Influence marketing et l’influence sur les marques en ligne – Que devrait-on en faire?

Influence marketing reste un domaine encore un peu flou pour beaucoup de dirigeants, mais ça continue à se développer. La semaine dernière Alban Jarry a publié, sur son blog, un tableau dans lequel figurait les top 10 influents pour 10 marques en France. Comme Alban précise, ces marques ont été « [s]électionnées à partir d’une liste publiée par LinkedIn en juin 2015, qui recense les 10 marques les plus influentes dans cet outil de communication professionnelle. » Ces marques comprennent: LVMH, L’Oreal, Orange, Renault, Axa, Total, Capgemini, Facebook, Twitter et bien sûr, Linkedin.

Chaque marque s’est vue dotée des top 10 influents utilisant l’outil Traackr. Il est à noter que ce classement change en temps réel et qu’il est issu de 3 éléments:

  • Reach mesure la taille de l’audience de l’influent.
  • Resonance mesure l’engagement de l’influent avec sa communauté en ligne.
  • Relevance mesure combien l’influent est pertinent sur le sujet. (Indice par lequel le tableau est ordonné).

Au total, parmi les 100 influents listés, il y a beaucoup de noms reconnus. Par ailleurs, il y a plusieurs personnes qui figurent deux fois, dont Eric Delcroix, Cyril Bladier, Aurelie Coudouel, Viviane Neiter et Alban, lui-même. Pour ma part, j’ai eu la chance d’être cité pour la marque LVMH (voir ci-dessous) — mais il convient de souligner que ces influents sont identifiés pour un moment donné et qu’il ne s’agit que de l’influence en ligne.

LVMH Influence

Parmi les 100 influents dans l’étude d’Alban, on peut aussi noter, avec ironie, que seulement une personne n’a pas de compte Twitter — et elle est la 2e plus influente sur Twitter! Apparement, son compte est actuellement suspendu.

Influence marketing – 6 actions à recommander

Si j’étais une marque, que ferais-je avec ces informations ? J’ai une liste de 6 actions à recommander:

  1. D’abord, vérifier si / comment l’influence est mesurée chez soi.
  2. Etudier (pour bien comprendre) les mécanismes de cet outil de mesure.
  3. Vérifier si les personnes citées sont listées chez (a) les RP, (b) la Community Manager et (c) le service à la clientèle.
  4. Est-ce qu’il y a des membres de son agence de Communication qui y figure et, si non, pourquoi pas ?
  5. Vérifier combien de ses propres employés sont susceptibles d’y figurer (pour les encourager) – ici j’ai reperé la présence de @CLandomiel pour Orange, par exemple.
  6. Vérifier la strategie du Groupe vis-à-vis influence marketing.

Le marketing de l’influence est un domaine en plein essor. Quoiqu’on en dise sur le concept de l’influence, je suis persuadé que les marques qui travaillent astucement avec les influents vont petit à petit prendre du terrain…

Vos réactions?

Par ailleurs, si vous voulez en savoir plus sur Traackr, j’ai tourné un entretien podcast avec Nicolas Chabot, en charge de EMEA.

HOP – oh oh hop… par Air France – la nouvelle compagnie regionale est lancée

Allez Go…

Alors que je suis un grand fan d’Air France, je suis perplexe au sujet de leur campagne de communication HOP, leur compagnie dite régionale, résultat de l’intégration de Brit Air, Regional et Airlinair.  Pour justifier le nom du la société, le communiqué de presse explique: HOP « un nom simple et efficace, synonyme de mobilité et d’action. »  Selon mon point de vue, c’est surtout un exercise « low cost ».

Je pense en particulier que le choix de leur campagne publicitaire est bas de gamme, ci-dessous dans 20 Minutes d’aujourd’hui.

Air France HOP publicite, The Myndset Digital Marketing et Strategie de marque

HOP sur 20 MINUTES du 8 février – 4e page de couv

Vous ne trouvez rien de dérangeant dans cette publicité?  Regardons de plus près  l’image ci-dessous. 

HOP Publicite, The Myndset Marketing Digital et Strategie de marque

Je pense à l’enfant seul avec les parent qui semblent lui dire au revoir.  Je pense à l’avion en plastique, avec des ailes réduites.  Je pense que la grand-mère de l’autre coté a l’air soucieuse.  En tout cas, pas de quoi me rassurer. Si les coût de production de la publicité sont « sous contrôle », sans mannequins à payer, le résultat me parait cheap et peu comfortable.

