de ces fantômes existent sur les murs de Paris, mais c’est bien vu. Cette femme se trouve tous les jours (et nuits) sur la rue Bayen dans le 17e.