L’air de communauté

La bonne nouvelle?  Leur page Facebook a déjà gagné plus de 8,100 fans, et peut se féliciter d’un taux d’engagement bien amorcé (avec plus de 5K « talking about » Hop). Donc, Hop est prometteur sur ce champ-là.  Leur compte Twitter est pour l’instant moins robuste avec > 400 followers. Leur équipe (agence?) de marketing digital ou social media a l’air de bien fonctionner.  Mais, pour le marketing traditionnel, je reste sur ma faim.

Qu’en pensez vous?

Une réelle vision sur les Relations Publiques: vue par Eric Maillard (@PRLand) Ogilvy France (MDF74)

Show Radio Minter Dialogue émission #74

Cet entretien est avec Eric Maillard, Directeur Général de Ogilvy PR, France. Un homme du net qui « walks the talk », comme je les aime, Eric a travaillé avec bien des grandes marques et entreprises. On y discute de la clarification des rôles entre la communication, le marketing et les RP, de l’enjeu de la transformation digitale et du branding personnel en entreprise. Des sujets sensibles et importants pour les marques d’aujourd’hui.

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Quelle est la valeur d’un fan Facebook ? {Infographie}

J’ai créé cette infographie avec Yael Rozencwajg (de l’Agence Yopps) pour tenter de définir la valeur d’un fan sur Facebook.  C’est une question posée par beaucoup de chefs de produits marketing, pour ne pas parler des dirigeants.

En résumé: il n’y a pas moyen d’évaluer la valeur unique sur un fan. La réponse en réalité dépend de plusieurs critères.  Non seulement certains fans « valent » plus que d’autres, mais la façon dont vous construisez l’engagement sur ​​votre page rend la valeur d’un fan plus ou moins puissante. Bien que cette infographie soit dirigée vers Facebook, le concept est aussi valable pour toute stratégie de médias sociaux et les autres plateformes de médias sociaux (Twitter, Google + …).

En fin de compte, la valeur de votre base de fans dépend de combien vous vous souciez vraiment de vos clients.

Quelle est la valeur d'un fan Facebook? par Minter Dial et Yael Rozencwajg

Cette infographie, « What is the value of Facebook Fan? »a été édité en anglais ici.  Elle est disponible en haute définition en français sur SlideShare ici.  Et si vous avez des commentaires, n’hésitez pas!

Céline Verleure, Createur du Blog du Parfum qui n’existe pas…encore – Entretien podcast

Entretien avec Céline Verleure

Céline Verleure, consultant indépendant et fondatrice de Nahora SAS, spécialisé dans l’accompagnement des entreprises dans l’eBusiness, a travaillé dans le parfum et dans le web pour la plus grande partie de sa carrière.  Céline a lancé deux projets très intéressants, combinant le meilleur du web et le monde du parfum: Scentmap.com et Le Blog du Parfum qui n’existe pas … encore (sur Facebook).  Par le passé, Céline a travaillé chez L’Oréal, LMVH, Firmenich et a été Directrice Générale de Casa do Porto (importation et distribution de vins) au Brésil pendant 3 ans.  Voici l’entretien avec Céline.

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Entretien avec Frederic Chevalier (MEDEF) 3e partie: Enjeux pour les équipes marketing

Frédéric-Michel Chevalier est, depuis 2006, responsable du Pôle Web et Social Media Manager du MEDEF (où il travaille depuis 2002) et, depuis mars 2008, est Conseiller Municipal de Puteaux Hauts-de-Seine.

Voici la 3e partie de l’entretien de Fred Chevalier, réalisé le 15 septembre, 2010.  A savoir que tout l’entretien a été coupé en quatre morceaux pour une écoute plus aisée.

3/ Quels sont les plus grands enjeux pour les équipes marketing par rapport au web ?

=> Le bouleversement des nouveaux usages du web (réalité augmentée, géolocalisation…) et l’avenir est sur le mobile.

Les deux sites préférés de Fred pour les nouveaux Réseau Sociaux Géo-Localisés : Dismoiou (plus ludique) et Foursquare (dimension plus large).

A découvrir Evernote, excellente manière de capter et archiver vos informations pluri-médiatiques.

Pour suivre Twitter: Tweetdeck et Seesmic

Vous pouvez retrouver Fred Chevalier sur:

Son blog: e-marketing-management.fr
Profil Linkedin
Twitter: @eMkgManagement

J’espère que vous y trouverez de l’intérêt.  N’hésitez pas à laisser vos commentaires.  Et, si jamais ça vous tente, vous pouvez trouver d’autres émissions (”podcasts”) en français et vous abonnez ici sur iTunes.

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Pour les quatre émissions de cet entretien avec Frédéric Chevalier, vous les trouverez ici:

  • 1/ La stratégie internet du Medef.  L’histoire, les succès et echecs et leçons à en tirer.  Emission #1
  • 2/ Conseils pour le PDG pour développer son business sur l’Internet.Emission #2
  • 3/ Les grands enjeux pour les équipes marketing.  Emission #3
  • 4/ Des trucs, astuces et lien d’intérêt selon Fred Chevalier pour mieux cerner l’Internet.  Emission #4

Coacher les marques ?

par Tiffany Assouline & Minter Dial

[version téléchargeable de l’article, cliquez ici]

Aujourd’hui, exister sur le web relève d’une véritable gageure. Au sein du flux incessant d’informations, de la multiplication des écrans et des sources d’alimentation des contenus, être visible au sein de la masse devient un enjeu vital.

Les marques doivent s’adapter.  Quelques unes ont su le faire, mais pour la plupart d’entre elles, la stratégie n’est pas encore au point.

Pourquoi la marque est-elle un facteur-clé de réussite sur le web ?

Une marque, en soi, est un élément fort de communication et de reconnaissance.

Capitaliser sur la marque permet donc d’accroître sa visibilité en misant sur la notoriété. Mais, alors que la quantité de messages diffusés a explosé et que les canaux se sont démultipliés, la notoriété doit être préservée.  Comme l’a dit William Wrigley, la légende de la société de chewing-gum Wrigley : “Pourquoi continuer la publicité quand on a une marque et un produit si célèbre ? C’est pour la même raison que les pilotes d’avion ont besoin d’essence pour faire tourner les moteurs quand l’avion est à 3000 mètres d’altitude”. Même si la consommation des médias est en train de changer et que les temps sont durs, communiquer moins sur la marque serait comme “couper l’essence dans un avion en plein vol.”

Depuis toujours, laudience se capte sur la base de l’attention.  Même si une marque connue serait plus recherchée, la bataille pour l’attention se fait sur beaucoup plus de fronts et dans un nouvel état d’esprit.  Ainsi, les marques se lancent à bras le corps dans cette bataille en recourant à des agences digitales, en achetant de liens sponsorisés, en faisant du “SEO” (optimisation des mots clés sur les moteurs de recherche) et, plus récemment, en installant un community manager.

Néanmoins si la condition est nécessaire, elle est parfois insuffisante.

La marque sert de repère de visibilité pour se démarquer, elle investit un ou plusieurs territoires et correspond à un gage de qualité, une promesse, et mieux encore, elle véhicule un ensemble de valeurs.

En termes de territoire, les écrans permettent aujourd’hui – au sein d’une stratégie globale – à démultiplier de façon spécifique et signifiante les actes de communication : l’ère du mass-media indifférencié est terminée, place au one-to-one très personnalisé et adapté selon le moyen. Ces actes de communication one-to-one sont d’autant plus importants qu’ils permettent aux consommateurs de s’identifier personnellement avec la marque, ses valeurs et, encore plus fort, son sens.

Le succès des systèmes de ventes privées, des clubs VIP, la multiplication des codes (et mots de passe), la starification des inconnus au travers des jeux de télé-réalité obligent parfois à amplifier et forcer le trait au travers d’une communication qui joue les privilèges, la connaissance client et le timing, voire le temps réel (real time). Les canaux de communication différents demandent non seulement des messages cohérents et complémentaires, mais qui doivent également être adaptés au format, quitte à créer des messages et des offres spécifiques et exclusifs à chaque canal.  Ce travail de communication demande une vue d’ensemble, et d’être très bien renseigné, très structuré et, en dehors des moyens alloués, de posséder une approche plus organique et expérimentale.

ADN, Identité, Réputation : La marque, un repère “social” évident ?

La marque est par définition un gage de qualité, un univers spécifique et un vecteur de valeurs.  Elle est reconnue pour ses qualités, son caractère singulier qui lui confèrent une expertise, une capacité de conseil : autant de facteurs différenciant à mettre en place  online suivant les codes du net et à condition de jouer la carte de l’ouverture, c’est-à-dire d’être capable d’initier (et d’alimenter) des “conversations”.

Facebook a notamment changé la donne au travers de ses pages fans dont le classement intéresse de plus en plus les marques.  Certaines marques telles que H&M, Starbucks, Coca-Cola ou encore Victoria’s Secret ont trouvé une bonne audience — y compris avec leurs employés — active et engagée.  Voici la liste (via fanpagelist) des marques avec la plus grande base de fans.

Twitter, à son niveau, a également révolutionné la relation avec les clients pour les marques qui ont su s’en servir comme traitement en temps réel des demandes, plaintes, offres spéciales, etc.  Un exemple tout récent, démontrant la capacité pour les ‘petits’ de jouer dans la cour des grands, concerne le Musée Historique de Stockholm qui, repérant un tweet (message de moins de 140 caractères sur Twitter) de notre part pendant une visite familiale, a envoyé aussitôt un message @mdial personnellement pour nous remercier de la visite et du tweet.  Cet échange a été à la fois étonnant et agréable et, surtout, peu coûteux.

La relation de proximité est déterminante pour rester visible et crédible. Le jeu de la recommandation est un élément fort sur les réseaux sociaux. Les marques ont l’avantage, parfois, d’être plus facilement repérables et recommandables… mais le jeu des réseaux permet à de nouvelles marques de se bâtir une identité forte de plus en plus rapidement.

Une des problématiques importantes concerne le “personal branding” — un phénomène d’autant plus d’actualité avec la montée en puissance de la notion de “l’e-réputation” qui concerne tous les rangs.  Pour le PDG, l’enjeu est de taille.  Comment juxtaposer une image professionnelle et, à la fois, personnelle ? Pour les employés, la complication est de construire sa propre identité tout en travaillant au sein d’une entreprise.  Et, pour tous les internautes, quel que soit leur statut, l’image sur le net laisse une empreinte forte et indélébile (ou presque), et la réputation se construit aussi par les marques avec lesquelles les internautes s’associent. Dans les réseaux sociaux, les marques doivent aussi prendre en considération cet aspect.

Après le Personal Branding, le Coaching des Marques ?

Pour réussir le marketing d’une marque dans cette nouvelle ère, une marque ne peut plus se contenter de vendre un produit au bon prix au bon endroit avec la bonne publicité et promotion.  La marque doit se permettre d’exprimer une personnalité, un sens, voire un sens de l’humour.  Les messages provenant de la marque doivent provoquer des ressentis chez le client et doivent chercher et susciter le dialogue.  Tous les points de contact avec le client permettent d’influer, de l’écouter et d’impacter l’expérience du client.  Le marketing de 4 P (produit, prix, publicité, place), inventé dans les années 60 est largement dépassé et doit céder au marketing de ce que l’on a baptisé les 5 E: émotion, engagement, expérience, échange & essence.

Les 5 E du nouveau marketing
Les 5 E du nouveau marketing

Le marketing des 5 E consiste à rendre le marketing plus holistique, incorporant 3 étapes: un avant, un pendant et un après l’acte d’achat.  Ainsi, le marketing de la marque devient l’affaire de tous, tous les stakeholders — “parties prenantes” internes et externes de l’entreprise, tels les distributeurs, les fournisseurs, les employés, les actionnaires, et les clients — car tous deviennent eux-aussi des agents de communication de la marque. La marque n’est plus juste cantonnée au seul département marketing.  Pour réussir cette évolution, les marques ont souvent besoin de s’approprier un savoir-faire de communication interne et externe qui permet des micro-réajustements réguliers du positionnement.  Intervient alors le rôle du coach de la marque.

Un concept de coaching de marques est en train de s’installer outre-atlantique, mais il semble ne s’attacher qu’au rôle de “sell-out project manager” (celui qui s’occupe de l’écoulement). Dans ce cas, le titre de coach est utilisé à tort.

Un coach est là pour accompagner, non pas pour remplacer les acteurs de la marque.  Pour que l’expression de la marque soit sentie par le consommateur dans tous les points de contacts, elle et ses valeurs doivent être incarnées, le plus que possible, par l’ensemble des intervenants.  Un coaching, dans ce contexte, consiste à aider un PDG à représenter la marque et à s’assurer que l’expression et l’expérience “infusent” à tous les niveaux pour finalement être transmise aux consommateurs qui deviennent de plus en plus acteurs de la marque.  Certes, le consommateur était acteur auparavant par le bouche à oreille et la consommation ‘localement’ des propres produits ; mais aujourd’hui le message atteint des oreilles et des yeux plus nombreux, plus vite, et surtout de sources multiples. Comme l’araignée qui tisse la toile (web), le coaching de marque s’accomplit dans un cadre d’entreprise multi-directionnel, interactif, dynamique et complexe.

Pour donner un exemple, parmi les difficultés que rencontrent les entreprises, il y a la question de la veille et de l’écoute des “stakeholders.”  Qui écoute quoi ?  Comment sont remontées les informations ?  Quel engagement établir en réponse aux retours des stakeholders ? Qui est en mesure et / ou désigné pour répondre ?

Dans une ère où le monde s’aplatit (cf. Thomas Friedman’s The World is Flat), les ressources — telles que les centre d’appels — sont de plus en plus limitées et l’offshore outsourcing devient une deuxième nature.  Ainsi, la consistance et la cohérence de l’expérience client et le niveau d’engagement et d’engouement des employés — particulièrement pour les marques internationales — sont de vrais enjeux.

Le coaching de marque est alors un sujet vaste, qui ne peut se limiter à la sous-traitance de l’expérience au point de vente.  Le coaching de marque peut aller jusqu’à aider une marque à expliquer et décoder l’expérience de facto des clients.  C’est dans ce contexte que l’entreprise doit tenter de rendre les affaires et la communication plus transparente.  Il ne s’agit pas d’une transparence entière, de nudité ; mais d’une forme de cohérence entre le dire et le vivre.  En tout état de cause, l’appartenance de l’employé et sa confiance dans l’entreprise sont cruciaux pour atteindre — et dépasser — les attentes des clients.  Dans la recherche d’une marque réussie et pérenne, l’employé — surtout pour la nouvelle Génération dite Y — doit vivre et croire dans les valeurs de l’entreprise.  Les exemples sont flagrants quand on met face à face l’expérience du voyageur sur Cathay Pacific ou Singapore Airlines, où l’équipage de bord offre un service dévoué, impeccable et soigné, versus le vécu du passager “comme un chiffre” sur les vols d’American Airlines ou Delta Airlines.

Le coaching de marque est une affaire d’hommes et de femmes. Il consiste à aider l’entreprise à naviguer à travers tous les canaux de communication et de l’aider à trouver sa voix/voie.  Quel message à communiquer, pour quelle audience, ou communauté, et par quel moyen ?  Par ailleurs, le coaching de marque demande de façon sine qua non la décision et la participation du PDG pour donner la vision, montrer l’exemple et réaffirmer le sens au quotidien. Le coach est là pour l’accompagner et pour l’aider à transformer sa vision en réalité.

Si la communication directe, “private label media” tel que décrit par Egol, Moeller et Vollmer dans Strategy & Business, peut être facilitée en partie par “l’outil” Internet, rien — de ce que sont l’Internet et les technologies automatisantes — ne peut remplacer l’expérience, l’émotion ou l’efficacité d’une équipe motivée autour d’une marque cohérente et pertinente.

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Genèse de l’article : Tiffany Assouline et Minter Dial se sont “accrochés” par les hasards de Twitter autour des pistes linguistiques dans les domaines de la stratégie commerciale et marketing lancées régulièrement par Minter. Intervenants tous deux auprès des entreprises pour les accompagner dans leur positionnement, ils ont eu l’idée de co-écrire un billet autour d’une problématique actuelle qu’ils abordent tous deux sous un angle différent et complémentaire.

L’article est également disponible en format pdf downloadable sur slideshare.

Entretien de Fabrice Epelboin – ReadWriteWeb France

Voici un entretien de 34 minutes, enregistré le 7 août, 2010, autour de la Bastille, avec Fabrice Epelboin (40), éditeur et directeur de publication de ReadWriteWeb France, cofondateur de owni.fr (journalisme digital) et business angel chez TechToc TV (un web-TV traitant tous les sujets autour des Technologies et Médias en ligne).

SHOW NOTES:

Si Fabrice Epelboin est un homme plutôt apolitique — car très geek — il s’exprime avec beaucoup de passion sur des sujets hautement politiques.  Parmi les commentaires phares dans l’entretien, Fabrice discute de la révolution internet pour le marketing et suggère qu’une entreprise qui souhaite s’attaquer à sa stratégie digitale devrait s’y prendre dans la même manière que s’il souhaitait s’installer en Chine: il faut absolument comprendre que le terrain est différent, que la culture et les comportements ne sont pas pareils et qu’il faut s’adapter et s’y accommoder.  Pour les jeunes d’aujourd’hui, ils ont la capacité d’inventer et jouer avec leur personnalité en virtuel, ce qui fait que les cycles de construction de personnalité se sont beaucoup rétrécis.  Fabrice parle également du rôle de l’internet dans les prochaines élections en France et s’exprime avec fermeté sur l’importance de l’anonymat pour une démocratie et sur le net neutralité (un sujet qui lui tient à cœur et qui sera de toute évidence à la une à la rentrée).

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« Love Connection » à la Poste en France

Voici une belle petite idée provenant de mon ami Stan Vandier:

Cadeau a petit prix

Cadeau a petit prix

Il s’agit d’un stylo, un « gloss glam » pour les lèvres et un porte-clé en forme de cœur — le tout à 3 euros.  Un véritable scoop!  Ce cadeau est disponible à la Poste (mais pas tous les bureaux).  La liste de bureaux de Poste ou on peut trouver cet objet « Love Connection » est en attachement ici.  Si ce lien ne marche pas, contactez moi et je vous enverrai la liste pour courriel.

Joyeux Noël à vous tous.

La Désorganisation pour prendre l’Eurostar à la Gare du Nord

Gare du Nord SNCF Line
La queue à la Gare du Nord sur la plateforme en haut — avant enregistrement

Pour la troisième fois cette année, nous avons expérimenté le côté désordonné pour emprunter l’Eurostar à la Gare du Nord. Mon fils et moi sommes arrivés avec 30 minutes d’avance, mais nous étions confrontés à une queue monstrueuse. Elle s’étalait le long de la plateforme à l’étage (photo en haut)…

Gare du Nord queue

…Et elle continuait en bas, par l’escalier jusqu’à l’horizon. Il y avait des passagers pour trois trains Eurostar, empilés, confus sinon inquiets. Peu de temps après, la queue sortait dehors (heureusement il ne pleuvait pas).

Gare du Nord Panneau

Hormis une annonce impossible à comprendre qui est arrivée après une trentaine de minutes, nous étions condamnés à attendre en masse. Personne d’Eurostar est venue pour nous expliquer, nous organiser ou même nous rassurer. Il y avait même un grand panneau (au-dessus) qui aurait pu servir pour annoncer des informations pertinentes. Le comble, le panneau indiquait des fausses informations; en l’occurrence, il indiquait que l’enregistrement pour notre train (celui de 17h13) était fermé, alors que nous étions toujours à 200 mètres de l’espace d’enregistrement, derrière une flopée de personnes perdues.

Gare du Nord Greve CFDT

Enfin, nous sommes parvenus à passer et mon fils a pu prendre le train qui nous attendait, en fait — le train est parti avec 30 minutes de retard. La raison pour le bouchon? Ce n’était pas la manifestation, en cours, des grévistes CFDT (photo à droite) qui s’amusaient à siffler et tirer des sonnettes d’alarme. Le chaos pour l’Eurostar était parce qu’il n’y avait pas suffisamment de gardes à la douane française. C’était exactement la même excuse la dernière fois aussi. Ainsi, on peut constater qu’on n’apprend pas forcément de ses erreurs. Les douanes anglaises et le personnel d’Eurostar — tous parfaitement en place — ne pouvaient rien faire. Honteux, je dis.

Et, enfin, un petit mot sur la situation des taxis à la Gare du Nord. La dernière fois je suis passé, j’ai vu la tête de taxi totalement vide de passagers. Cette fois-ci, c’était le bazar, avec une bonne quinzaine de minutes d’attente.